The roman mosaic of Doulaincourt (original) (raw)
Roman Mosaics in the J. Paul Getty Museum, by Alexis Belis
With an introduction by Christine Kondoleon, and contributions by Nicole Budrovich, Kenneth Lapatin, and Sean Leatherbury In Roman decor, elaborate mosaics transformed entire rooms into spectacular settings of vibrant color, figural imagery, and abstract design. Intricate patterns and narrative scenes were created by setting tesserae—small pieces of stone or glass—into floors and walls. The mosaics in the collection of the J. Paul Getty Museum span the second through the sixth centuries AD and reveal the diversity of compositions found throughout the empire during this period. Recovered from various archaeological contexts, these mosaics provide a glimpse into the richly embellished architecture of the ancient world. This optimized online catalogue enables the reader to explore these ancient objects using zoomable high-resolution photography, embedded glossary terms, comparative images linked to sites on the web, and interactive maps drawn from the Digital Atlas of the Roman Empire. The complete catalogue, as well as object data and main images, can be downloaded for free in multiple formats. For readers who wish to have a bound reference copy, a paperback version is available for sale.
Światowit IV-A, 2002, pp. 99-105., 2004
The mosaic from Sheikh Zuweid on the western coast of North Sinai, discovered in 1913, as well as the mosaic brought to light in 1919 at Vinon near Aix-en-Provence in southern France had to wait until the end of the 20th century for scholarly studies to focus again on their iconography, but also their iconological program. It is the reading of this program that one can truly call sensational. The mosaic from Sinai consists of three panels: Hippolytus and Phaedra, a Dionysian cortege and an inscription surrounded with motifs referring to the fauna and flora of a Nilotic landscape as well as to iconography of the seasons of Spring and Fall. The mosaic from Vinon also consists of three pictures: Dionysus offering Ikarios the grapevine, the Three Graces and a panel depicting a voracious goat defiling the gift of Dionysus. Inscriptions accompany both the mosaics, in Latin at Sheikh Zued and in Greek at Vinon. Numerous apotropaic symbols and inscriptions are known, but never before has a mythological picture been interpreted as apotropaic. The latest research has shown that the owners of the respective estates had chosen mythological themes in order to protect them and their property from the Evil Eye and Hatred. Dionysian motifs are associated with the putative function of the rooms, where banquets with music and dancing must have been held, and wine must have flowed in abundance. The allusion to the abundance of the Nile was meant to ensure the prosperity and wealth of the house, in similarity to the Dionysian motifs as a matter of fact. Dionysus, Heracles and Venus were patrons of the houses. The interpretation of the two mosaics takes advantage of studies in the field of the history of mentality of the communities standing on the threshold of post-classical times. At the same time, it constitutes a huge step forward in the understanding of this category of finds. The two mosaics confirm what Artemidoros of Daldis (2nd century AD) had to say about the status of pictures: that they could be synonymous in meaning (see: M.T. Olszewski, Le statut de l'image selon Artémidore et l'art romain, in: Morlier, H. ed., IXe Colloque international pour l'étude de la mosaïque antique et médiévale, Roma 5.11.2001-10.11.2001, Collection de l'Ecole Française de Rome 352/2, Rome 2005, pp. 859-880). See also: M.T. Olszewski, La mosaïque de style naïf de Cheikh Zouède au Sinaï, Archeologia (Warsaw) 53, 2002, pp. 45–61, pls III+VI; M.T. Olszewski, Mauvais œil et protection contre l'envie dans la mosaïque de Cheikh Zouède au Sinaï (IV-Ve siècle), in: Paunier, D., Schmidt, Ch (ed. by), la Mosaïque gréco-romaine VIII. Actes du VIIIe Colloque international de la mosaïque antique et médiévale, Lausanne 1997 (2001), pp. 276-301. La célèbre mosaïque de Cheikh Zouède, situé au nord-ouest du Sinaï, ainsi que celle de Vinon dans la Gaule Narbonaise ont été découvertes dans les années dix du XXe siècle. Depuis leurs mises à jour jusqu’à la fin du siècle dernier, elles devaient attendre deux réexamens scientifiques qui ont apportés une analyse iconographique plus complète ainsi que deux nouvelles lectures iconologiques que l’on peut sans doute considerer comme sensationelles ! La mosaïque de Cheikh Zouède est composée de trois tableaux superposés. Deux panneaux représentent des scenes mythologiques: procession dionysiaque et Hippolyte et Phèdre. La troisième image comporte une inscription de bienvenue bordée au-dessus et au-dessous d’animaux et de plantes; une allusion aux scènes nilotiques et à la symbolique printanière et automnale. La mosaïque de Vinon est également composée de trois tableaux qui sont cependant juxtaposés. Ils représentent, au centre, les trois Grâces et deux scènes à caractère dionysiaques. Celle de gauche représente le don de la vigne (grappes de raisins) par Dionysos à Icarios et celle de droite, le sacrilège de la vigne par un bouc. Les deux mosaïques sont accompagnées par des inscriptions en grec et latin. Elles sont datées à la première moitié du Ve siècle. On connais plusieurs inscriptions, images et symboles de caractère apothropaïque. C’est pourtant la première fois que des images mythologiques ont dévoilées aux chercheurs leurs sens prophylactique et apotropaïque. Les propriétaires de ces deux résidences ornées de belles mosaïques ont choisis ces thèmes mythologiques pour protéger et écarter le Mauvais Œil et l’Envie. Les sujets dionysiaques dans les salles à manger évoquent probablement des fêtes joyeuses arrosées de vin où la danse et la musique constituaient des éléments essentiels. Par contre, l’abondance nilotique évoquait sans doute le bonheur et l’opulence des dons de la Nature sur les tables de la maison; cette signification concernait certainement aussi les scènes dionysiaques. Les maisons ont été protégées par Dionysos, Héraclès et Vénus. Pour interpréter ces deux œuvres, les auteurs ont utilisé des recherches sur “l’histoire de la mentalité” des sociétés administrées par les Romains. La lecture de ces deux mosaïques confirme ce que l’on vient de découvrir en étudiant le célèbre texte d’Artémidore de Daldis (IIe siècle) sur les images synonimiques (cf. M.T. Olszewski, Le statut de l'image selon Artémidore et l'art romain, in: Morlier, H. ed., IXe Colloque international pour l'étude de la mosaïque antique et médiévale, Roma 5.11.2001-10.11.2001, Collection de l'Ecole Française de Rome 352/2, Rome 2005, pp. 859-880). Voir M.T. Olszewski, La mosaïque de style naïf de Cheikh Zouède au Sinaï, Archeologia (Warsaw) 53, 2002, pp. 45–61, pls III+VI; M.T. Olszewski, Mauvais œil et protection contre l'envie dans la mosaïque de Cheikh Zouède au Sinaï (IV-Ve siècle), in: Paunier, D., Schmidt, Ch (ed. by), la Mosaïque gréco-romaine VIII. Actes du VIIIe Colloque international de la mosaïque antique et médiévale, Lausanne 1997 (2001), pp. 276-301.