Réactions systémiques après traitement endovésical par le BCG : à propos de 4 cas (original) (raw)

Les Réactions Locales Liées Au Vaccin BCG

2013

To evaluate the frequency and severity of associated local reactions to BCG a retrospective study was conducted on the notified in Moroccan Centre Anti Poison and Pharmacovigilance. During this period, 295 cases have been reported following vaccination with BCG local nature Males were the most concerned with 57%. Infants are much more represented (61%) than other age groups. The most local reactions are observed: becegites (37%), abscesses (20%), rash (16%), ulcers (15%), and fistula (12%). Accompanying signs of these local reactions are usually represented by a fever (6%) and lymphadenopathy (2%). BCG was injected intradermally in 87% of cases, followed by the intramuscular route (8%) and the subcutaneous route in 5% of cases. According to the classification of severity of the WHO ART, these reactions were severe in 18% of cases,

Les événements indésirables post vaccinaux du BCG

Grace aux vaccins, l’incidence des maladies évitables par la vaccination a diminué, les risques liés aux vaccins deviennent parfois le point qui retient l’attention de la population et des médias. Les vaccins sont souvent universellement recommandés et sont en général administrés à des personnes en bonne santé dans un but préventif. On tolère donc moins les événements indésirables post vaccinaux (EIPV) que ceux découlant des médicaments. Vue l’ampleur de la tuberculose, le vaccin BCG est primordial afin de réduire le risque d’être atteint de formes graves de tuberculose. Objectif : Décrire les principales réactions locales liées au vaccin BCG notifiées par les professionnels de santé au Centre Anti Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM). Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur la base de données du CAPM sur une période de six ans entre 2007 et 2012. Résultats : durant la période d’étude, le vaccin BCG a représenté 23% des événements indésirables...

Enquête sur les effets secondaires locaux du vaccin intradermique BCG-SSI® chez l'enfant de moins de six ans en France

Archives de Pédiatrie, 2007

Cinq cent soixante-dix-neuf médecins ont répondu en avril 2006 à une enquête réalisée par Infovac-France sur les effets indésirables (EI) du BCG-SSI ® intradermique (ID) chez l'enfant de moins de six ans. Depuis janvier 2006, 68 % des médecins interrogés (pédiatres : 73 %, médecins généralistes [MG] : 60 %) ont fait au moins un BCG par voie ID. Le lieu d'injection était majoritairement la région deltoïdienne (72 %), en accord avec les recommandations. La vaccination systématique de tous les enfants et nourrissons était poursuivie par 54 % des MG et 26 % des pédiatres. Les autres indications retenues étaient : l'entrée en collectivité (33 %), l'association entrée en collectivité et facteur de risque (24 %), la présence de facteurs de risque seulement (8 %). La moitié des médecins ont constaté des EI, et 6 % d'entre eux les ont déclarés aux centres de pharmacovigilance ou au laboratoire. Les types d'EI étaient majoritairement des inflammations ou indurations de plus de 1 cm (pour 75 % des médecins ayant observé un EI) et des écoulements (73 %). Des abcès ont été rapportés par 54 %, des ulcérations par 39 %, des adénopathies de plus de 1 cm par 20 %, des adénites suppurées par 3 % et des cicatrices chéloïdes par 17 % d'entre eux ; plusieurs EI pouvant être présents chez un même enfant. Notre projet est de mettre en place un suivi prospectif des vaccinations par le BCG-SSI ® et de ses EI ; 58 % des médecins ayant répondu à l'enquête souhaitent y participer.

Les Reactions Immuno-Allergiques Aux Antituberculeux : A propos de 150 cas 2 | Page

Resume Introduction : Le traitement antituberculeux peut être à l'origine de réactions immuno-allergiques (RIA) qui sont imprévisibles, soudaines et posant un problème de diagnostic et de prise en charge. L'objectif de notre étude est de décrire le profil épidémiologique, clinique et évolutif des RIA. Méthodes : Notre travail est une étude rétrospective et analytique, concernant la prise en charge des patients hospitalisés pour des réactions immuno-allergiques aux antibacillaires, sur une durée de 5 ans. Résultats : Au total, 2402 patients tuberculeux, dont 6,15 % ont présenté des réactions immuno-allergiques (150 patients) ; Les manifestations immuno-allergiques relevées sont hépatiques (48 %), cutanées (44,8%), une fièvre (12,5%), des manifestations hématologiques (3,9%), une dyspnée avec sifflements thoraciques (1,5%), deux cas de DRESS syndrome, un cas de purpura, et un cas de conjonctivite. Les médicaments incriminés dans notre série sont dominés par la Rifampicine (R) 38%, suivie par le Pyrazinamide (P) 29,5 %, l'Isoniazide (I) 8,4 %, l'Ethambutol (E) 7%, et l'association de plus d'un antibacillaire dans les autres cas. La conduite à tenir est l'arrêt définitif devant des réactions majeures (22,8%), la réintroduction progressive des médicaments (70%) devant des réactions peu sévères. Alors que dans 8% des cas, les patients ont bénéficié d'induction de la tolérance. Discussion : Le diagnostic est fait exclusivement par test de réintroduction, qui permet le diagnostic mais peut être aussi (le plus souvent) thérapeutique en permettant la tolérance des médicaments. Une surveillance des malades sous traitement antituberculeux est nécessaire pour détecter l'apparition de réaction allergique et assurer une observance au traitement. ABSTRACT Introduction: Tuberculosis treatment can cause immuno-allergic reactions (RIA) which are unpredictable, sudden and pose a problem in diagnosis and management. The objective of our study is to describe the epidemiological, clinical and evolutionary profile of RIA. Methods: Our work is a retrospective and analytical study, concerning the management of patients hospitalized for immuno-allergic reactions to antibacillaries, over a period of 5 years. Results: A total of 2,402 tuberculosis patients, of which 6.15% presented immuno-allergic reactions (150 patients); The immunoallergic manifestations noted are hepatic (48%), cutaneous (44.8%), fever (12.5%), haematological manifestations (3.9%), dyspnea with wheezing (1.5%)), two cases of DRESS syndrome, one case of purpura, and one case of conjunctivitis. The drugs incriminated in our series are dominated by Rifampicin (R) 38%, followed by Pyrazinamide (P) 29.5%, Isoniazid (I) 8.4%, Ethambutol (E) 7%, and the combination of more than one antibacillary in other cases. The course of action is to stop definitively before major reactions (22.8%), the gradual reintroduction of drugs (70%) before mild reactions. While in 8% of cases, patients benefited from induction of tolerance. Discussion: The diagnosis is made exclusively by reintroduction test, which allows the diagnosis but can also be (more often) therapeutic by allowing the tolerance of the drugs. Monitoring of patients on anti-tuberculosis treatment is necessary to detect the appearance of an allergic reaction and ensure adherence to treatment.

Place de l’antibiothérapie en première intention en cas de bartholinite aiguë: à propos d’une série de 33 cas

Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie , 2019

Objectifs.-La bartholinite aiguë est une pathologie fré quente, qui touche prè s de 2 % des femmes au cours de leur vie. Plusieurs solutions thé rapeutiques sont utilisé es, bien que leur efficacité ne soit pas dé montré e dans la litté rature. L'objectif principal é tait d'é valuer le taux de ré ussite de l'antibiothé rapie en premiè re intention. L'objectif secondaire é tait d'identifier les facteurs associé s à la ré ussite du traitement. Me´thodes.-Nous avons ré alisé une é tude ré trospective unicentrique entre janvier 2014 et juin 2018 au centre hospitalier universitaire de Nancy. Les critè res d'inclusion é taient la pré sence d'une bartholinite aiguë traité e par une antibiothé rapie en premiè re intention. Les critè res d'exclusion é taient les patientes perdues de vues aprè s l'instauration du traitement. Le critè re de jugement principal é tait l'absence de traitement chirurgical dans les 30 jours suivant le dé but de l'antibiothé rapie. Les facteurs associé s à la ré ussite du traitement mé dical ont é té recherché s. Re´sultats.-Trente-trois patientes ont é té incluses. Le taux de succè s du traitement mé dical é tait de 48,5 % à 30 jours. En cas de symptô mes é voluant depuis moins de 3 jours, la ré ussite du traitement mé dical é tait plus fré quente (75 % vs 35,3 %, p = 0,02). Le traitement mé dical é tait plus efficace en cas de lé sion de moins 2 cm (68,7 % vs 23,5 %, p = 0,01). Aprè s ajustement, le facteur associé à la ré ussite du traitement mé dical é tait la taille de la lé sion 2 cm [ORa = 5,31 (1,05-26,81]). Conclusion.-L'antibiothé rapie en premiè re intention en cas de bartholinite aiguë semble efficace mais devrait être ciblé e selon certains critè res d'é ligibilité .