Un exil fort difficile, un retour tant espéré : les réfugiées napolitaines en France sous le Consulat et le Premier Empire, in «Diasporas. Circulations, migrations, histoire», n. 36, 2021, pp. 45-57 (original) (raw)
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Flux migratoires, fictions de l'exil?
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
« Droit privé et sciences criminelles », p. 167-180. NB : Cette version d'auteur comporte une bibliographie qui ne figure pas dans la version publiée. ⟨hal-03558956⟩ Résumé « Y at -il trop de romans sur les migrants ? » titrait le magazine Le Point du 18 décembre 2019 (dans un article signé Valérie Marin La Meslée). Le titre lui-même de cet article surprend au regard du contenu, qui valorise au contraire les récentes publications fictionnelles sur le sujet. Mais il soulève la question de la reconnaissance d'une production littéraire : dirait-on « y at -il trop de romans policiers ? » ou « publie-ton trop de romans d'amour ? » ? C'est dire, en réalité, la force de l'image ou de la fiction pour évoquer un sujet politique ou social, son impact autrement plus durable que des colonnes de chiffres ou de la publication de quotas. Sans doute, l'immédiateté de l'émotion et l'éveil de la puissance de l'imagination sont-ils plus percutants dans un roman que dans un article de journal ou de loi. Nous tirerons nos exemples de récents romans à succès « grand public », dont Eldorado de Laurent Gaudé (2006), Fabio Geda, Nel mare ci sono i coccodrilli (2010) ou encore Mur Méditerranée de Louis-Philippe Dalembert (finaliste Goncourt 2019).
2017
Il primo numero di Viaggiatori affronta uno dei temi chiave del recente dibattito storiografico, l’esilio. Esso vuole essere tuttavia una nuova occasione di confronto su tale questione cruciale considerando un ampio arco cronologico, dall’età antica a quella contemporanea, analizzando in particolare le pratiche amministrative, nonché giuridiche messe in atto dai governi e dalle società che accolsero gli esuli, mettendo in evidenza le interazioni che si instaurarono tra la comunità degli emigrati forzati e quella d'accoglienza, riflettendo infine sulle categorie che permettano di designare e di definire l'esilio.
Al ors que c'est souvent à la Seconde Guerre mondiale et à ses suites que sont associées les expériences des déplacements forcés, des internements massifs de civils et de militaires, cet ouvrage propose de placer la focale sur un long XIX e siècle, de la Révolution française aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Ce livre a pour ambition de proposer une analyse conjointe et comparée, à la fois diachronique et internationale, de trois grands types d'expériences a priori dissemblables, celles des réfugiés, des prisonniers de guerre et des déportés lors d'un siècle qui vit à la fois ces phénomènes se massifier et -lentement encore -se différencier. Ces trois formes de circulation transnationale contrainte -alors encore comparables à bien des égards -sont caractérisées par un moment d'arrachement qui se déroule dans un contexte de violence (guerre, révolution, crise), suivi d'une migration forcée et d'une implantation provisoire ou définitive. Ces déplacés subissent alors souvent une marginalisation lors de leur séjour dans le pays d'accueil. Ce volume collectif vise essentiellement à comparer des situations qui ont fait l'objet de recherches récemment renouvelées, mais qui continuent à se côtoyer plus qu'à se croiser. C'est donc à cette histoire croisée, à la fois juridique, sociale, culturelle et politique, particulièrement novatrice de l'expérience de l'arrachement et du déplacement forcé qu'invite ce livre. 47