Regard sur l’exposition Une portion du présent : les normes et rituels sociaux comme sites d’intervention architecturale présentée au Centre Canadien d’Architecture (original) (raw)

2022, Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles

Animation, territoires et pratiques socioculturelles Sociocultural community development and practices Animación, territorios y prácticas socioculturales Comment l'aménagement d'une aire donnée peut-il favoriser l'énonciation et la transmission d'idées ? Voilà une question d'intérêt qui occasionne pertinemment le rapprochement des champs de l'architecture et de la médiation culturelle. Si celle-ci peut être définie comme un ensemble d'éléments interposés entre des contenus et des individus dans le but de créer un partage des références afin de donner accès aux connaissances et à la culture (Montpetit, 2011 ; Aboudrar et Mairesse, 2018), une proposition architecturale, qu'elle relève de la structure d'un bâtiment ou de la mise en espace d'un environnement, peut manifestement agir en tant qu'intermédiaire entre un discours et des personnes.

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Dadour S., Szacka L.-C., « L’exposition comme vecteur de changement de paradigme : les cas de la Biennale d’architecture de Venise (1980) et de l’exposition « House Rules (1994) », L’Objet de l’exposition : l’architecture exposée, École Nationale Supérieure d'Art de Bourge, 2015.

Considérant l’exposition d’architecture comme un espace discursif, le présent article cherche à interroger le rôle de l’exposition comme vecteur des transformations dans le champ architectural à travers deux études de cas : la Biennale d’architecture de Venise de 1980 et l’exposition « House Rules », au Wexner Center for the Arts à Colombus, en Ohio en 1994. Bien que différentes dans leurs propos et leurs contextes d’origine, ces deux expositions ont lieu à des moments charnières de l’histoire et donnent à lire, chacune à sa manière, un état du champ architectural. Elles ont en commun la participation d’architectes aspirant à une posture intellectuelle et par le fait-même, à l’écriture historique d’une certaine période, l’ère postmoderne. Partant de ces deux exemples, il s’agit donc d’interroger les liens entre les modes de représentation intrinsèques à l’exposition d’architecture et les discours qu’ils sous-tendent.

Regards croisés au séminaire de critique architecturale contemporaine

lieuxdits

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme de l'Université catholique de Louvain lieuxdits #16 La Place d'Armes de Namur. Marianne Valentin Cette place est située en plein coeur de Namur, sur le parcours reliant les gares de Jambes et de Namur. Ce projet a été réalisé par l'atelier d'Architecture 4D Architecture 2. Il s'agit d'une agence d'architectes associés travaillant principalement dans l'aménagement du territoire et d'espaces publics, mais aussi dans l'urbanisme et l'architecture. 3 Dans un premier temps, cet atelier a pris part aux recherches visant à hiérarchiser les espaces publics de Jambes et de Namur après la fusion des deux villes. Ils ont, dans un second temps, fourni les lignes directrices pour de futurs aménagements urbains. Cette agence, localisée à Namur, a ensuite été sélectionnée lors d'un concours afin de réaliser une étude du centre-ville et plus particulièrement la transformation de ces espaces publics avec la création d'une colonne vertébrale 4 reliant les deux gares.

«Disparition d’une architecture moderne: de la ruine au monument»

COSTA Fabienne, MEAUX Danièle dir., Paysages en devenir, 2012

La ruine des bâtiments modernes est une composante du paysage contemporain, qu'on ne peut ignorer ; elle constitue un objet historique particulier qui s'avère singulièrement photogénique. Cependant c'est à sa disparition progressive que l'on s'intéressera ici à travers une série photographique visant tant à documenter l'effacement d'une construction précise qu'à questionner le statut particulier, voire antinomique de la ruine d'une architecture moderne. Mon travail personnel qui tente de conserver par l'image photographique les traces d'un édifi ce sur le point de disparaître se situe à mi-chemin entre le document et les arts plastiques. Au coeur de cette chronique, un ensemble d'habitations de type HLM construit au début des années 1970 sur le terrain asséché d'un marais amiénois. Il s'agit d'un groupe de trois cent trente logements répartis en deux « tours » qui ont rapidement vu le jour afi n de reloger plus dignement une population citadine souffrant de la pénurie de logements dans la période de l'aprèsguerre. Le projet d'édifi cation de ces tours a été élaboré dans le cadre de la création d'une Zone d'Aménagement Concerté (nommée ZAC Victorine Autier) où était envisagée la construction de tout un quartier comprenant des logements, des équipements scolaires, socioculturels, des espaces verts et quelques commerces. Il s'agissait d'un projet d'une ampleur considérable, s'étalant sur près de trente hectares. Les deux tours « Alphonse Daudet » ont paysageen dev.indb 111 paysageen dev.indb 111 24/02/12 09:50 24/02/12 09:50

Dadour S., Szacka L.-C., « Exposer l’architecture : enjeux, institutionnalisation et historicisation », Les Cahiers du Musée National d’Art Moderne, no.128, automne 2014, pp.3-11.

La juxtaposition des mots exposer et architecture posent des questions d’ordre épistémologique et laissent entrevoir un éventail de significations. Cette conjonction accentue également une différence inhérente à la discipline architecturale: soit celle entre l’œuvre (le projet) et l’ouvrage (sa réalisation). Le verbe ex-poser, composé du préfixe ex et placé devant le mot poser, signifie étymologiquement sortir de puis disposer de façon à montrer une chose qui jusque là était demeurée cachée. Ainsi, l’un des objets de ce numéro est de dégager les enjeux contemporains de l’exposition d’architecture. Mais également d’interroger un nouveau champ d’étude, celui de l’histoire des expositions. Ce numéro est donc conçu dans le souci d’opérer un retour sur les dispositifs d’exposition d’architecture, leur historicisation et leur participation à l’écriture de l’histoire de la discipline, leurs liens, leurs croisements et leurs transformations.

« Collectionner le récent : le Musée de la civilisation et la collecte des objets contemporains », Actes du 12e colloque international étudiant du Département d’histoire de l’Université Laval, Québec, Artéfacts, 2013, p. 25-43.

"Cet article examine la présence de l’objet contemporain dans les collections du Musée de la civilisation de Québec (MCQ), de son ouverture en 1988 à aujourd’hui, et fait ressortir les enjeux et les limites inhérentes à la collecte de ces objets récents. Ce musée d’État s’est toujours soucié d’intégrer des objets témoins de la société contemporaine dans ses activités de diffusion, puis dans ses collections. Or, au cours des dernières années, son intérêt s’est affirmé et se transforme aujourd’hui en une volonté institutionnelle d’organiser la collecte du contemporain. Se demandant d’abord quels objets actuels illustreraient le mieux le thème d’une exposition, le MCQ s’interroge maintenant sur les moyens permettant de sélectionner ces objets qui représenteront plus tard la société d’aujourd’hui. Cette réflexion du musée sur l’objet contemporain entraine également une réorganisation de son propre rapport au temps, lui imposant d’observer le présent et de se projeter vers l’avenir. 1. Définir le contemporain 2. De l’accessoire d’exposition au témoin à conserver 3. Ouvrir la collection et garder une trace des activités de diffusion 4. Éviter la disparition de l’objet 5. Être représentatif de la société actuelle 6. Collectionner l’aujourd’hui pour demain 7. Difficultés et limites de la collecte du contemporain 8. La nécessité d’une approche proactive 9. La collecte des objets contemporains : concevoir le présent comme futur passé Conclusion"

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Eléonore Marantz, « Paul Quintrand, l’architecture au présent », J.-L Bonillo, Éléonore Marantz, Emmanuelle Reimbold (dir.), Paul Quintrand architecte. Une expérimentation entre recherche et projet, Paris, Cité de l’architecture et du patrimoine, Colonnes, hors-série n°1, décembre 2014, p. 7-p. 18.