Réflexion autour de la banalité du mal inspirée d’une conversation avec Jean-Paul Brodeur (original) (raw)
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La banalité du mal n'est pas un cliché
Cités n°87, 2021
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La banalité du mal et la volonté
Symposium, 2016
La notion arendtienne de « banalité du mal » est au coeur d'une controverse depuis la parution en ͣͫͨͥ de Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal. L'objectif de cet article n'est pas de reprendre l'entièreté du débat, mais de clariϔier la pluralité des racines théoriques de Hannah Arendt, et plus particulièrement l'héritage augustinien du mal comme privatio boni. Il s'agit d'une source très peu commentée qui permet pourtant d'analyser le rôle de la volonté dans la banalité du mal et de mettre en lumière la réponse d'Arendt au mal dans l'amor mundi et la formation du caractère.
Textocentrisme, hétéronomie et banalité du Mal
Cet article est un petit extrait résumé d'un travail plus large qui fait l'objet d'un livre en cours d'élaboration. Il tente d'aborder quelques problématiques qui selon moi se recouvrent dans ce qu'on peut appeler "l'islam" ; le tout abordé d'un point de vue principalement philosophique.
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2004
This article proceeds to a close examination of the botanical terminology used by Kant in his work on Religion, and in particular in its first part “On Radical Evil in Human Nature.” If there is in Kant something like a “root” of evil, we must admit that the good also has its own root. Yet Kant takes great care to explain that evil cannot be “grafted” on the root of the good, since otherwise it would contaminate it forever. In consequence radical evil cannot spoil practical reason as such. Evil is here implicitly compared by Kant with an epiphytic plant as opposed to a parasitic plant. But how can we then reconcile these organic (naturalistic) metaphors with Kant’s insistence on the strictly subjective character of the decision for the good or the bad, that is: with the stress put on consciousness in morals, be it Bewusstsein, Gewissen or Gesinnung?
Paul Ricœur: entre attestation du mal et témoignage de l’espérance
Forum Philosophicum
The aim of this article is to show that the “attestation of evil and testimony of hope” are characterized by the genitive that accompanies them. This places them both, each no less than the other, in two different horizons: while the horizon of attestation is Heideggerian, the horizon of testimony is a legacy of Jean Nabert. Both of these horizons are present in the thought of Ricœur, and characterize the entire spectrum of his work. However, we are not dealing here with a syncretism resulting from the co-presence of a hermeneutic source and of the philosophy of reflection. On the contrary, I attempt to show that the co-presence of attestation and testimony results from the fact that Ricœur never stopped “walking on two legs,” given what he writes in a conversation published in the Critique and Conviction, and that this presence is rooted in Ricœur’s formation, which is at the same time philosophical, literary and biblical, as he never renounced either the former one, or the latter ...