Numéro 20 - Juin 2022 Institut des Civilisations, Arts et Lettres - Place Blaise Pascal 1 -1348 Louvain-la-Neuve INCAL Newsletter (original) (raw)
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Newsletter INCAL, n. 19, 2021
Et nous voici à quelques semaines de la fin de cette année 2021 qui, malgré nos efforts, ne nous a pas épargné·es, avec la persistance d’une crise sanitaire peut-être moins virulente mais toujours contraignante. Heureusement, les nouvelles positives ne manquent pas dans l’INCAL. Tout récemment sont tombés les résultats FNRS (PDR, MIS, FRESH, CDR, EQP etc.), et les candidatures de l’INCAL, multiples et variées, montrent une fois de plus le dynamisme et la qualité de nos projets de recherche. Nous aurons l’occasion d’y revenir en détail en juin prochain. Pour ce qui est de la vie administrative de l’Institut, nous pouvons nous réjouir de la pérennisation (0,50 % EFT avec la possibilité de monter jusqu’à 0,75 % à l’avenir) du poste de Coordinateur de projets de recherche de Joël Ficet. Le projet FSR + PAFG des projets ERC de l’Institut ayant pris fin, il a fallu trouver d’autres ressources pour pouvoir prolonger les services du CPR. Je vous fais grâce du montage complexe du projet : saluons l’octroi d’un financement de 150 000 EUR du FSR pour une durée de trois ans (renouvelable) à compter du 1er septembre 2021 qui le rend possible. Les services du CPR seront dorénavant partagés par quatre Instituts (INCAL, ISP, IPSY et RSCS), selon les accords intervenus au sein du SSH après de longues négociations avec le CREC aussi. Je sais que cette solution peut paraître une goutte dans la mer de nos besoins en ressources humaines, mais il faut y voir le point de départ et non l’aboutissement d’une stratégie visant à rééquilibrer la pénurie en ETP du SSH. L’autre dossier pour lequel j’ai demandé en mai dernier au Conseil de l’INCAL de me renouveler sa confiance pendant un deuxième mandat (partiel) est le suivi des grands travaux en Érasme (Learning Center, rénovation des ailes B et C du bâtiment, toitures et châssis…). Comme vous l’aurez constaté, les opérations ont débuté (sanitaires de l’aile B, rénovation des ailes C1.3 et 4, désamiantage) et par conséquent la délocalisation temporaire des membres de l’ILC et du GEMCA. Nous pouvons compter depuis septembre dernier sur l’aide de Vanessa Billen qui est venue renforcer à mi-temps et pour un an l’équipe administrative de l’institut dans le cadre de la gestion de ce bâtiment. Il s’agit d’une tâche quotidienne, énergivore et chronophage, mais également une grande opportunité pour que le manque d’espaces adaptés à nos recherches puisse finalement être entendu colà dove si puote ciò che si vuole (Dante, Inferno III, 95-96).
Newsletter INCAL, n. 18, 2021
Revoici l’été après une autre année passée presque complètement en télétravail, avec tous les inconvénients qui en découlent. Mener ses recherches exclusivement en ligne n’est pas chose aisée. La limitation drastique de l’accès à nos laboratoires, aux bibliothèques, la difficulté de concilier travail et sédentarité forcée au domicile nous ont contraint·es à inventer de nouvelles stratégies, pour la démarche heuristique, la rédaction et la communication. Physiquement et psychologiquement, cet effort a eu un coût, parfois considérable, nous n’en sortons pas toujours indemnes, on ne peut ni l’ignorer ni le passer sous silence ; nous avons fait front, chacun·e comme nous le pouvions, à des situations diverses et parfois extrêmement difficiles ne laissant guère d’espace, de temps et d’énergie pour la recherche. Quel est le bilan d’une seconde année peut-être plus perturbée encore, et perturbante, que la précédente, qui s’était déroulée normalement du moins jusqu’à la mi-mars ? Chacun aura sa réponse en fonction de son vécu et de sa capacité à réagir, à s’adapter, à trouver la force de ne pas céder au découragement. En ce qui me concerne, le confinement de cette année a été, pour mes activités de chercheur, dramatique sans être tragique : arrêt de la recherche de terrain depuis plus d’un an, moyens financiers perdus, colloques ratés, articles non publiés. À côté de ces frustrations et privations, j’ai eu, comme président de notre institut, certes des problèmes multiples et variés à assumer, mais j’ai pu aussi côtoyer, en tout cas virtuellement, des collègues qui, malgré tout, ont réussi à persévérer dans leurs travaux, en gardant le cap en termes de qualité mais aussi de quantité. La Newsletter de juin 2021 reflète bien cet attachement à la recherche qui, associée à l’enseignement, constitue l’identité spécifique de l’université. Voilà du moins qui est de bon augure pour la rentrée 2021-2022, même si, nous en sommes conscient·es, subsistent encore des inconnues quant au retour tant espéré à la normalité avec des auditoires occupés à pleine capacité et des bibliothèques accessibles sans restriction, et surtout des contacts et échanges liés à la vie universitaire dont nous avons été, comme nos étudiant·es, si cruellement privé·es.
Newsletter INCAL 15, 2019
Parmi les projets ayant requis l’INCAL durant ce premier quadrimestre de l’année académique 2019-2020, pointons-en deux : la création de la plateforme intersectorielle MUSE et son rattachement à notre Institut d’une part, et de l’autre, la candidature aux DHC de l’UCLouvain, retenue par nos autorités, du professeur Nuccio Ordine, que nous avions accueilli et entendu l’an dernier en nos murs à l’occasion du 500e anniversaire de l’inauguration du Collège des Trois Langues. Le projet MUSE constitue assurément une opportunité, non seulement pour l’Institut mais pour l’UCLouvain dans son ensemble ; il stimulera de nouvelles initiatives, principalement en termes de recherche, entre le Musée L et les membres de la communauté universitaire au sens large. Dans les projets qui l’associeront à l’INCAL, MUSE permettra notamment une plus grande visibilité : un incitant de première importance pour la dynamique de nos recherches. « Certains savoirs sont des fi ns en soi, et précisément parce qu’ils sont par nature gratuits, désintéressés et éloignés de toute obligation pratique et commerciale, ils peuvent jouer un rôle fondamental dans la formation de l’esprit et dans l’élévation du niveau de civisme et de civilisation de l’humanité ». Spécialiste de Giordano Bruno et professeur de littérature à l’Université de Calabre, Nuccio Ordine convoque les auteurs de toutes les époques (les classiques ne se démodent pas) à la défense de cette thèse à laquelle, à contre-courant des idéologies dominantes, il fraie avec ténacité un chemin : L’Utilité de l’inutile est ainsi un manifeste adressé à un monde universitaire trop souvent obnubilé par la rentabilité immédiate. « Étudier pour m’ébattre et jamais pour le quest » (le quest signifi ant le profi t), ce n’est pas (encore) un rap, mais une formule inspirée de Montaigne : ce pourrait être la devise de notre Institut.
Annales du patrimoine N° 20/2020
Revue Annales du patrimoine , 2020
Revue Annales du patrimoine, Faculté des Lettres et des Arts, Université de Mostaganem, Algérie, Numéro 20/2020. - Revue Annales du patrimoine/Annals of Heritage Journal, Faculty of Letters and Arts, University of Mostaganem, Algeria, Issue 20/2020.
Bulletin CRI2i no- BULLETIN DE LIAISON —N° 20— printemps 2021
Juliana Maria MARTINS, “A construção do imaginário da morte e as práticas de sepultamentos no Brasil oitocentista”, In: Maria Auxiliadora Fontana BASEIO (Org.), Arte, Cultura e Imaginário: reflexões interdisciplinares.1. ed. São Paulo: Terceira Margem, 2020, v.1, p. 65-90.