Variations Anatomiques et Philologiques Chez Andre Vesale (original) (raw)
Related papers
Vesale et les milieux du livre
Ass. Cercles francophones d'histoire et d'archéologie de Belgique, 2012
Érudits et imprimeurs « belges » dans La Fabrique du corps humain (1543) d'André Vésale Avant-propos L'article suivant fut présenté en communication orale lors du IX e Congrès de l'Association des Cercles francophones d'Histoire et d'archéologie de Belgique, organisé par Geneviève Xhayet et Robert Halleux, à Liège, en août 2012. Il est aujourd'hui complété par l'étude que Maurits Biesbrouck, Theodoor Goddeeris, et Omer Steeno viennent de publier en néerlandais et qui résout en particulier la question de l'identification des marchands milanais Danoni (Annoni), à qui André Vésale avait confié les planches du De humani corporis fabrica libri septem en 1942 : De
André Vésale, pionnier de l’anatomie humaine
La Presse Médicale, 2010
L'anat omie moderne a vu le jour durant le siècle de Marignan, date encore ancrée dans la mémoire de quelques générations. Le pionnier a pour nom André Vésale. Il est un des tout premiers, après la brève expérience de quelques médecins grecs d'avant l'ère chrétienne, à pratiquer la dissection du corps humain. Il va pouvoir ainsi réfuter bien des préjugés anatomiques de son époque, qui ont cours depuis Galien. On a dit de lui qu'il a été le grand anatomiste de la Renaissance, voire de tous les temps, et c'est peut-être bien, en effet, ce qu'il fut [1-6]. Les années de formation L'homme destiné à révolutionner la science anatomique naît le 31 décembre 1514, à Bruxelles, dans un Brabant flamand sous occupation espagnole, c'est-à-dire sous la dépendance du Saint-Empire romain germanique. Il commence ses études dans sa ville natale, chez les Frères de la vie commune, qui lui inculquent le latin et le grec. Lorsqu'il a quatorze ans, sa famille l'inscrit à l'Université de Louvain. Il y étudie les arts puis, à partir de 1530, la médecine. Il suit en cela la tradition familiale, car il appartient à une lignée de médecins et d'apothicaires d'origine allemande, établie dans le Brabant depuis le XV e siècle : les Wijtinck, dits van Wezele, car ils sont originaires de Wezel, en Rhénanie inférieure. Le jeune Vésale a de qui tenir : son aïeul était le médecin de Frédéric III, son arrière-grand-père Presse Med. 2010; 39: 713-721 en ligne sur / on line on ß 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Pélage et pélagianisme par Eugene TeSelle
Encyclopédie Saint Augustin. La Méditerranée et l’Europe IVe – XXIe siècle, 2005
Traduction d'un article d'Eugene TeSelle initialement publié en anglais dans A. D. Fitzgerald (ed.), Augustine through the Ages. An Encyclopedia, Grand Rapids, 1999, p. 633-640, dans Encyclopédie Saint Augustin. La Méditerranée et l’Europe IVe – XXIe siècle, édition française sous la direction de Marie-Anne Vannier, Paris, 2005, p. 1102-1113.
Variations proustiennes autour d'Alfred Sisley
Culture & Patrimoine. La revue des Amis de Moret et de sa Région, 2023
"What audacity to declare that I don't know the church of Moret. I know its portrait by Sisley, which is the most beautiful thing he ever did! Thus began the letter Marcel Proust wrote to his friend Armand de Guiche on 27 November 1904, after briefly thanking him for a postcard he had received. Armand de Guiche had married thirteen days earlier in the Madeleine church, becoming the son-in-law of the Countess Greffulhe whom Proust admired so much and in whom commentators like to see one of several models for Oriane de Guermantes; As part of his honeymoon, he then spent a few days in Thomery at the Château de la Rivière - the Greffulhe estate described by Princess Bibesco in the little book in which she published Proust's letter as a "ravishing residence, set like a lantern on the water, on the edge of the forest, on the banks of the Seine".
Anatomie de l’image répétée chez André Vésale et Charles Estienne
Anatomie de l'image répétée chez André Vésale et Charles Estienne -Hélène Cazes L'anatomie renaissante, un art de la répétition ? Vers le milieu du XVIe siècle, au nom de l'autopsie (cette ancienne et moderne nécessité scientifique d'une observation directe), au nom de l'expérience formative et heuristique, l'anatomie se fonde épistémologiquement sur la dissection et sur sa pratique assidue 1 . Bref, sur les images répétées ! Image perçue, image représentée, image recherchée, le savoir qui se dit moderne passe en effet par la reproduction, visuelle ou expérimentale, de l'expérience. Du coup, l'anatomie est démontrée en ses oeuvres : séances et livres de dissection. Spectacle de l'objet du savoir, représentation de ce spectacle au sein des traités, reproduction de ce spectacle par la nouvelle séance, à venir, de dissection, l'anatomie se donne à voir dans la pratique répétée et sans reconnaissance d'aucune médiation (livresque, scientifique ou pédagogique) de la dissection. L'apprentissage se mettrait alors en images, basé non plus sur la tradition médicale et savante mais sur le geste et le regard -l'imitation du geste du maître et l'acquisition du regard scientifique -, que seule la répétition permettrait d'acquérir. L'image anatomique dans le livre représenterait alors une expérience
Elements de linguistique generale Andre
éléments de linguistique générale
DE liNGUISTIQUE GÉNÉRALE ANDRÉ MARTINET N'ouve/le édition remaniée et mise à jour r98o ARMAND COLIN 103, boulevard Saint-Michel, PARIS V' PRÉFACE 5
Phénoménologie et Métaphysique dans la pensée de Max Scheler
PhD, 2019
Max Scheler développe une phénoménologie de l’affectivité fondée sur l’idée que l’amour est source de toute connaissance. L’amour, défini comme l’acte intentionnel par excellence, est un acte d’essence personnelle. Cette affirmation amène le philosophe à considérer comme une nécessité eidétique l’existence d’une personne infinie divine, un Dieu amour. Cela engendre deux questions : l’essence de la personne divine découle-t-elle de l’expérience intuitive fondée sur l’amour ? Ou bien, au contraire, l’amour ne peut-il être pensé comme fondement de la connaissance que d’après une représentation préalable de Dieu défini comme amour ? Notre recherche propose d’interroger, à partir de la position schelerienne, la possibilité de constituer une phénoménologie absolument neutre de tout présupposé métaphysique. Nous travaillons pour cela avec plusieurs concepts de métaphysique : réalisme ontologique, idéalisme subjectiviste, et Weltanschauung. Nous interrogeons dans un premier temps la pensée schelerienne à travers le prisme du débat généré par le tournant idéaliste de Husserl, en nous demandant si le personnalisme de Scheler peut être qualifié de réalisme et en quel sens. Nous étudions ensuite l’ensemble des axiomes religieux mobilisés par Scheler dans sa phénoménologie afin de mettre en évidence ce que nous appelons une théo-logique de sa conception de la logique phénoménologique. Nous examinons enfin la façon dont Scheler soumet rétrospectivement la phénoménologie à un regard critique, en cherchant à dégager ses présupposés métaphysiques implicites. Cela permet de comprendre pourquoi Scheler, dans la dernière période de ses recherches, abandonne la phénoménologie et considère sa nouvelle pensée comme une métaphysique nouvelle.
Lumières, 2023
Les premiers modèles de cires anatomiques en grandeur naturelle, aux cheveux réels, aux sourcils, aux cils et au pubis composés de poils humains, aux yeux en verre soufflé, ont commencé à être créés au début du XVIIIe siècle. Sade n’échappe pas à l’attrait de ces cires moulées sur des cadavres, dont le réalisme trouble autant Diderot que Grimm. Cet article, qui rappelle succinctement l’histoire des Vénus anatomiques et le contexte de leur création, montre comment le regard que porte Sade à l’art de la céroplastie anatomo-médicale, et en premier chef à l’art de Zumbo, éclaire le travail de recomposition des corps féminins dans le corpus pornographique. L’ « artiste-philosophe », qui entre en concurrence avec la nature, revisite l’anatomie dans la forge de son imagination, pour inventer sur le vif un corps monstrueux, rendu à une beauté qu’interdisaient les organes du féminin. Sade and the anatomical venuses The first life-size anatomical wax models, with real hair, eyebrows, eyelashes and pubis composed of human hair, with blown glass eyes, began to be created at the beginning of the 18th century. Sade has been affected by the attraction of these waxes molded on corpses, whose realism troubles Diderot as much as Grimm. This article, which succinctly recalls the history of the anatomical Venuses and the context of their creation, shows how Sade’s view of the art of anatomical ceroplasty, and primarily the art of Zumbo, sheds light on the work of recomposition of female bodies in the pornographic corpus. The “artist-philosopher”, who enters into competition with nature, revisits anatomy in the forge of his imagination, to invent on the spot a monstrous body, restored to a beauty that the organs of the feminine forbade.