L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET LES PARADOXES DE LA RECONNAISSANCE (original) (raw)

Les évolutions des exploitations agricoles bios

Économie rurale, 2014

Cette contribution porte sur un échantillon de 28 agriculteurs bio interrogés à deux reprises : en 2002 et 2011. Elle cherche à comprendre l'évolution de leurs exploitations entre ces deux dates en recourant, à titre principal, à la Resource Dependance Theory de Pfeffer et Salancik. Les dépendances que l'on relève aux deux moments frappent par leur variété et leur instabilité. Elles ne s'expliquent que très partiellement par les hypothèses macrosociologiques de la conventionalisation et de l'institutionnalisation du bio. En revanche, elles se comprennent si l'on prend en compte, à un niveau plus microsociologique, les stratégies que les entreprises développent pour les éviter, les absorber, les contourner ou encore les assumer.

L’AGRICULTURE, UNE NATURE POUR LA VILLE

Dans la plupart des villes du monde, la question des rapports entre la cité et l'agriculture a une réponse simple : la croissance urbaine ne se fait, en général, qu'aux dépens des espaces agricoles. Tous les acteurs de cette transformation y ont intérêt : les propriétaires du sol qui bénéficient de la plus-value foncière, les exploitants agricoles qui, de nos jours, obtiennent des dédommagements financiers convenables, et surtout les pouvoirs publics qui permettent ainsi la production de l'espace bâti avec les infrastructures nécessaires.

Reconsidérer les agricultures familiales et paysannes

Pour, 2009

Le défi alimentaire questionne, entre autres, l'organisation de la recherche et du développement agricole. L'analyse d'une expérience d'appui à l'innovation paysanne, menée dans le Nord-Est semi-aride du Brésil à partir des principes de l'agroécologie, permet de penser autrement le renforcement des capacités des agricultures paysannes et familiales.

LES ENJEUX DE LA LIBÉRALISATION AGRICOLE DANS LA ZONE MÉDITERRANÉENNE

Clairement engagé, le processus de libéralisation des échanges agricoles et agroalimentaires dans la zone méditerranéenne reste pour l'instant en deçà des objectifs annoncés. Une description de l'état actuel des échanges agricoles dans la zone met en évidence l 'importante asymétrie du commerce entre l'UE d'une part et les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée d'autre part. Deux sous-secteurs, les fruits et légumes et les céréales, sont particulièrement sensibles soulevant à la fois des questions d'accès au marché européen et de sécurité alimentaire. Quelques résultats d'études suggèrent que, même s'il est très probable que le mouvement de libéralisation se poursuivra, de nombreuses incertitudes subsistent sur les conséquences probables de cette libéralisation.

LA VÉRITABLE GENÈSE DE LA RENAISSANCE, DE LA RÉVOLUTION SCIENTIFIQUE ET DE LA DÉCOUVERTE DE L'AMÉRIQUE

Cet article vise à présenter la thèse de Gavin Menzies lors de la publication de son livre 1434 selon laquelle la Chine a commencé la Renaissance avec des arguments solides. Selon Gavin Menzies, la genèse de la Renaissance et de la Révolution scientifique du XIVe au XVIIIe siècle en Europe et la découverte de l'Amérique en 1492 par les Européens se sont produites grâce à l'apport de l'Empire du Milieu, la Chine. Gavin Menzies décrit un aspect particulièrement inique de l'eurocentrisme consistant à s'approprier les avancées scientifiques de l'Est et beaucoup d'entre eux les considèrent comme leur propre réussite, ainsi que de ne pas reconnaître que les Chinois ont découvert l'Amérique avant Christophe Colomb. Menzies montre qu'il y a eu une expropriation des avancées scientifiques de l'Est par l'Europe occidentale et imposée au reste du monde, ce qui se reflète dans l'opinion fausse et répandue parmi les intellectuels et historiens occidentaux selon laquelle l'une des institutions clés des temps modernes, comme science, a été inventé en Europe. En réalité, la science a été une invention des Arabes musulmans et chinois et appropriée par les Européens. Cela signifie que l'histoire de l'humanité doit être réécrite.