LA GRATUITÉ, UNE UTOPIE RÉALITAIRE (original) (raw)
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LA GRATUITÉ, CHEMIN D'ÉMANCIPATION
Revue Du Mauss, 2010
Ce texte traverse la problématique de la gratuité telle que l'auteur l'explore depuis 30 ans. D'abord édité dans la revue du MAUSS (2010), il a été publié dans l’ouvrage collectif : « La gratuité, éloge de l’inestimable », éditions La Découverte - Parmi les territoires autour desquels l’ordre libéraliste a mis en planton ses armées, ses polices, ses caméras, ses moyens de communication et ses politiciens, il y a le libre marché. C’est au libre marché qu’est confiée la mission de répartir les richesses produites par le travail. De chacun selon ce qu’il gagne, à chacun selon ce qu’il peut dépenser. Travailler plus pour gagner plus. Mais un rêve opiniâtre, nostalgiquement exprimé dès l’Eden biblique, fait cohabiter un tout autre désir. « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ». Libre accès aux biens. Gratuité…
Revue française de gestion, 2008
Cet article aborde la question des représentations de la gratuité par les publics des musées et des monuments nationaux français. Dans le domaine culturel et dans une perspective individuelle, ces représentations sont liées à celles du prix, de l'argent et du fait de payer. La gratuité est vue comme un prix : elle supprime le coût monétaire lié à la visite mais ne change rien aux autres coûts monétaires et non monétaires dont elle modifie cependant la perception. Elle annule ce que représente le fait de payer l'entrée : visa » d'entrée dans les musées et les monuments, distance créée entre le visiteur et ces lieux, formalisation de l'engagement du visiteur. Enfin, la gratuité interpelle de façon très controversée la valeur des musées et des monuments, montrant que la gratuité, même dans une perspective individuelle, n'est pas perçue de manière univoque. Marine Le GALL-ELY est Maître de conférences en Sciences de Gestion à l'Université de Rennes 2, chercheur au sein de l'ICI (EA 2652) de l'Université de Bretagne Occidentale et au CRESS-Lessor (EA2614) de l'Université de Rennes 2. Ses recherches portent notamment sur le consentement à payer du consommateur pour les biens et services non marchands et la consommation durable et éthique. Caroline URBAIN est Maître de conférences en Sciences de Gestion à l'IAE de Nantes, chercheur au sein du CRGNA de l'Université de Nantes. Ses centres d'intérêt portent en marketing sur le comportement du consommateur face au prix, sur l'attitude à l'égard de l'argent et sur l'innovation et le développement des activités dans les organisations non marchandes et dans les PME.
Revue du MAUSS semestrielle, 2003
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Canadian Journal of Economics, 1981
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Éthique en éducation et en formation
Il est bien connu que Socrate ne recevait pas d’argent pour son enseignement. En effet, la critique de la perception d’un salaire par les enseignants, pratiquée notamment par les sophistes, était courante chez les philosophes antiques. Ce refus de recevoir un salaire repose sur une conception pour le moins particulière de la nature même du savoir philosophique et de la relation entre l’enseignant et son élève. Cet article vise à examiner les profits matériels et intellectuels qui font de l’enseignement de la philosophie une activité gratifiante, qui mérite d’être choisie pour elle-même, en s’appuyant sur les oeuvres de Platon, de Xénophon et d’Aristote, dans lesquelles les critiques de l’enseignant salarié sont les plus virulentes.