Theorie des Langages et des Automates Introduction a la Compilation (original) (raw)

LA TRADUCTION AUTOMATIQUE DES LANGUES NATURELLES : APPORTS ET LIMITES

La traduction étant un métier exclusivement réservé à l’homme se lance en l’occurrence en rivalité avec la machine à traduire. La traduction est une activité humaine qui s’effectue à l’aide des indices linguistiques et extralinguistiques. De nos jours, la technologie rendre possible l’emploi de l’informatique « intelligence artificielle » pour le traitement automatique des langues humaines. Durant des rencontres internationales (conférences, séminaires, ateliers etc.), les traducteurs sont débordés de travail à une date butoir irréalisable et quelques-uns y recourent pour faire une traduction dite « initiale » avant d’effectuer une « post editing » des textes. La traduction automatique des textes est sans doute problématique, voire polémique or elle est véritablement un atout pour le traducteur moderne qui dispose des avancés technologiques dans l’exercice de son métier. Notre communication s’oriente effectivement vers l’opération de la traduction automatique pour le traitement des textes en soulevant ses qualités et ses défaillances.

La compl�mentarit� des approches manuelle et automatique en acquisition lexicale

2009

Les ressources lexicales sont essentielles pour obtenir des systèmes de traitement des langues performants. Ces ressources peuvent être soit construites à la main, soit acquises automatiquement à partir de gros corpus. Dans cet article, nous montrons la complémentarité de ces deux approches. Pour ce faire, nous utilisons l'exemple de la sous-catégorisation verbale en comparant un lexique acquis par des méthodes automatiques (LexSchem) avec un lexique construit manuellement (Le Lexique-Grammaire). Nous montrons que les informations acquises par ces deux méthodes sont bien distinctes et qu'elles peuvent s'enrichir mutuellement.

Collocations et traitement automatique des langues

Actes du 26e Colloque international sur le lexique et la …, 2007

Nous présentons ici une expérience visant à extraire automatiquement, au départ d'un corpus spécialisé ou non, les unités polylexicales pour ensuite les organiser selon un formalisme exploitable au sein d'une procédure d'analyse syntaxique automatique. Par unité polylexicale nous entendons toute séquence de mots constituant une unité d'un point de vue sémantique. Nous rapprochons cette notion de celle de collocation qui désigne une suite de mots statistiquement significative et syntaxiquement définie dont le sens n'est pas toujours compositionnel.

Etude De La Compilation Des Langages Logiques De Programmation Par Contraintes Sur Les Domaines Finis: Le Systeme Clp (FD)

1995

Exemple 2.2 'x+y=z'(X,Y,Z):-X in min(Z)-max(Y)..max(Z)-min(Y), Y in min(Z)-max(X)..max(Z)-min(X), Z in min(X)+min(Y)..max(X)+max(Y). 3 Dans cette version seules les modi cations des bornes des variables sont propag ees (on parle de partial lookahead). Donc, si un \trou" appara^ t au \milieu" d'un domaine, ce \trou" n'est pas propag e. En ce qui concerne X = Y + C il serait possible de propager toute modi cation du domaine (i.e. on parle alors de full lookahead) grâce a la d e nition suivante : Exemple 2.3 'x=y+c'(X,Y,C):-X in dom(Y)+C, Y in dom(X)-C. 3 Notons toutefois que nous ne pouvons pas d e nir X + Y = Z en full lookahead. Nous pr esenterons en section 7.3.1, une extension de la syntaxe de X in r permettant la d e nition de tels sch emas de propagation par full lookahead. Les contraintes X Y et X A Y peuvent se d e nir comme suit : freeze ou autre delay pour retarder l' evaluation d'une telle contrainte. Nous avons choisi de d e nir un pseudo-terme indexical val(X) qui retarde l'activation de toute contrainte dans lequel il appara^ t jusqu' a ce que X soit clos. Nous etudierons en section 6 un moyen plus el egant pour r ealiser un tel retardement grâce a l'op eration Ask. 2.3.3 S emantique de X in r et op eration T ell L'op eration Tell permet d'ajouter une contrainte au store courant. Sa s emantique d enotationnelle est pr esent ee en table 2. La fonction T X in r ] ] traduit la s emantique de l'op eration Tell de X in r dans un store S. Celle-ci consiste a modi er X et a r e evaluer les contraintes d ependant de X pour assurer la consistance (i.e. propagation). La premi ere phase est assur ee par la fonction s emantique interm ediaire T 0 X in r ] ] et la seconde est assur ee par l'utilisation d'un

Philosophie du Langage et Ontologie des Connaissances (2ème version 20241209

Philosophie du Langage et Ontologie des Connaissances (2ème version), 2024

Cette bienveillante rencontre de la Philosophie du Langage et de l'Ontologie des Connaissances souligne ce geste fort qu'est l'abandon d'une référence « externe » pour le signe langagier comme pour la pensée du monde. Bien loin d'un anti-réalisme, il s'agit là d'un engagement vers un réalisme approfondi, radical, qui constate que le connu et le connaissant sont une seule et même réalité. L'esprit du sujet n'est plus en surplomb de la réalité, il est réalité. Bien loin de l'Epoché phénoménologiste qui laisse sans-réponse la question ontologique, le modèle proposé montre comment le sens émerge de la réalité informe. Le sujet-connaissant étant une onde de sens qui parcourt la réalité intemporelle du sujet-singularité L'OdC montre néanmoins qu'il n'existe vraisemblablement pas de «langage complet de la réalité»

Compilation Modulaire d'un Langage Synchrone

In this paper, we study the modular compilation of imperative synchronous programs. We rely on a formal framework well suited to perform compilation and formal validation of systems. In practice, we design and implement a special purpose language (LE) and its \execution equational semantics that allows the modular compilation of programs into software and hardware targets (C code, Vhdl code, FPGA synthesis, Verification tools). We show the correctness of this semantics, and we introduce a new algorithm to check program causality with respect to our modular approach. Relying in this formal approach, we defined a toolkit dedicated to the compilation and the verification of reactive applications.

Les architectures linguistiques et computationnelles en traduction automatique sont indépendantes

proc. of Traitement Automatique des Langues …, 2008

Contrairement à une idée répandue, les architectures linguistiques et computationnelles des systèmes de traduction automatique sont indépendantes. Les premières concernent le choix des représentations intermédiaires, les secondes le type d'algorithme, de programmation et de ressources utilisés. Il est ainsi possible d'utiliser des méthodes de calcul « expertes » ou « empiriques » pour construire diverses phases ou modules de systèmes d'architectures linguistiques variées. Nous terminons en donnant quelques éléments pour le choix de ces architectures en fonction des situations traductionnelles et des ressources disponibles, en termes de dictionnaires, de corpus, et de compétences humaines.