Gestuelle contrainte et empathie dans l'interaction homme-machine (original) (raw)
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Apprentissage actif d’émotions dans les dialogues Homme-Machine
La prise en compte des émotions dans les interactions Homme-machine permet de concevoir des systèmes intelligents, capables de s'adapter aux utilisateurs. Les techniques de redirection d'appels dans les centres téléphoniques automatisés se basent sur la détection des émotions dans la parole. Les principales difficultés pour mettre en oeuvre de tels systèmes sont l'acquisition et l'étiquetage des données d'apprentissage. Cet article propose l'application de deux stratégies d'apprentissage actif à la détection d'émotions dans des dialogues en interaction homme-machine. L'étude porte sur des données réelles issues de l'utilisation d'un serveur vocal et propose des outils adaptés à la conception de systèmes automatisés de redirection d'appels.
Les relations aux machines « conversationnelles »
Réseaux, 2020
Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-reseaux-2020-2-page-47.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Actes Séminaire de Strate Research, 2018
Entretien suivi d'une discussion modérée par Isabelle Cossin, Ioana Ocnarescu, Estelle Berger et Frédérique Pain, avec la participation d’Alexandre Mazel (SoftBank Robotics) et Dominique Dauff (Orange). Commentaire: Décalage culturel des intervenants enfermés dans un discours sur la robotique sociale ressassé et obsolète, suivi d'exercices de contorsions pour essayer d'adhérer à des notions de sens commun plus réalistes et moins mystificatrices au sujet de la robotique de service.
La persuasion dans les interactions humain-humain et humain-machine: une revue de la littérature
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Afin de motiver l'utilisateur à changer son comportement ou ses attitudes, par exemple pour la pratique d'activités physiques pour améliorer son bien-être, les agents virtuels doivent être dotés de capacités de persuasion. La force persuasive de l'agent virtuel ne dépend pas seulement de son argumentation, mais aussi de son comportement verbal et non verbal, de son attitude sociale et de sa capacité à adapter son comportement à celui de l'utilisateur. La persuasion peut s'analyser soit de manière directe, soit de manière indirecte via des dimensions telles que la confiance ou la sociabilité. Nous proposons dans cet article de faire la revue des différents recherches sur les comportements persuasifs en comparant les travaux menés sur les interactions humain-humain à ceux menés sur les interactions humain-machine.
Coopération homme-machine et explication
Des études récentes font apparaître différentes limitations des systèmes experts vis-à-vis des besoins réels des utilisateurs. La principale cause le rôle passif et limité qui est laissé à l'utilisateur par le système contraire à ce qu'exige le traitement de problèmes complexes. Notre propre expérience dans la réalisation de systèmes experts en milieu industriel montre qu'e l'efficacité d'un système dépend du type d'intervention de l'utilisateur dans la résolution du problème. Pour pallier ces limites, il est depuis proposé en Ergonomie Cognitive et en Intelligence Artificielle de faire appel aux concepts de coopération homme-machine et de systèmes cognitifs associés (joint cognitive systems) [Woods et al., 1990] [Clarke & Smyth, 1993]. Références L'ensemble des références citées dans ce résumé peuvent être trouvées dans :
L’éthique de la robotique, l’interaction « homme-machine
1 « L'efficacité opératoire des mathématiques browniennes, alliée à l'informatique, a permis d'automatiser de nombreuses opérations. Elle a facilité cette évolution qui a accéléré les transactions financières au point de les rendre impossibles à appréhender par l'homme. L'illusion brownienne est en phase de transformer les humains en machines… La titrisation à grande échelle, facilitée par les progrès techniques a estompé la dimension de responsabilité humaine du métier de banquier: se sent-on responsable d'un crédit dont le risque a été distribué sur une longue chaîne d'acteurs, au point où l'on ne sait même plus qui couvre quoi? La financiarisation générale de l'économie tend à créer de toutes pièces des marchés de plus en plus artificiels. Tous ces effets sont aggravés par une représentation dans laquelle les acteurs humains, assimilés à des automates rationnels, perdent leur substance. Cela a des conséquences majeures pour la réflexion éthique, réactualisée par la crise. Un automate est-il responsable? Peut-il être soumis à des interdits? » (Ch. Walter, M. de Pracontal, Le virus B. Crise financière et mathématiques, Paris, Seuil, 2009, pp.114-115).
On ne peut pas ne pas communiquer (Watzlawick, 1967). Si cet acte paraît anodin, sa compréhension est plus complexe. Dans un contexte d'interaction homme-robot, la communication entre les deux interlocuteurs révèle une inconnue : la communication du robot qui est une boîte vide a priori. Concernant la communication entre les humains, Grandgeorge et al (2011) indique que « si l'identité proposée par l'individu A (e.g. statut, but, …dans l'interaction) est conforme à l'identité représentée de A, et réciproquement pour ces deux identités de l'individu B, nous pouvons alors parler d'intercom-préhension. » Mais est-ce qu'un humain attend vraiment d'un robot une communication similaire à la sienne ? La réponse à cette question est un pas fondamental vers l'intercompréhension puisqu'elle ne peut exister que si l'être humain perçoit correctement les signaux du robot. Pour comprendre comment le robot est perçu par l'homme, deux études ont été réalisées. Ces deux expérimentations avaient pour objectif de déterminer la place du geste dans la communication du robot d'une part, et l'acceptabilité du robot
« Vivre avec les robots. Essai sur l’empathie artificielle » (Intellectica, n°66 - 2016/2)
La co-présence des robots commence à être une réalité. Dans cet ouvrage qui leur est consacré, Paul Dumouchel et Luisa Damiano analysent les points cruciaux des relations avec ces créatures artificielles dotées de compétences sociales. Au contraire des autres objets techniques omniprésents mais le plus souvent considérés comme invisibles, conçus pour fonctionner dans un environnement façonné, contrôlé et occupé par l’homme, les robots sont les nouveaux acteurs d’une transformation technique, sociale et culturelle. Cet ouvrage est une introduction à ce projet de co-évolution, d’où serait susceptible de surgir de nouvelles formes de socialité, l’empathie artificielle étant un enjeu majeur de leur rôle annoncé.
2015
La communication des emotions s'effectue naturellement par le biais de differentes modalites, comme par exemple les expressions faciales et le toucher. L'informatique affective cherche a integrer la composante emotionnelle dans les interactions homme-machine. Cependant, le toucher, qui est un puissant vecteur d'emotions, reste peu exploite. L'objectif de cette these est d'etudier les parametres qui influencent l'expression et la perception des emotions dans la modalite kinesthesique dans un contexte d'interaction homme-machine. Dans un premier temps, cette these considere l'expression kinesthesique liee a la perception physique de forces et de mouvements d'un ensemble d'emotions actees semantiquement proches. Sur la base des resultats de cette premiere etude, un couplage des expressions kinesthesiques typiques de differentes emotions avec des expressions faciales exprimees par un avatar est propose afin d'etudier l'influence de la moda...