Le rôle d’Alice Bally dans l’édition italienne du Cours de linguistique générale (original) (raw)
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Charles Bally, l'apprentissage des langues et le Cadre Européen
2013
La position de Ch. Bally sur l'apprentissage des langues étrangères n'apparaît pas, de prime abord, aussi favorable qu'on aurait pu le croire. Il semble même aller à l'encontre des buts affichés par le Conseil de l'Europe de dépasser les préjugés sur les langues étrangères et de favoriser la mobilité des personnes dans l'espace européen Toutefois, on ne saurait accuser Bally de ne pas se préoccuper de la langue du voisin, pour reprendre l'expression de Comenius. Ce qui va intéresser Bally est le contraste avec d'autres langues, la prise de conscience de ce que sont les moyens linguistiques mis en oeuvre dans le maniement de n'importe quelle langue et le dépassement de la mystique linguistique. Dès lors on ne peut que penser que Bally aurait largement souscrit à ce qui est décrit dans le Cadre européen, et même qu'il a pu en être un précurseur sur bien des aspects.
P. Guberina et Ch. Bally, une vision globalisante et dynamique du langage
Petar Guberina est l’un des rares linguistes à reconnaître explicitement avoir puisé son inspiration dans l’enseignement de Charles Bally. La langue parlée constitue le domaine que privilégient Charles Bally et Petar Guberina. Tous deux mettent en valeur l’oralité des phénomènes discursifs, l’étude de la langue dans son usage quotidien ainsi que la synergie entre l´affectif, le cognitif et la vie réelle dans l’expression. La mise en valeur de l’affectivité et l’intérêt pour les faits de style les amènent à annoncer des sujets tels que la subjectivité dans le langage, les phénomènes de l’énonciation, la problématique de la multimodalité de la parole et de la pluridimensionnalité sémantico-pragmatique du contenu. Par conséquent, ils s’ouvrent tous deux à la pluridiciplinarité. Nous nous proposons de présenter les points communs ainsi que les points de divergence entre la pensée de ces deux chercheurs à la fois fidèles à leurs prédécesseurs et riches en conceptions et points de vue nouveaux.
La traduction (version et thème) dans quelques manuels édités en Italie
1999
Quand on parle d'enseignement des langues vivantes et de « traduction », on pense inevitablement a ce qu'il est convenu d'appeler la methodologie traditionnelle, c'est-a-dire cette methodologie heritee de l'enseignement des .langues anciennes (latin et grec) fondee justement sur la methode dite « grammaire/traduction ». Vu la longue vie de cette facon d'enseigner, il m'a paru interessant d'etudier, dans le cadre de ce colloque, la place de la traduction dans les manuels edites en Italie dans ...
Les apprenants en classe de Fle sont généralement réticents face aux manifestations de la diatopie, trahissant ainsi un certain purisme linguistique et une vision monocentrique du français. Partant du constat que le français en Amérique du Nord présente des caractéristiques propres divergeant du reste de la francophonie, on a tenté d'analyser ici différents programmes ministériels et documents québécois traitant l'enseignement du français aux non francophones pour comprendre comment la variation diatopique est prise en compte dans la didactique de la langue. L'objectif final étant de comprendre en quoi la didactique du Fle en général peut s'enrichir de l'expérience québécoise dans la perspective de l'apprentissage des compétences sociolinguistiques.
Les langues d'Amelia Rosselli.
Revue critique de fixxion française contemporaine, 2011
Amelia Rosselli (Paris, 1930 ― Rome, 1996) a écrit des poèmes en italien, français et anglais. La critique italienne, inaugurée par Pasolini, a longtemps considéré le lapsus comme le principe fondamental de cette poésie. Mais les langues en présence sont régies par des principes historiques, linguistiques et stratégiques, selon un projet qui révèle une très forte conscience. Ainsi, le plurilinguisme est relié à la pluralité des dialectes italiens et au souvenir de l’idiolecte familial. Ces langues ont une incidence sur les choix génériques, formels et contribuent à l’invention de figures poétiques, en particulier des mots inventés. Enfin ces langues interviennent de façon cruciale dans la genèse des textes.
La philosophie du langage en Italie aujourd’hui
Rue Descartes, 2015
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Charles Bally précurseur d'une linguistique cognitive de l'énonciation
Synergies Espagne, 2013
Une lecture de Bally hors des filtres structuralistes et post saussuriens peut donner lieu à de nombreuses surprises. Partant d'une hypothèse longuement mûrie, nous proposons de dégager un argumentaire ballyen en faveur d'une linguistique cognitive -avant l'heure -de l'énonciation. En relisant sans hâte certains textes -pourtant largement discutés par bien des critiques -nous montrons comment Charles Bally a tenté d'ouvrir un espace théorique inédit sous l'appellation de « stylistique ». Nous confrontons quelques principes théoriques à des réflexions contemporaines en neurosciences cognitives (A. Damasio et J.-P. Changeux, en l'occurrence) et en théorie linguistique (N. Chomsky, notamment). Le concept d'actualisation servira de tremplin à une telle tentative.
La langue de la Chronique Universelle d’Isidore de Séville
In this paper, the scholar studies the most significant particularities in the morphology, syntax and semantic of Isidore of Seville’s Chronica Maiora (CPL 1205). In spite of some grammatical usages typical of the time, as plural nominative of the first declension in « as », prepositions « ad » and « in » with ablative indicating direction in the space, or adjectives « proprius » and « suus » meaning « omnis » and « totus », respectively, in general, the isidorian language is very close to classical Latin.