Architectures en pan de bois dans le pays rennais. Un patrimoine insoupçonné (original) (raw)
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2021 - Constructions en pan de bois chez les Gaulois - Archéologia n° 602
2021
Des recherches archéologiques récentes ont mis en lumière l’existence de constructions en pan de bois à la période gauloise. Bien connue pour l’époque médiévale et moderne, cette technique architecturale, couramment désignée par l’expression « maisons à colombages, aurait donc des origines plus anciennes. Son étude permet de dépasser les clichés habituels sur la construction en terre et bois des Gaulois et d’en savoir plus sur le fonctionnement complexe de leurs sociétés.
Revue belge d'archéologie et d'histoire de l'art, 82, 2013
In 2010-2011 the former beguinage of Anderlecht was the subject of an interdisciplin- ary research at the crossroads of history, architectural archaeology, dendro(chrono)logy and physical and botanical sciences. This research revealed the existence of a well preserved timber frame of the 15th century hidden in the present building of the late 17th century. This article aims, firstly, to place this beguinage in the context of similar institutions in our region, and secondly, to make a thorough study of the original building by focusing on the examination of the materials that were used, especially the wood. The results of this study reveal an exceptional witness to the vernacular architecture of the late Middle Ages and one of the oldest buildings of this type known to date in Belgium.
2017
Depuis la decennie 1970, qui a vu la publication de La maison alsacienne a colombage (Maurice Ruch, 1977) et du volume Alsace du Corpus d’architecture rurale (Marie-Noele Denis et Marie-Claude Groshens, 1978), aucun auteur n’avait pris le risque de consacrer a l’habitat en Alsace une vue generale. La parution de ce manuel correspond a un regain d’interet pour le sujet, en une periode ou le rythme des demolitions s’accelere. Ces dernieres trahissent une rupture generationnelle consommee, la po...
Age et à la Renaissance, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013, 449p. (Par Nathalie Pascarel). En architecture urbaine et rurale, les constructions en pan de bois, ou maisons à « colombage » de la fin du Moyen Age et du début de la Renaissance, sont des structures fragiles qui ont bien souvent été malmenées et relativement peu étudiées jusque dans les années 1980-1990, victimes d'incendies à répétition et d'un désintérêt patent de la part des
Le pan de bois de l'Anjou antérieur au xvi e siècle dans l'habitat seigneurial L e tuffeau, roche emblématique du Val de Loire, occulte l'utilisation d'une grande diversité des matériaux de construction mis à disposition par une géologie contrastée. Toutefois, en Anjou, le bois fut parfois choisi en remplacement ou en complément des roches locales y compris dans les secteurs où le tuffeau abonde. Les recherches de G. Carré et E. Litoux depuis les années 1990 sur l'habitat aristocratique médiéval ont révélé nombre de sites méconnus antérieurs à la seconde moitié du xve siècle. Ainsi c'est quelques soixante sites qui ont été à ce jour étudiés dont plus d'un tiers conserve des structures en bois. La grande reconstruction postérieure à la guerre de Cent Ans de ces manoirs n'a pas rejeté ce mode de construction. La présentation de quelques sites, dont plusieurs exemples ont bénéficié de dendrochronologie, montrera la variété des mises en oeuvre sur presque deux siècles. Hors du milieu urbain, le pan de bois existe tant dans les petits manoirs ruraux que dans les châteaux. Ces quelques cas font ressortir les disparitions qui ont eu lieu dans les siècles suivants avec la substitution du bois par de la pierre.
Le logis en pan-de-bois dans les villes du bassin de la Meuse moyenne (1450 – 1650)
Documents pour l'histoire des techniques, 2009
Documents pour l'histoire des techniques Nouvelle série 18 | 2 e semestre 2009 La numérisation du patrimoine technique Le logis en pan-de-bois dans les villes du bassin de la Meuse moyenne (1450-1650) Liège, Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, dossier de la CRMSF n° 12, 2008, 314 pages.