Hématome rétro-péritonéal consécutif à une envenimation vipérine: à propos d’un cas (original) (raw)
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Conduite à tenir devant un hématome rétro-péritonéal d’origine traumatique
Journal de Chirurgie, 2004
Conduite à tenir devant un hématome rétro-péritonéal d'origine traumatique S. Bageacu, D. Kaczmarek, J. Porcheron L'hématome rétro-péritonéal (HRP) d'origine traumatique peut être en rapport avec des lésions diverses : vasculaire, digestive, rénale, osseuse. Pour schématiser sa prise en charge, on divise la région rétro-péritonéale en trois zones. La zone I (centrale) s'étend depuis l'hiatus diaphragmatique de l'oesophage au promontoire sacré. La zone II (latérale) s'étend depuis le diaphragme jusqu'à l'aile iliaque. La zone III (pelvienne) correspond à la région sous-péritonéale pelvienne. Chez un traumatisé présentant un HRP l'indication d'une exploration chirurgicale en urgence est posée sur l'instabilité hémodynamique malgré la réanimation intensive. L'indication opératoire est guidée également par le type du traumatisme (contusion ou plaie) et la localisation de l'HRP. De même, l'ouverture d'un HRP découvert au cours d'une laparotomie, pour lésion associé ou instabilité hémodynamique, obéit à la même règle. L'exploration chirurgicale en urgence est indiquée systématiquement pour les HRP situés en région médiane sus-ombilicale (zone I) à la suite de traumatismes pénétrants. Les indications des autres HRP doivent s'appuyer sur une analyse tomodensitométrique en urgence voire d'une artériographie avec embolisation.
Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2012
a Service de re´animation me´dicale, hôpital militaire d'instruction Mohammed V, Rabat, Maroc b Service de me´decine interne B, hôpital militaire, d'instruction Mohammed V, Rabat, Maroc c Pôle anesthe´sie-re´animation thorax exploration, groupe hospitalier Cochin-Broca-Hôtel-Dieu, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679 Paris cedex 14, France
Embolie pulmonaire dans les suites d’une envenimation grave par une vipère marocaine
Bulletin de la Société de pathologie exotique, 2012
L'héparinothérapie, largement utilisée pour le traitement des syndromes vipérins il y a une trentaine d'années, est désormais contre-indiquée à leur phase aiguë, hémorragique. Nous rapportons un cas d'embolie pulmonaire, situation rare au décours des envenimations vipérines. Par l'intermédiaire de ce cas clinique, nous discutons les liens physiopathologiques entre envenimation et maladie thromboembolique d'une part et, d'autre part, la place de l'héparinothérapie prophylactique, non pas pendant la phase aiguë, mais à son décours, lorsque le syndrome hémorragique a laissé la place à un syndrome inflammatoire, à une augmentation de la fibrinogénémie et à des plaquettes qui sont alors prothrombotiques.
Kyste de la vésicule séminale: à propos d’un cas
The Pan African medical journal, 2016
Nous rapportons le cas d'un patient présentant un kyste de la vésicule séminale droite symptomatique. Au terme du bilan (échographie pelvienne et endo-rectale, tomodensitométrie abdomino-pelvienne et l'imagerie par résonance magnétique), le patient était opéré et bénéficiait d'une ablation du kyste. A la lumière de cette observation, l'épidémiologie, le diagnostic et les options thérapeutiques sont discutés.
Les envenimations vipérines en Guyane française
Annales françaises de médecine d’urgence, 2021
L’OMS classe l’envenimation vipérine comme pathologie négligée. Elle représente un problème de santé publique associé à des taux de mortalité et de morbidité importants. Notre objectif est de faire une mise au point sur les données récentes de la littérature sur l’épidémiologie et la prise en charge de l’envenimation vipérine en Guyane française. La Guyane est un département français presque entièrement recouvert par une forêt tropicale. Elle abrite une herpétofaune très riche comportant notamment les espèces du genre Bothrops (famille des Viperidae) qui provoquent le plus grand nombre de morsures et d’envenimations. La gestion des envenimations vipérines représente un défi de santé publique. En effet, la plupart des envenimations se produisent dans des zones rurales éloignées où l’accès aux soins est le plus compliqué, avec la présence d’un personnel médical peu formé à la prise en charge et l’indisponibilité de l’antivenin, ce qui constitue une véritable perte de chance pour les p...
Hématome hépatique néonatal: à propos d’un cas
Pan African Medical Journal, 2017
L'hématome hépatique est une affection méconnue, peut être gravissime et son diagnostic se fait souvent lors de l'autopsie périnatale. Devant une symptomatologie clinique, souvent, non spécifique et un tableau biologique retardé, le diagnostic est basé essentiellement sur l'échographie et le traitement est souvent conservateur. Nous rapportons un cas d'hématome hépatique chez un nouveau-né à terme, asymptomatique dans un contexte de traumatisme obstétrical.
Hématome vulvaire massif du post-partum: à propos d’un cas à l’Hôpital Central de Yaoundé (Cameroun)
Pan African Medical Journal, 2014
Les hématomes puerpéraux sont une cause rare d'hémorragie du post partum. Leur prise en charge adéquate nécessite une compétence et un plateau technique particulier. A notre connaissance, aucun cas n'a été publié au Cameroun. Nous rapportons le cas d'une femme de 37 ans, G3P2013, référée d'un dispensaire vers la maternité de l'hôpital Central de Yaoundé, en état de choc hémorragique survenu une heure après un accouchement facilité par des manoeuvres digitales de dilatation vaginale. Elle a été prise en charge chirurgicalement pour un hématome vulvaire expansif. Ce cas nous permet d'attirer l'attention des praticiens sur la gravité et la singularité de cette pathologie hautement morbide qui pourrait être due à des manoeuvres de dilatation digitale du vagin pendant le travail.
À propos de trois observations d’envenimations vipérines graves au Maroc
Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2008
Les morsures de vipères sont responsables d'une forte mortalité en Afrique. Les problèmes rencontrés pour la prise en charge précoce des victimes sont très nombreux. Trois observations marocaines typiques de syndromes vipérins graves (oedème rapidement extensif, nécrose, choc hémorragique) sont présentées. La mortalité globale de ces morsures est de 4 %. Au Maghreb, les syndromes vipérins sont le fait de la vipère Lébétine (Vipera lebetina), la vipère à cornes ou vipère des sables (Cerastes cerastes), parfois Bitis ou Echis sp. Alors que l'immunothérapie reste efficace sur les hémorragies, même lorsqu'elle est administrée tardivement, le décès est inéluctable dans les formes graves, hémorragiques et si l'antivenin n'est pas administré ou s'il ne l'est qu'au stade de la défaillance multiviscérale. L'héparine est contre-indiquée au stade aigu, mais à distance de la morsure, la persistance du syndrome inflammatoire peut être à l'origine d'une phlébite ou d'une embolie pulmonaire. Le plasma frais congelé et les corticoïdes sont inefficaces et inutiles. Les signes de gravité sont un oedème rapidement extensif et des manifestations systémiques, en particulier hémorragiques. La gravité de l'envenimation est liée aux difficultés d'accès aux centres de soins, au recours à la médecine traditionnelle pour plus de la moitié des victimes, au manque de formation du personnel soignant, enfin et surtout, au manque de sérum antivenimeux qui n'est pas à la portée des prescripteurs aux lieux et moments voulus. Malgré son coût et des risques allergiques devenus rares avec les sérums actuels, l'immunothérapie, seule arme efficace face aux enzymes protéolytiques du venin, doit faire partie des médicaments d'urgence indispensables.