Les rythmes du bâtiment (original) (raw)
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Terrain, 1992
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La hiérarchie des rythmes dans l’accélération
Opium Philosophie, 2019
Réflexion sur les effets de l’accélération technique et sociale sur notre attention : la cadence du système semble incompatible avec le rythme de l’attention. Comment ces effets se manifestent-ils, quelles conséquences pour notre attention ?
Cet essai invite à réfléchir à l'existence de rythmes indisciplinés, c'est-à-dire les manières de fluer personnelles qui entrent en tension avec la tonalité d'une situation donnée et induisent une recomposition du rythme collectif. Cet article questionne les différents dispositifs de l'aménagement urbain qui imposent un rythme et permettent une « mise en cadence » des mobilités et de l'expérience ou, au contraire, offrent des appuis à la performance de rythmes dissonants, alternatifs. Dans la première partie de l'article, les rythmes induits et les rythmes indisciplinés sont observés au travers de trois modalités d'induction du rythme collectif : le rythme induit par le flux de mobilité, le rythme induit par le croisement des modes, le rythme d'ouverture et de fermeture temporaire d'un territoire à certains modes de mobilité et d'immobilité. Dans la seconde partie de l'article, les causes, l'expérience et la légitimité des rythmes indi...
Voix & Images, 1991
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Les rythmes de l'intersubjectivité
Spirale, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-spirale-2007-4-page-47.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. It doesn't mean a thing if it ain't got that swing. Duke Ellington (1932) Qu'est-ce que le swing ? C'est avant tout un rythme qui entraîne, qui se loge dans le corps (dans les pieds, les doigts, les hanches, la tête), et le met en mouvement. Pour les spécialistes du jazz, musiciens et musicologues, le swing reste mystérieux. Il est évanescent ; un morceau l'a ou ne l'a pas selon que les musiciens s'entendent ou pas à cette occasion-là. Le swing n'est pas tant un rythme qu'une organisation dynamique du temps toujours en mouvement, ce que l'ethnomusicologue Charles Keil (1994) appelle une « poussée vitale ». Le swing donne sens à la musique. Un morceau de jazz qui ne swingue pas ne raconte rien, n'a pas de direction. Duke Ellington connaît bien les caprices du swing, même s'il en a été l'un des plus grands maîtres. Mais venons-en au bébé. Nous savons depuis longtemps maintenant que le bébé est avide de rencontres dès la naissance et qu'il apprend vite à impliquer tout son corps pour signaler son intérêt pour l'autre. À la naissance il se tourne vers la voix humaine, recherche sa source.
Manifeste pour une politique des rythmes, 2021
Linguistique, poétique et politique du rythme. On ne peut que constater la polysémie du terme « rythme » et la grande quantité de domaines dans lesquels il est utilisé. En premier lieu, il se réfère à la répétition périodique (de nature physique, auditive ou visuelle) d'un phénomène naturel (rythme des heures, des jours, des saisons, des vagues…). Le rythme présente également une dimension physiologique, se référant à des phénomènes périodiques qui caractérisent des processus vitaux (rythme alimentaire, du sommeil, cardiaque, respiratoire, pulmonaire, cérébral). Outre ces définitions qui relèvent du domaine naturel, le rythme peut-être de l'ordre de l'artefact et acquiert ainsi une dimension éminemment esthétique : on parle du rythme au sens musical, ou du rythme tel qu'il se manifeste par la répétition périodique des accents métriques dans la poésie, par l'enchaînement et la cadence des événements et des étapes de l'action dans un roman ou une pièce théâtrale. Mais le rythme est un élément qui intervient également dans l'appréciation esthétique de la peinture, la sculpture, l'architecture (agencements des lignes, des masses, des couleurs, des éléments décoratifs d'un bâtiment) ou de l'image cinématographique (rythme du montage). On parle, pour finir, de rythme au niveau de l'expérience vécue (rythme de vie, de travail, des loisirs ; progression, accélération, ralentissement du rythme, changement de rythme). La difficulté consiste à saisir les éléments qui constituent l'unité de sens de ce terme, au-delà de la grande quantité de domaines hétérogènes dans lesquels on l'utilise. Dans ce débat classique sur la spécificité du rythme, on s'appuie sur la contribution essentielle d'Emile Benveniste ne renvoie donc pas à l'idée de mesure ou de cadence régulière mais à une "manière de fluer"
Le rythme qui vient des syllabes
Revista Acta Semiotica
Cet article examine la théorie syllabique de Ferdinand de Saussure comme une sorte de « maquette » qui, construite sur le plan de l’expression, permet de réfléchir sur le rôle de l’accent sur le plan du contenu du langage. Pour ce faire, on conçoit un accent ralenti, composé de plusieurs paliers d’augmentation et de diminution de tonicité, qui expriment en quelque sorte le rythme régulier — sujet à des accidents paradoxaux — du sens humain. C’est donc un accent analytique, puisqu’il peut être subdivisé et examiné dans chacune de ces étapes graduelles qui servent de référence à notre appréciation incessante des phénomènes quotidiens. Ce travail est fondé sur des principes formulés par la sémiotique tensive actuelle.
Les rythmes de travail hors norme
Economie et statistique, 1999
Les rythmes de travail hors norme. Travailler sept ou huit heures par jour, du lundi au vendredi et aux mêmes horaires toute l'année, demeure encore la norme. Cependant, trois actifs sur dix ont connu, en 1 995, un rythme de travail autre : irrégularité des jours ou, des horaires de travail, avec ou sans rythme hebdomadaire. Les non-salariés, même s'ils l'ont plus souvent choisi, sont plus nombreux à travailler irrégulièrement. Le rythme de travail des salariés, s'il n'est pas identique chaque semaine, peut être cyclique. Cette organisation du travail prend différentes formes (2x8, 3x8 ou autres) et : nécessite souvent de travailler à des horaires atypiques (samedi, dimanche, de nuit). Elle se rencontre plus fréquemment dans l'industrie, où plus d'un salarié sur cinq y est soumis. Les employés des services de santé sont aussi particulièrement astreints aux rythmes cycliques. Les entreprises ainsi organisées offrent peu de souplesse, au quotidien, à leurs salariés (aménagement; d'horaires complexes, vacances planifiées). Les salariés « irréguliers » sont deux fois plus nombreux que les « cycliques » et se retrouvent dans des activités aussi variées que professions commerciales/transporteurs routiers, officiers de l'armée et de gendarmerie ou cadres d'entreprise. Sous leurs formes extrêmes les rythmes irréguliers concernent plus souvent les jeunes entrant dans la vie active. Zusammenfassung Die Arbeitsrhythmen auBerhalb der Norm Das ganze Jahr ûber von montags bis freitags tàglich sieben oder acht Stunden arbeiten ist bislang noch die Norm. Drei von zehn Erwerbstàtigen hatten 1995 jedoch einen anderen Arbeitsrhythmus: unregelmàBige tàglich , oder wôchentliche Arbeitszeiten, ohne oder mit einem festen wôchentlichen Rhythmus. Die Selbstàndigen-arbeiten ôfter unregelmâBig, auch wenn sie einen solchen : Arbeitsrhythmus in den meisten Fallen selbst gewàhlt , haben. Wenn der Arbeitsrhythmus nicht jede Woche identisch ist, kann er zyklisch sein. Diese Arbeitsorganisation kann-, verschiedene Formen (Zwei-, Drei-Schichtendienst oder sonstige Formen) annehmen und hat oftmals zur Folge, daB an atypischen Uhrzeiten (samstags, sonntags... nachts) gearbeitet werden muB. Sie ist hâufiger in der Industrie anzutreffen, wo mehr als jeder funfte Arbeitnehmer davon betroffen ist. Insbesondere die Angestellten im Gesundheitswesen unterliegen diesen-zyklischen Rhythmen. Die Unternehmen mit einer solchen Arbeitsorganisation lassen ihren Arbeitnehmern im. tâglichen Leben nur wenig Gestaltungsmoglichkeiten (komplexe Zeiteinteilung, Urlaubsplanung). Es gibt zweimal mehr «unregelmàBige» Arbeitnehmer als «zyklische»; sie sind in den verschiedensten Tàtigkeitsbereichenanzutreffen:Handel, StraBentransport, Armee-und Gendarmerieoffiziere oder Fùhrungskrâfte in den Unternehmen. Die Jugendlichen, die in das Erwerbsleben eintreten, sind ôfter von den extremsten Formen der unregelmàBigen Arbeitsrhythmen betroffen.