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Inédit aux fins d’autoportrait

2005

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'

Georges Didi-Huberman - S'involuer dans les images

historien de l'art : la réflexion qu'il mène sur les modèles théoriques qui ont façonné sa discipline tout au long de son histoire ; l'étude d'artistes, passés ou contemporains, l'examen d'opérations, artistiques ou pas, qui bouleversent ou relancent ces modèles par lesquels se définit notre expérience des images. Il s'agit à la fois de se démarquer de certaines approches, certes grandioses et incontournables -la croyance en un progrès du style chez Vasari, la constitution d'un savoir iconologique chez Panofsky -, et de poursuivre, positivement, une démarche plus inquiète, moins globalisante, soucieuse d'accompagner l'inconnu sensible auquel nous vouent une oeuvre, un objet, une trace : l'ouverture, comme chez Carl Einstein, de l'histoire de l'art à des éléments qui ne lui appartiennent pas forcément, l'agencement rigoureux, comme chez Warburg, de représentations que plusieurs siècles séparent.

Croire (encore) à la photographie

1999

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Apprendre à entrer ?

Agôn. Revue des arts de la scène

Il y a une chose qui me frappe, qui a été reprise lors du travail avec Robert Cantarella 1 et que notre prof de corps, Karim Troussi nous dit, c'est le fait que la concentration, loin d'être autour de notre centre, comme c'est le cas dans nos sociétés occidentales, devrait en fait être une mise en disponibilité, une ouverture aux autres. Il faut que chacun ait conscience de ce que les autres font. Si tu n'es pas Apprendre à entrer ?

L’entrée en scène au cinéma

Agôn. Revue des arts de la scène

Questionner l'« entrée en scène » au cinéma nécessite que l'on s'intéresse d'une part à ce que peut être une « entrée » (ses natures, ses fonctions), et d'autre part à ce que recouvre la notion de « scène », notion que l'on a d'ailleurs tendance à confronter immédiatement à celle du théâtre, l'intérêt résidant alors dans l'analyse des rapprochements comme des distinctions possibles entre les deux arts. De toute évidence, l'entrée est d'abord celle d'un acteur, d'un personnage, d'un corps, d'une figure (in)humaine. Cela semble aller de soi. Mais il faut également envisager le terme dans son acception la plus large, soit dans la manière dont l'entrée peut inviter le spectateur au récit, l'inviter à prendre place dans la fiction et ce, par tous les moyens que le cinéma peut mobiliser en tant que langage et forme artistique. Cette entrée, généralement visuelle, peut être aussi sonore (comme souvent chez Max Ophuls 1). Elle peut être apodictique comme allégorique ou même métaphorique. Et souvent, lorsqu'on parle d'entrée, on pense à l'installation, à la présentation (des lieux, des personnages, de ce qui fondera l'action première du récit), au commencement (l'incipit soit le début d'un film qui correspondra ou non au début d'une histoire). Mais on pense aussi et surtout à l'arrivée, au surgissement, au dévoilement et ce, à l'échelle du récit tout entier et non plus seulement à son seul démarrage. Dans nombre de films, les personnages ne cessent d'entrer avant ou après être sortis du champ, de l'image, du récit (nous reviendrons sur ces possibilités qui font la richesse du « problème » que pose singulièrement le cinéma). Leurs déplacements multiples sont au coeur des enjeux stratégiques propres à la mise en scène élaborée par certains cinéastes, dont Jean Renoir, Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi pour ne citer qu'eux. 1 Cf. texte de Philippe Roger, « Un cinéma radiophonique : l'entrée en scène sonore chez Max Ophuls », in présent numéro de la revue Agôn. Notons que Philippe Roger a déjà consacré un texte sur l'entrée en scène dans le cinéma de Max Ophuls : « L'« entrée » en scène chez Max Ophuls », in André Gardies, Jacques Gerstenkorn, Christine Hamon-Sirejols (dir.), Cinéma et théâtralité, Lyon, Aléas, 1994, pp. 93-100. Cet écrit s'intéressait déjà en partie à la question du son, question devenue centrale dans ce le texte proposé dans ce numéro.

Entrée Dans La Modernité

Classiques des sciences sociales., 2004

Botaniste et ethnologue, fils d'ingénieur, né à Saint-Lambert. Études à l'Université de Montréal et à l'Université Cornell. Professeur à l'Université de Montréal, sousdirecteur du Jardin botanique de Montréal et directeur du Musée de l'Homme d'Ottawa. Auteur de l'essai L'Hérédité de l'homme (1945).

Entrer dans la vie

Sciences Humaines, 2008

Comment entre-t-on dans la vie active ? En Europe, les modes d’insertion des jeunes diplômés diffèrent selon les pays, en fonction des politiques éducatives et du lien formation-emploi, mais aussi de normes plus culturelles définissant l’âge légitime de l’indépendance. Coup de projecteur sur les trajectoires de quelques jeunes Européens qui entrent dans la vie active en ce début du XXIe siècle.