[PDF full text] Le rôle des femmes dans un syndicat britannique dans les années 1980 et 1990 (original) (raw)
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Les syndicats espagnols et le travail industriel des femmes (1872-1913)
in: Eva Tilly (coord.), Genre et identités en Espagne du Moyen Âge à nos jours. Un plaidoyer pour la sororité. Paris : Indigo & Côté-femmes éd., 2020
Au cours du XIXe s. le travail des femmes dans l’industrie est devenu de plus en plus fréquent, y compris dans des métiers plutôt réservés aux hommes. En Espagne, les anarchistes ont développé un discours sur l’émancipation féminine, mais le mouvement ouvrier a été presque aussi réticent à promouvoir la syndicalisation féminine qu’il ne l’était au travail des femmes dans les usines. Nous confrontons ici les décisions contradictoires des congrès, quelques articles de la presse ouvrière qui le sont tout autant et la réalité de terrain dans le secteur de la chaussure à Barcelone avant 1914, où l’on observe une mise sous tutelle masculine des ouvrières.
Travail Genre et Sociétés, 2013
Depuis les années 1970, les syndicats anglais se sont impliqués dans différentes formes de mobilisation juridique visant l’obtention de l’égalité salariale, via notamment l'accompagnement de plaignantes saisissant les tribunaux. Cet engagement dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes serait-il la conséquence directe de la féminisation des adhérent.e.s et des politiques de mixité des syndicats ? Fondé sur une enquête croisant des entretiens avec les principaux acteurs de cette mobilisation et des documents d'archives, cet article insiste tout d'abord sur l’influence des grèves de femmes et des groupes féministes dans l’obtention d’une législation en 1970 et sur l’importance de la stratégie judiciaire menée par une agence non-gouvernementale, l’Equal Opportunities Commission, dans l’évolution et l'application du droit anglais dans les années 80. Cette enquête met ensuite l'accent sur le rôle de certains hommes, syndicalistes ou avocats engagés, qui dans les années 1990 se saisissent du droit anti-discriminatoire afin de lutter contre les politiques de restructurations menées par les gouvernements conservateurs et de syndiquer dans les services - publics et privés -. Cette mobilisation juridique n'a cependant que faiblement modifié les pratiques conventionnelles discriminantes, cautionnées par des négociateurs syndicaux (hommes). De plus en plus nombreuses au sommet et à la base des syndicats, les femmes peinent en effet à peser dans les instances de négociation collective décentralisées, face à des employeurs récalcitrants, dans un contexte de dérégulation du marché du travail anglais.
Les femmes et le monde du travail en Grande Bretagne, thèse
2012
thèse complète en HIstoire Contemporaine sur Les femmes et le monde du travail en Grande Bretagne de la fin du XIXème siècle au début du XXIème siècle, sous la direction du Professeur Dominque Barjotde l'Université Paris Sorbonne Paris IV, terminée en 2012
Chômage en France et en Grande-Bretagne, 1990-2000 : la situation spécifique des femmes
Revue française de civilisation britannique
De prime abord, tout semble distinguer le chômage des femmes en France de celui des femmes en Grande-Bretagne : leurs taux déjà, sensiblement plus élevés en France qu'en Grande-Bretagne-sur la période qui nous intéresse, ils sont passés de 11,1 % en 1990 à 11,5 % en 2000 en France, contre respectivement 6,5 % et 4,8 % en Grande-Bretagne ; les différentiels hommes/femmes ensuite-en France, les femmes enregistrent des chiffres de chômage bien plus élevés que les hommes (ainsi en 2000, en France, 11,1 % de femmes étaient au chômage, contre 8,4 % d'hommes), alors que c'est l'inverse en Grande-Bretagne (respectivement 4,8 % et 6,1 %). Ces premières constatations incitent certains observateurs à conclure, un peu trop vite cependant, que les femmes subiraient une discrimination sur le marché du travail en France alors qu'elles seraient favorisées en Grande-Bretagne. Une analyse plus poussée de la situation des femmes sur le marché du travail en France et en Grande-Bretagne rend compte de points communs bien plus significatifs que les premières statistiques citées plus haut, et fait converger ces données vers l'idée d'une grande précarité de la situation des femmes sur le marché du travail, en France comme en Grande-Bretagne. Au nombre de ces éléments communs on peut tout d'abord compter un maquillage statistique qui, dans les deux pays, amoindrit considérablement les chiffres du chômage enregistrés par les femmes, et, on le verra, de façon plus importante encore en Grande-Bretagne qu'en France ; viennent ensuite les facteurs économiques invoqués pour expliquer un plus grand chômage féminin en France ou un moindre chômage des femmes en Grande-Bretagne : le développement du travail atypique pour les femmes (et notamment le travail à temps partiel) ou encore la ségrégation professionnelle qu'elles rencontrent, c'est-à-dire leur concentration dans un certain nombre de métiers ou de branches d'activités restreints. Il sera intéressant de
Revue d'économie politique, 2009
Les lois Roudy (1983) et Génisson(2001), relatives à la discrimination, devraient produire leurs effets et réduire progressivement la discrimination salariale à l'encontre des femmes. Nous réalisons une étude sur l'année 2002, qui permet de voir si la situation a évolué sur la décennie 1992-2002. Nous examinons le salaire horaire total, qui inclut les heures supplémentaires et les primes. Nous ne trouvons aucun effet significatif de réduction de la discrimination salariale à l'encontre des femmes en présence d'une délégation syndicale.