Coléoptères, poux et puces subfossiles provenant d’habitats de chasseurs-cueilleurs (original) (raw)

Contribution à la connaissance des Coléoptères de l’étang « Tête de Bœuf » (Lussat, Creuse, FRANCE)

2017

RÉSUMÉ Au cours de ce premier inventaire des Coléoptères de l’étang Tête de Bœuf (Lussat, 23), ce sont au total 87 espèces qui ont été recensées, certaines d’entre elles présentant une haute valeur patrimoniale. Le peuplement entomologique observé est riche et original, tant pour les espèces des milieux aquatiques que pour celles des boisements anciens, et confirme d’une part l’intégrité des habitats naturels, et, d’autre part, l’importance du site en tant que réservoir de biodiversité.

Proposition de protocoles pour la surveillance de l’état de conservation de sept coléoptères saproxyliques de la Directive Habitats-Faune-Flore

Naturae

La Directive Habitats-Faune-Flore (DHFF) prévoit un suivi dans le temps de l’état de conservation des espèces d’intérêt communautaire. En France, cette surveillance reste peu développée pour les invertébrés. Des protocoles nationaux sont proposés pour sept espèces de coléoptères saproxyliques rares ou à caractère « parapluie » : Stephanopachys linearis (Kugelann, 1792) et Stephanopachys substriatus (Paykull, 1800) (Bostrichidae), Cerambyx cerdo Linnaeus, 1758 et Rosalia alpina (Linnaeus, 1758) (Cerambycidae), Osmoderma eremita (Scopoli, 1763) (Trichiinae), Limoniscus violaceus (P.W.J. Müller,1821) (Elateridae) et Rhysodes sulcatus (Fabricius, 1787) (Rhysodinae). La DHFF définit quatre paramètres d’état de conservation : l’aire de répartition, la taille des populations, l’habitat d’espèce et les perspectives futures. À partir de la littérature sur l’écologie et la conservation de ces espèces et de l’expertise des auteurs sur les populations françaises, la réflexion a porté sur des pr...

Vulnérabilité des cossettes issues de quelques cultivars d’igname à l’attaque de Dinoderus porcellus Lesne (Coleoptera: Bostrichidae) en conditions de laboratoire

International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2015

Dinoderus porcellus Lesne a été récemment identifié comme un véritable ravageur des stocks de cossettes d'igname en Afrique de l'Ouest. En conséquence, plusieurs méthodes de lutte ont été testées ou envisagées contre ce ravageur et comprennent, entre autres, l'utilisation des cultivars d'ignames résistants à l'insecte. Dans la présente étude, le comportement de quatre lots de cossettes issues des quatre cultivars d'igname suivants : Otoukpanan, Singor, Kprakpra et Portchahabim face à D. porcellus a été observé et comparé. Cette série d'études a porté sur : (1) la préférence de D. porcellus pour l'un ou l'autre des quatre cultivars; (2) la vitesse de développement et le taux d'émergence de D. porcellus sur ces différents cultivars d'igname, et (3) leur susceptibilité à travers les dégâts et l'effectif de la progéniture de D. porcellus enregistrés sur chacun d'eux. Nos résultats ont montré : que D. porcellus a une préférence marquée pour les cossettes de Otoukpanan suivi de Singor, Portchahabim et enfin Kprakpra ; qu'il s'est développé plus rapidement sur Otoukpanan suivi de Singor, Portchahabim et Kprakpra ; et qu'il a causé le plus de dégâts sur Otoukpanan sur lequel sa progéniture a été également la plus abondante. Portchahabim et Singor ont été les cultivars les moins attaqués du lot ; de plus, aucune progéniture n'a été enregistrée sur Portchahabim. Ainsi donc, les cultivars Singor et Portchahabim ont été les moins vulnérables aux attaques de D. porcellus et devraient être privilégiés dans la préparation des cossettes.

Bilan des connaissances, inventaires 2016 et cartographie de cinq coléoptères saproxyliques d’intérêt communautaire dans les sites Natura 2000 de la région PACA

2017

Bilan des connaissances, inventaire et cartographie de 5 coléoptères DH2 en région PACA-2017-5-1 Protocole d'étude 1.1 Recherche et analyse des données pré-existantes Dans le cadre de la présente étude, la recherche de données préexistantes a systématiquement consisté en :-Une recherche bibliographique (littérature spécialisée),-Une extraction des données stockées dans la base SILENE (DREAL / CEN PACA), base bénéficiant d'échanges avec les bases INPN et SAPROX,-Une sollicitation des coléoptéristes, naturalistes et conservateurs de Musées susceptibles d'avoir produit ou d'avoir connaissance de données complémentaires. Au total, 135 personnes ou organismes ont été sollicités (cf tableau de suivi de l'audit en annexe). Cas particuliers : *Stephanopachys linearis et S. substriatus : depuis la synthèse nationale de BRUSTEL & al (2013), une veille active sur les éventuelles nouvelles observations a été mise en place, et déjà valorisée dans le cadre d'une synthèse régionale récente menée en 2015 (BRAUD & al, 2016). Courant 2016, une nouvelle observation de S. substriatus dans le Queyras, par Cyrille Van Meer, a ainsi été recueillie. *Limoniscus violaceus : de même, depuis les articles de GOUIX & al (2013), une veille active sur les nouvelles observations nationales a été mise en place. *Rosalia alpina : une enquête nationale (sciences participatives) est menée actuellement par l'OPIE national, et a permis le recueil de 22 observations complémentaires à notre audit. 1.2 Analyse cartographique Outre la cartographie de la distribution avérée des espèces, nous avons défini des aires de distribution « théoriques » et « potentielles ». Selon la DREAL PACA (Cahier des Charges Inventaires Biologiques), l'aire de distribution théorique correspond à la distribution des habitats favorables. Cette démarche est affinée en définissant une aire de distribution potentielle, consistant à identifier les secteurs à forte potentialité de présence, du fait de la concordance de divers paramètres appréciés à dire d'expert (présence de stations actuelles ou historiques à proximité, de vieilles forêts, etc.). 1.2.1 Données avérées de distribution en PACA et au sein du réseau de sites Natura 2000 Les données recueillies sont représentées en distinguant les données « anciennes » (antérieures à 2000) méritant d'être actualisées. De même nous distinguons les données à géolocalisations précises (coordonnées géographiques fines, description à l'échelle du lieu-dit, etc.) et imprécises (simples indications d'une commune, d'un massif forestier sans plus de précision). Certaines données ont été traitées à part (exclues de l'évaluation des aires de distribution), s'agissant d'insectes dont nous savons ou suspectons fortement qu'ils ont été transportés dans des buches de bois de chauffage. Il s'agit en particulier d'observations de Rosalie des Alpes : à Saint-Maximin (in coll. Crépin au MHN Nice), et à La Motte-du-Caire (par D. Riez en 2012). Enfin, dans le cas du Pique-prune, les stations éteintes ou présumées éteintes ont été indiquées comme telles. 1.2.2 Evaluation de la distribution théorique au sein du réseau de sites Natura 2000 L'aire de distribution théorique est obtenue en croisant les paramètres d'habitats favorables à l'espèce et la tranche d'altitude dans laquelle elle est connue en région PACA. Les Stéphanopachys (Stephanopachys linearis et S. substriatus) Les deux espèces sont traitées avec les mêmes paramètres, puisque dans l'état actuel des connaissances, leurs écologies semblent similaires en France (mêmes essences-hôtes, sans que d'éventuelles préférences aient pour l'instant été détectées). Expérimentation de la création d'un micro-habitat attractif, par soulèvement d'écorce de mélèze, sur le site « Montagne de Val-Haut-Clues de Barles-Clues de Verdaches »

Caractérisation et dynamique des peuplements de puces de la faune sauvage et domestique : impact sur la santé

Entomologie Faunistique Faunistic Entomology, 2014

Notre étude sur les Siphonaptères des animaux sauvages et domestiques de la région d'Annaba (Nord-Est algérien) a révélé la présence de 4 espèces appartenant à trois genres (Ctenocephalides felis (Bouché 1835), Ctenocephalides canis (Curtis 1826), Xenopsylla cheopis (Rothschild 1903), Archaeopsylla erinacei (Bouché 1835)). En plus, une enquête épidémiologique a été réalisée afin de nous aider à mieux connaître l'importance des maladies vectorielles qui leur sont associées dans notre région.

Sur quelques captures de coléoptères saproxyliques remarquables dans les Alpes de Haute Provence

____________________________ Dans le cadre des activités du réseau entomologie de l'ONF, j'ai été amené à participer à de nombreux inventaires depuis 2004. Ces différents inventaires qui utilisent principalement la technique du piège d'interception, ont permis la capture de nombreux coléoptères saproxyliques rares ou même inédits pour le département des Alpes de Haute-Provence. La prospection à vue ou le battage sont venus compléter ces données. Quand le mode de capture n'est pas précisé, il s'agit de piège d'interception. Les massifs inventoriés sont pour la plupart des forêts domaniales possédant des îlots de vieux arbres feuillus antérieurs au reboisement de masse de la fin du XIXème siècle. Les principaux massifs sont :-La forêt domaniale de Chamatte, canton de Montagnone, commune de Vergons, îlots de sénescence de hêtre (altitude moyenne: 1500 m) ou de chêne pubescent (altitude moyenne: 1300 m), citée ci-après sous le nom de "Montagnone".-La fo...