Liberté et destin dans Les Captifs de Plaute (original) (raw)


Ttranslation into french of Tim O'Keefe's book : Epicurus on Freedom. Dans ce livre, Tim O’Keefe reconstruit la théorie de la liberté du philosophe grec Épicure (341-270 av. J.-C.). La théorie d’Épicure a suscité beaucoup d’intérêt, mais nos tentatives pour la comprendre ont été gênées par une lecture anachronique qui en a fait la découverte de la question moderne du libre arbitre et du déterminisme. O’Keefe défend que le type de liberté qu’Épicure entend préserver est significativement différent du « libre arbitre » dont débattent aujourd’hui les philosophes, et l’accent mis sur l’action rationnelle le rapproche beaucoup plus de la pensée d’Aristote que des préoccupations contemporaines. Son livre, original et provocateur, intéressera un large éventail de lecteurs de philosophie hellénistique.

Réflexion sur la notion de choix originel chez Sartre et sur ses racines kantiennes

International audienceCette contribution ne prétendra ni à l’exhaustivité ni à la vérité de l’objet, elle ne sera que l’état de la réflexion d’un sujet interprète d’un phénomène, le reflet d’une volonté, plus que d’une prétention, de rester proche de la lettre et de l’esprit de Renouvier, tout en disant, chose assez paradoxale, ce que le « maître » (comme le nommaient ses quelques disciples) n’avait pas écrit lui-même. En outre, et c’est le mieux que souhaite l’auteur, les objections à cette présentation pourront l’enrichir et lui donner le corps d’une analyse que d’autres seront en capacité de mener plus complétement.Nous aborderons la problématique en nous interrogeant sur le sens qu’il faut donner à cette formule de « philosophie de la liberté » et sur la légitimité qu’il y aurait à l’accoler au nom de Charles Renouvier plutôt qu’à d’autres intellectuels. Nous verrons que l’homme autant que ses actes sociaux et politiques en font un philosophe de la liberté. Ceci nous donnera une...

Dans le film du réalisateur espagnol Alejandro Amenabar, Ramón Sampedro est un tétraplégique qui fait le choix de la mort. Du fait que sa moelle épinière ait été brisée, son corps est irréel, déshabité. Le scénario du film sest inspiré du livre Cartas desde el infierno 1 où Ramón Sampedro évoque sa situation et insiste sur son refus de se contenter de miettes d'existence. De nombreux passages du scénario d'Alejandro Amenabar et Mateo Gil 2 sont en effet des citations littérales du livre. L'expression « Mar adentro » qui donne son titre au film est d'ailleurs tirée du poème de Ramón Sampedro « Los ensueños » : Mar adentro, mar adentro, Y en la ingravidez del fondo, Donde se cumplen los sueños, Se juntan dos voluntades Para cumplir un deseo. 3 Qui at -il en effet de plus important que la maîtrise de son identité physique ? Or Ramón, qui ne conçoit l'amour que charnellement, est privé de la certitude de son corps. Il est devenu à ses propres yeux : « une tête dans un corps mort » (« Una cabeza en un cuerpo muerto ») 4. Il se trouve désincarné et éprouve son corps comme comme n'étant pas le sien. Il est en effet devenu une sorte de revenant, après avoir perdu ce « moi corps » que Freud considère comme étant la base de soi : pour le fondateur de la psychanalyse, « l'ego » est en effet d'abord et avant tout un « moi corps ». Cette déficience de l'ego dont souffre Ramón induit une dépersonnalisation. L'amour est un domaine exemplaire qui fait l'objet d'un traitement spécial dans les dialogues du scénario. En effet, Ramon est un séducteur né qui pourtant rejette l'amour de chacune des femmes qu'il est parvenu à séduire. Ce thème de l'amour est évoqué avec tous ses paradoxes et ses contradictions. Au-delà d'un plaidoyer pour la liberté de choisir sa vie (et sa mort), Mar adentro ne serait-il pas un film sur la complexité des sentiments ? Il y est question à la fois de la douleur d'aimer et de l'impossibilité de vivre sans amour. Alors que les images renvoient aux rêves du personnage (les voyages imaginaires de Ramón à la rencontre de la femme aimée), les mots, eux , interrogent le spectateur sur la liberté d'aimer. Une grande partie du film repose sur cette opposition apparente entre les mots et les images. I-Ramón et le désir Tétraplégie et étrangeté à soi:

La fascination exercée par le petit texte de Blanqui ne saurait être dissociée de la question politique. Elle lui est liée par les circonstances de sa composition comme par la vie de son auteur et par sa place dans le dix-neuvième siècle tel qu'il peut être dit avoir eu lieu et plus encore, comme il nous apparaît aujourd'hui. Une telle spéculation astronomique, quand on les trouve chez plusieurs scientifiques plus ou moins sérieux au dix-neuvième siècle, n'attire pas notre fascination. A l'inverse, les textes politiques du révolutionnaire Blanqui qui ont certes leur place dans le canon de la gauche révolutionnaire, ne justifient pas un tel intérêt, même si la mystique révolutionnaire n'est jamais sans attrait romantique. La plupart des lecteurs de L'Eternité, au contraire, chacun à sa manière, semblent se focaliser sur le mystère du révolutionnaire astronome, du cosmologiste homme d'action.