Pionnières méconnues (original) (raw)
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À propos de quelques Cythères méconnues
Confins (Grenoble), 1995
Nous voudrions ici nous livrer à une étude de ces “Cythères” qui, même contrairement au rôle prédominant que certaines d’entre elles ont joué postérieurement, comme c’est le cas du XIXe siècle français, n’ont pas eu la chance d’attirer l’attention, en pareille mesure, des critiques et des historiens. Ce n’est pas parce qu’elles sont moins traitées que nous pouvons les taxer de peu éminentes, loin de là; c’est toutefois le résultat d’un fait comparatif ou, tout au moins, d’un privilège accordé à la récurrence quantitative sur la qualitative.
Reflets: Revue d’intervention sociale et communautaire, 2010
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Jamblique, le précurseur méconnu
Chôra
Iamblichus has long lived under the shadow o f Plotinus. One can easily recognize this from the historiography o f the Neoplatonic school starting, for example, with J.J. Brucker' s Historia critica philosophiae (1742) and continuing with Hegel and 19th century historians like Simon and Vacherot in France, Kroll and Zeller in Germany. But from Praechter on Iamblichus was acknowledged more and more as an original thinker and the real systematizer o f the late Neoplatonic School. We can see more clearly now that the inclusion o f theurgy into Neoplatonism does not mean a simple abandonment o f philosophy or rational discourse, and that the discipline o f textual exegesis does not negate the originality o f the commentator. In Proclus, for one, these complementary strains are strongly present. In rebuilding the whole Platonic system, Iamblichusthe Chrysippus o f Neoplatonism-skillfully incorporated elements like the Chaldean triads which were unknown to Plotinus, and presented a completely new account o f the nature o f theology. This feat shows a genius no less impressive, albeit o f another type, than the one disclosed by Plotinus himself.
Labor e Engenho
Le géographe Pierre Monbeig a écrit des textes très en avance sur son époque, qui méritent d´être relus aujourd'hui tant ils sont utiles pour comprendre les frontières pionnières d'aujourd'hui. Celles-ci se situent de nos jours bien plus au nord qu'à son époque, en Amazonie, disputée entre partisans de la protection de l'environnement et de la production de viande et de grains, qui se développe sur le ,lanc méridional de l' Amazonie brésilienne, dans le Mato Grosso.
Hommage à Alexandre Kojève
Ces textes sont issus de la journée « Alexandre Kojève », organisée par Florence de Lussy, conservateur général honoraire au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, qui s'est tenue le mardi 23 janvier 2003, sur le site François-Mitterrand, au Grand Auditorium. Crédits photographiques Les documents reproduits dans cet ouvrage proviennent du département des Manuscrits, ainsi que du département des Estampes et de la Photographie (fonds Kojève) de la bibliothèque nationale de France. Les numéros renvoient aux pages. Les manuscrits d'Alexandre Kojève sont reproduits avec l'aimable autorisation de
« L'homme ne devient pas juste en sachant ce qui est juste, mais en aimant la justice. » HANNAH ARENDT, LA VIE DE L'ESPRIT S i la philosophie est souvent décrite comme un art de vivre et une source de consolation, la tâche de la per-sonne intellectuelle qui cherche à comprendre le monde peut se révéler désespérante. En effet, comment ne pas désespérer devant le spectacle médiatique de la violence et des horreurs ? Au lendemain des attentats de Paris, et alors que des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants syriens ne trouvent plus de place sur cette terre, comment réagir face aux messages haineux, au repli identitaire et à l'obsession sécuri-taire ? Face aux trop nombreuses oppressions dans le monde, comment garder espoir en l'humanité ? Comment aimer un monde qui semble aller à la dérive ? Certains de nos contemporains, habitant des lieux privilé-giés, pourront trouver réconfort en se retranchant dans la cha-leur de leur foyer. En se barricadant à l'écart du monde, ils courent cependant le risque de devenir indifférents face au malheur des autres. D'autres trouveront leurs réponses dans le désir de soumettre le monde à leur domination afin de persis-ter dans leur position de privilégiés et pour se maintenir du « bon côté » de la relation d'oppression. Ces deux attitudes il-lustrent, quoique de manière différente, le contemptus mundi (« mépris du monde ») qu'on retrouve dans l'histoire de la phi-losophie occidentale. Platon, déçu d'une démocratie qui avait condamné à mort Socrate, proposait de fonder une forme de monarchie bienveillante avec un philosophe-roi à sa tête, méprisant ainsi la réalité du monde humain marqué par la contingence, la pluralité et la liberté. D'autres philosophes ont tout simplement choisi d'abandonner le monde en se retirant dans la solitude, dans l'attente d'une vie meilleure au-delà ou dans la création d'utopies. embrasser des causes universelles À contre-courant de cette tradition de condamnation du monde, trois femmes, Rosa Luxemburg, Simone Weil et Han-nah Arendt, ont fait preuve d'un engagement passionné pour le monde. Ces trois figures de la pensée politique contempo-raine illustrent de manière exemplaire l'amour du monde. Alors même qu'elles auraient pu se retirer de ce monde où elles ne trouvaient pas leur place, elles ont redoublé d'ardeur pour le sauver de la ruine. Elles ont sacrifié beaucoup de leur vie personnelle dans leur lutte contre les injustices ; aucune n'a eu d'enfant, mais elles ont néanmoins enfanté une riche postérité en inspirant de nombreuses femmes et hommes à poursuivre la tâche de sauvegarde du monde. Elles incarnent Dans la tâche qui nous incombe de sauvegarder le monde, Rosa Luxemburg, Simone Weil et Hannah Arendt sont une puissante source d'inspiration. Michèle Delisle, Marseille, la marche du soir 5, 2008, huile sur toile, 195 x 114 cm. Artiste invitée du n o 681 (décembre 2002).