Orientation économique et croissance locale de l'emploi dans les bassins de vie des bourgs et petites villes (original) (raw)
Emploi Frontalier et Croissance Dans La Région D'Accueil
2002
-Le but de ce travail est d'analyser l'impact d'un afflux de travailleurs frontaliers sur la croissance du niveau de vie des résidents d'un petit pays ou d'une région d'accueil. Cette analyse qui privilégie l'aspect offre du phénomène migratoire est menée dans le cadre d'un modèle de croissance de type néoclassique. En partant d'un fait stylisé propre aux petites économies, à savoir la carence d'offre de travail rendant nécessaire le recours à de la main d'oeuvre externe, nous intégrons dans le modèle un agrégat d'emploi de type CES combinant emplois résident et frontalier. Le modèle se prête ensuite à des exercices de simulation dont l'objet est d'étudier l'influence du degré de substitution entre frontaliers et résidents sur le revenu de ces derniers. Les simulations montrent que plus les frontaliers sont complémentaires aux résidents, plus il y a renforcement circulaire de l'efficacité des différentes sources d'emploi. Dans ce cas, le niveau de vie des résidents augmente même si les activités nouvelles sont uniquement occupées par des travailleurs frontaliers. Néanmoins, plus les deux catégories d'emplois sont complémentaires, plus grand sera l'effet goulot sur la croissance engendré par la pénurie de main d'oeuvre locale.
Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2007
Cet article propose une analyse de l'intégration économique locale des entreprises et des territoires ruraux, en s'appuyant sur des données d'enquêtes réalisées auprès d'entreprises non agricoles localisées dans 12 zones d'études françaises et portugaises composées d'un bourg ou d'une petite ville et de son hinterland. Au travers de l'analyse de leurs transactions économiques et de l'orientation de celles-ci, on cherche à repérer les firmes non agricoles les plus susceptibles d'entraîner du développement économique local. On montre, en régressant le degré d'intégration locale des achats et des ventes de ces entreprises sur trois types de variables explicatives (caractéristiques de la zone, caractéristique générale de l'entreprise, niveau technologique de l'entreprise) que les entreprises les plus petites, les moins productives, les plus anciennes sont aussi les plus intégrées localement. Comme on pouvait s'y attendre, le secteur d'activité économique dans lequel opère l'entreprise joue un rôle clé dans son degré d'intégration locale. Ce rôle est tel qu'il explique à lui seul une part importante du degré d'intégration locale des territoires. Une analyse sectorielle-géographique pratiquée à l'échelle des zones d'étude montre, en effet, l'importance des effets sectoriels et la faiblesse relative des effets géographiques.
Recherche d'emploi, contraintes spatiales et durée de chômage : une analyse microéconométrique
Revue d'économie politique, 2002
Un modèle de recherche d'emploi est proposé afin d'expliquer les déterminants du choix de l'horizon spatial de la recherche et l'effet de ce choix sur la durée du chômage. Cette question se trouve au croisement de deux champs d'application de la microéconomie : la microéconomie de l'emploi d'un coté, et la microéconomie spatiale de l'autre. Les propriétés de statique comparative d'un modèle de recherche à horizon spatial endogène sont soumises à réfutation en recourant à l'économétrie des modèles de durée. Les estimations ont été réalisées à partir de la base de données individuelles issues de l'enquête TDE de la DARES 1. Il ressort que l'élargissement de la zone de recherche permet de réduire la durée de chômage. L'accroissement des offres qui accompagne cet élargissement compense largement les coûts directs et d'opportunité liés à la prospection.
Facteurs de localisation de l'emploi résidentiel en France
2009
Cette communication a pour objectif d'analyser la distribution spatiale des activités de services destinés à la population ainsi que les facteurs d'hétérogénéité spatiale de la densité des emplois relevant de ces secteurs, examinée à l'échelle des bassins de vie. Deux grandes catégories de facteurs explicatifs sont examinées en mobilisant des méthodes statistiques : l'effet du potentiel de marché et la
Portrait socioéconomique du territoire du Centre local d’emploi Lachine
2004
assistant de recherche Julien Le Dez, assistant de recherche Catherine Ouellet, assistante de recherche Juno Tremblay, assistant de recherche Daniel Lalonde, chargé de projet Nathalie Ouellet, technicienne à l'IMT Mai 2004 2 1 Km 0 PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE DU CENTRE LOCAL D'EMPLOI AHUNTSIC Situation familiale Les familles se distribuent par genre à peu près de la même façon sur le territoire du CLE que dans l'ensemble de l'île. Par exemple, le cinquième d'entre elles sont monoparentales. Un peu plus de ces dernières ont toutefois un parent de sexe masculin sur le territoire du CLE que dans l'ensemble de l'île (18,6% contre 16,1%). Par ailleurs, 18,6% des personnes vivent seules, soit aussi un peu plus que dans l'ensemble de l'île (17,1%). POPULATION Effectifs en présence Le territoire du CLE Ahuntsic se juxtapose au territoire de l'arrondissement Ahuntsic/Cartierville de la ville de Montréal. Avec 125 145 personnes (données intégrales) en 2001, soit 7% de la population de l'île de Montréal, le territoire du CLE Ahuntsic est le 7 e plus populeux des 17 territoires de CLE de l'île. Sa population était de 123 461 en 1996; elle s'est donc accrue de 1,4% entre 1996 et 2001, moins que dans l'ensemble de l'île (2,1%). Un peu plus du tiers (34,9%) des personnes du territoire du CLE sont nées à l'extérieur du Canada, soit un peu plus que dans l'ensemble de l'île (29,6%), et le quart ont déclaré au recensement appartenir aux minorités visibles (un peu plus du cinquième dans l'ensemble de l'île). Cependant, la population née à l'extérieur du Canada et les personnes des minorités visibles se sont moins accrues sur le territoire du CLE (respectivement de 4,8% et de 10,1%) que dans l'ensemble de l'île (respectivement de 5,6% et de 15,4%). Si, dans l'ensemble de l'île, il y a un peu plus de femmes que d'hommes dans tous ces groupes, ce n'est pas le cas sur le territoire du CLE, où le nombre Caractéristiques des effectifs en présence en 2001 Ahuntsic Île de Montréal N % % de l'île de Montréal ∆ % PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE DU CENTRE LOCAL D'EMPLOI AHUNTSIC 44 ans est plus scolarisée que celle âgée de 45 à 64 ans. Quant au groupe des 15-29 ans, il ne peut se comparer aux autres groupes car tous ses membres n'ont pas terminé leur scolarité. Par ailleurs, les femmes sont globalement à peine moins scolarisées que les hommes, mais la situation varie selon le groupe d'âge : quand elles ont de 30 à 44 ans, les femmes sont aussi scolarisées que les hommes, mais les plus jeunes (15-29 ans) détiennent plus souvent un diplôme universitaire que les hommes du même groupe d'âge. De 1996 à 2001, la scolarité a augmenté sur le territoire du CLE : il y a en 2001 à la fois moins de personnes avec un niveau de scolarité inférieur à la 9 e année qu'en 1996, et plus de personnes ayant un diplôme supérieur au certifi cat d'études secondaires. Scolarité La population de 15 à 64 ans du territoire du CLE Ahuntsic est à peine plus scolarisée que celle de l'ensemble de l'île de Montréal, comportant un peu plus de diplômés universitaires (25,8% contre 24,2%). Les différences de scolarité selon le sexe et l'âge sont similaires sur le territoire du CLE et sur l'île de Montréal. La population âgée de 30 à POPULATION Scolarité selon le sexe et l'âge (15-64 ans)* en 2001 Ahuntsic Île de Montréal Niveau inférieur à la 9 e année De la 9 e à la 13 e année Diplôme d'une école de métiers Autres études non universitaires Études universitaires Total Niveau inférieur à la 9 e année De la 9 e à la 13 e année Diplôme d'une école de métiers Autres études non universitaires Études universitaires Total Sans diplôme Avec diplôme Sans baccalauréat Avec baccalauréat Sans diplôme Avec diplôme Sans baccalauréat Avec baccalauréat Source : Statistique Canada, recensement de 2001, compilations spéciales. Traitement : INRS-UCS. *Les effectifs sont à l'annexe 2.
Portrait socioéconomique du territoire du Centre local d'emploi Rosemont-Petite-Patrie
assistant de recherche Julien Le Dez, assistant de recherche Catherine Ouellet, assistante de recherche Juno Tremblay, assistant de recherche Daniel Lalonde, chargé de projet Nathalie Ouellet, technicienne à l'IMT Mai 2004 2 1 Km 0 PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE DU CENTRE LOCAL D'EMPLOI AHUNTSIC Situation familiale Les familles se distribuent par genre à peu près de la même façon sur le territoire du CLE que dans l'ensemble de l'île. Par exemple, le cinquième d'entre elles sont monoparentales. Un peu plus de ces dernières ont toutefois un parent de sexe masculin sur le territoire du CLE que dans l'ensemble de l'île (18,6% contre 16,1%). Par ailleurs, 18,6% des personnes vivent seules, soit aussi un peu plus que dans l'ensemble de l'île (17,1%). POPULATION Effectifs en présence Le territoire du CLE Ahuntsic se juxtapose au territoire de l'arrondissement Ahuntsic/Cartierville de la ville de Montréal. Avec 125 145 personnes (données intégrales) en 2001, soit 7% de la population de l'île de Montréal, le territoire du CLE Ahuntsic est le 7 e plus populeux des 17 territoires de CLE de l'île. Sa population était de 123 461 en 1996; elle s'est donc accrue de 1,4% entre 1996 et 2001, moins que dans l'ensemble de l'île (2,1%). Un peu plus du tiers (34,9%) des personnes du territoire du CLE sont nées à l'extérieur du Canada, soit un peu plus que dans l'ensemble de l'île (29,6%), et le quart ont déclaré au recensement appartenir aux minorités visibles (un peu plus du cinquième dans l'ensemble de l'île). Cependant, la population née à l'extérieur du Canada et les personnes des minorités visibles se sont moins accrues sur le territoire du CLE (respectivement de 4,8% et de 10,1%) que dans l'ensemble de l'île (respectivement de 5,6% et de 15,4%). Si, dans l'ensemble de l'île, il y a un peu plus de femmes que d'hommes dans tous ces groupes, ce n'est pas le cas sur le territoire du CLE, où le nombre Caractéristiques des effectifs en présence en 2001 Ahuntsic Île de Montréal N % % de l'île de Montréal ∆ % PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE DU CENTRE LOCAL D'EMPLOI AHUNTSIC 44 ans est plus scolarisée que celle âgée de 45 à 64 ans. Quant au groupe des 15-29 ans, il ne peut se comparer aux autres groupes car tous ses membres n'ont pas terminé leur scolarité. Par ailleurs, les femmes sont globalement à peine moins scolarisées que les hommes, mais la situation varie selon le groupe d'âge : quand elles ont de 30 à 44 ans, les femmes sont aussi scolarisées que les hommes, mais les plus jeunes (15-29 ans) détiennent plus souvent un diplôme universitaire que les hommes du même groupe d'âge. De 1996 à 2001, la scolarité a augmenté sur le territoire du CLE : il y a en 2001 à la fois moins de personnes avec un niveau de scolarité inférieur à la 9 e année qu'en 1996, et plus de personnes ayant un diplôme supérieur au certifi cat d'études secondaires. Scolarité La population de 15 à 64 ans du territoire du CLE Ahuntsic est à peine plus scolarisée que celle de l'ensemble de l'île de Montréal, comportant un peu plus de diplômés universitaires (25,8% contre 24,2%). Les différences de scolarité selon le sexe et l'âge sont similaires sur le territoire du CLE et sur l'île de Montréal. La population âgée de 30 à POPULATION Scolarité selon le sexe et l'âge (15-64 ans)* en 2001 Ahuntsic Île de Montréal Niveau inférieur à la 9 e année De la 9 e à la 13 e année Diplôme d'une école de métiers Autres études non universitaires Études universitaires Total Niveau inférieur à la 9 e année De la 9 e à la 13 e année Diplôme d'une école de métiers Autres études non universitaires Études universitaires Total Sans diplôme Avec diplôme Sans baccalauréat Avec baccalauréat Sans diplôme Avec diplôme Sans baccalauréat Avec baccalauréat Source : Statistique Canada, recensement de 2001, compilations spéciales. Traitement : INRS-UCS. *Les effectifs sont à l'annexe 2.