STELES (original) (raw)
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LES STELES FUNERAIRES DE LA MESIE INFERIEURE
Dacia, 1985
Résultat d'un processus de « vulgarisation des modèles culturels » ,pour user d'un terme introduit par Georges Duby, l'artisanat artistique, par son caractère grossissant et simplificateur , arrive a rendre mieux que l'art «cultivé » Ies phénomènes artistiques produits dans une zone étudiée. Matériel idéal pour l'étude de l'artisanat artistique d'une province romaine, les stèles funéraires autorisent par leur grand nombre ainsi que par leur caractère de série une étude typologique , concernant aussi bien leurs formes que leur iconographie. Une enquête dans Ies musées et Ies dépôts des chantiers archéologiques de Roumanie et de Bulgarie, complétée par un depouillement aussi complet que possible de la bibliographie du sujet, a abouti a assembler 197 pièces. Cependant, nous ne pensons pas qu'un tel travail soit parvenu a épuiser le matériel existant :un certain nombre de stèles que nous aimerions croire négligeable a dut nous échapper, sans pour autant fausser le résultat de nos observations puisque nous opérons sur un matériel de série. On n'a pas pu utiliser les fragments de stèles, lorsque leur état de conservation n'en permettait pas la reconstitution typologique. Néanmoins, celles qui pouvaient encore fournir un supplément d'information du point de vue iconographique ont été retenues.
StéréotYPeS 1399 Stéréotypes les stéréotypes sont couramment définis comme étant des conceptions très géné-ralisées et simplifiées, et donc partielles, de la réalité, souvent liées à des populations et à leurs caractéristiques. ils sont souvent déformants, ont un caractère péremptoire et négatif, mais peuvent parfois être flatteurs. ils agissent comme des symboles et tracent des frontières entre « nous » et « les autres » avec une évidence illusoire. les pays catégorisés comme pays occidentaux, par exemple, sont censés prôner de grandes idées telles que la démocratie, la « bonne gouver-nance », l'individualisme, le respect des principes éthiques, ainsi que la créati-vité technologique et scientifique. des attributions aussi généralisées finissent par jouer le rôle d'autostéréotypes. À la suite du travail de Walter lippmann, qui a défini le concept moderne de stéréotype dans son ouvrage Public Opinion en 1922, il a été avancé que les stéréotypes sont essentiels pour appréhender une réalité dont la complexité sans cela nous dépasserait. ceci est vrai pour les bureaucrates, les journalistes et les politiciens comme pour les gens ordinaires. on voit là une forte ressemblance de famille entre stéréotype et ethnocentrisme. tout au long de l'histoire de l'europe, les peuples vivant au bord de la médi-terranée ont toujours été considérés par ceux d'europe occidentale comme « les autres ». Un riche répertoire de stéréotypes concernant les habitants du Sud a été développé par ceux du nord (et vice versa) en s'appuyant souvent sur un axe climatique opposant le chaud et le froid. en effet, les traits attribués aux peuples méditerranéens par les voyageurs venant du nord se sont trouvés, pour la plupart, enracinés dans un déterminisme géographique et climatique. edward Saïd soutenait dans son livre marquant L'Orientalisme (1978) qu'il existe une dimension symbolique dans la soumission politique, économique et militaire de l'orient par l'occident. cet ordre symbolique est reflété et reproduit dans les études universitaires sur l'orient. en s'inspirant de Saïd, on a soutenu que cette répartition nord-Sud suivait en grande partie l'anatomie de l'être humain : le Sud se voit attribuer les caractéristiques émotionnelles, viscérales, génitales et spon-tanées, et le nord, les qualités cognitives, cérébrales, dirigeantes et encadrantes.
Généralités Une dalle est un solide de faible épaisseur (plaque), modélisable par un plan, et dont les efforts qui lui sont appliqués sont perpendiculaires à ce plan. Il ne faut pas confondre les dalles pleines avec les deux éléments suivants :-Le Plancher-dalle, qui est une dalle pleine reposant uniquement sur les têtes de poteaux, sans poutre apparente et qui relève d'un calcule spécifique ;-le dallage, qui s'appuie directement sur le sol préalablement compacté et qui n'assure aucune fonction porteuse mais une fonction de répartition des éventuelles charges concentrées. D'autres formes de planchers béton armé sont également possibles :-Plancher nervuré. Seul est conservé le volume de béton tendu qui englobe les aciers tendus, ce sont les nervures. La fine dalle pontant l'espace entre les nervures est appelés « hourdis ». Un tel plancher ne peut porter que dans une seule direction et l'ensemble nervure+hourdis se calcule en poutres en Té. L'application la plus courante est le plancher à poutrelles et entrevous.
Edith Stein naquit le 12 octobre 1891 à Wroclaw (à l'époque connu sous Breslau), en Pologne. Nous comprendrons ultérieurement que cette date de naissance n'est pas sans signification/importance ; D'origine juive, sa famille fêtait le Yom Kippour, la plus grande fête juive, le jour de l'expiation. Edith fut la dernière de onze enfants et fut élevée en grande partie par sa mère, suite au décès de son père alors qu'elle n'avait pas encore trois ans. C'est sa mère qui, très pieuse, active et volontaire, devait vaquer aux soins de sa famille et diriger sa grande troupe. Malgré sa religiosité, elle n'a pas su maintenir une foi vivante chez ses enfants. « En pleine conscience et dans un choix libre, je cessai de prier » ; Édith perdit sa foi en Dieu. Jeune femme, elle obtint son diplôme de fin d'études secondaires en 1911 et se mit à apprendre l'allemand et l'histoire à l'Université de Wroclaw. Études, qu'en janvier 1915, elle réussit avec distinction en obtenant son examen d'État. Elle fut une des rares femmes de son époque à fréquenter l'université. Néanmoins, son véritable intérêt portait sur la philosophie et sur le féminisme. Les questions concernant les femmes, éveillaient en elle un intérêt particulier. Ainsi elle entra dans l' « Association Prussienne pour le Droit des Femmes au Vote » et se décrit comme une « jeune étudiante, féministe radicale ». Intérêt qu'elle perdit par après, voulant se consacrer essentiellement à la recherche de solutions purement objectives. C'est deux ans plus tard, en 1913, que l'étudiante Stein s'est rendue à Gôttingen en Allemagne pour assister aux cours de celui pour lequel elle deviendra son assistante, Edmund Husserl. À l'époque, ce personnage fascinait son public avec son nouveau concept de vérité : le monde perçu existant non seulement à la manière kantienne de la perception subjective. Sa philosophie devint comme un retour vers le concret, un retour à l'objectivisme. Cette phénoménologie a conduit plusieurs de ses étudiants à la foi chrétienne. Dans cette même ville allemande, Édith fit la connaissance du philosophe Max Scheler. Rencontre qui a occasionné son attention sur le catholicisme et influencé son intérêt croissant pour la religion. 1 C'est en 1914, alors qu'éclatait la première guerre mondiale, qu'Édith fréquenta une formation d'infirmière et travailla dans un hôpital militaire autrichien. Des temps difficiles pour elle, où elle prenait soins de malades et voyait mourir de jeunes militaires. En 1917, elle obtient sa thèse sur l' « Einfühlung » ou « summa cum laudae » 1 à Fribourg-en-Brisgau. Un jour, elle fut profondément surprise par l'attitude d'une femme du peuple qui, avec son panier à provisions, s'arrêta dans la cathédrale de Francfort pour une brève prière. « Ce fut pour moi quelque chose de complètement nouveau. Dans les synagogues et les églises protestantes que j'ai fréquentées, les croyants se rendent à des offices. En cette circonstance cependant, une personne entre dans une église déserte, comme si elle se rendait à un colloque intime. Je n'ai jamais pu oublier ce qui est arrivé. ». Un « détail » marquant dans la vie d'Édith. Nous pouvons lire dans les dernières pages de sa thèse : « Il y a des individus qui, suite à un changement imprévu de leur personnalité, ont rencontré la miséricorde divine » . Comment est-elle arrivée à cette affirmation ? À travers Husserl, Édith Stein fit la connaissance d'Adolph Reinach, également son assistant. Un lien d'amitié profonde se lia entre eux et l'épouse d'Adolph ; un couple converti à la foi évangélique. C'est à travers elle, qu'Édith vécu une expérience étonnante : Après la mort d'Adolph Reinach en novembre 1917, Édith se rendit, avec une certaine appréhension, à Gôttingen afin de rencontrer la jeune veuve. Profondément étonnée et touchée, elle rencontra une croyante. « Ce fut ma première rencontre avec la croix et avec la force divine qu'elle transmet à ceux qui la portent […] ce fut le moment pendant lequel mon irréligiosité s'écroula et le Christ resplendit ». Une expérience spirituelle prégnante, qui ne l'a pas laissé indifférente. La religion, qu'elle voyait comme un système de valeurs qui mérite attention, est soudain perçue comme une source de courage, d'espérance et de paix dans le malheur.
Pour certains éléments ou pour certaines sections, la combinaison G + 1.5 Q peut être plus défavorable (cas des dalles avec porte-à-faux en particulier).
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 1997