Microstructure de na warte! » (Petit dictionnaire permanent des « actes de langage stéréotypés » [ALS] (original) (raw)

Petit dictionnaire permanent des 'actes de langage stéréotypés' (ALS) - Microstructure de "Et puis quoi encore !

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013

Petit dictionnaire permanent des « actes de langages stéréotypés » (ALS) Microstructure de et puis quoi encore PRESENTATION GENERALE FORME ET SYNTAXE Variantes : Et pis quoi encore est familier, et quoi encore est moins courant, et pas toujours ALS. Figement morphologique et syntaxique : pas d'expansions ni d'insertions. Configurations syntaxiques : énoncé autonome, interrogatif ou exclamatif. SENS / FONCTIONS Type d'acte : marque de désaccord ou de refus. Fonctions : Et puis quoi encore peut exprimer ou renforcer le refus d'une opinion, d'une intention, ou d'accéder à une demande, présentées comme stupéfiantes. Celles-ci peuvent être implicites, et c'est parfois le locuteur lui-même qui dans un premier temps envisage l'opinion, l'intention ou la demande avant de la refuser. Concurrents : Ah non par exemple ! (vieilli). Certainement pas ! n'est pas un ALS et ne constitue pas nécessairement un énoncé autonome. Il ferait beau voir ! ; Il ne manquerait plus que ça ! ; Pas de ça, Lisette ! USAGES Registre : standard à familier. Partenaires privilégiés : Ça (ne) va pas, non ? ; Non mais sans blague ! Il est intéressant de noter que ces partenaires sont également des ALS. EQUIVALENTS : habituels : (Ja/Und) was denn (nun) noch (alles)? ; sonst noch was?.

Petit dictionnaire permanent des 'actes de langage' - Microstructure de "Et puis quoi encore !

Les Nouveaux Cahiers D Allemand, 2013

Petit dictionnaire permanent des « actes de langages stéréotypés » (ALS) Microstructure de et puis quoi encore PRESENTATION GENERALE FORME ET SYNTAXE Variantes : Et pis quoi encore est familier, et quoi encore est moins courant, et pas toujours ALS. Figement morphologique et syntaxique : pas d'expansions ni d'insertions. Configurations syntaxiques : énoncé autonome, interrogatif ou exclamatif. SENS / FONCTIONS Type d'acte : marque de désaccord ou de refus. Fonctions : Et puis quoi encore peut exprimer ou renforcer le refus d'une opinion, d'une intention, ou d'accéder à une demande, présentées comme stupéfiantes. Celles-ci peuvent être implicites, et c'est parfois le locuteur lui-même qui dans un premier temps envisage l'opinion, l'intention ou la demande avant de la refuser. Concurrents : Ah non par exemple ! (vieilli). Certainement pas ! n'est pas un ALS et ne constitue pas nécessairement un énoncé autonome. Il ferait beau voir ! ; Il ne manquerait plus que ça ! ; Pas de ça, Lisette ! USAGES Registre : standard à familier. Partenaires privilégiés : Ça (ne) va pas, non ? ; Non mais sans blague ! Il est intéressant de noter que ces partenaires sont également des ALS. EQUIVALENTS : habituels : (Ja/Und) was denn (nun) noch (alles)? ; sonst noch was?.

Syntaxe des stéréotypes linguistiques

Blonde comme l’or, 2000

Codifié dans sa visée, le portait médiéval l'est aussi dans sa composition. À l'instar de Dieu qui créa l'homme en commençant par la tête, le poète se doit de décrire de haut en bas, soit un plan obligé : de la tête au tronc aux bras et aux jambes 15. L'ordre descendant Syntaxe des stéréotypes linguistiques Blonde comme l'or L'image la plus courante associe, ce qui n'est une surprise pour personne, l'éclat des cheveux à celui de l'or. Elle s'érige même en modèle dans les portraits illustrant les traités de rhétorique, que ce soit dans la Poetria Nova de Geoffroi de Vinsauf 38 : Crinibus irrutilet color auri La couleur de l'or irradiait des cheveux v. 564. Cependant, si le comparant demeure l'or, la formulation littérale est loin d'être identique et les variations abondent ; c'est pourquoi cette figure de style va être l'objet d'une étude approfondie afin de poser les jalons de l'étude du cliché, considéré en soi. Quoi de commun en effet entre : Et ses crins d'or, crespes et longs, Et ses cheveux d'or, longs et frisés, Qui li batent jusqu'aus talons, Qui lui battent les talons,

Paradigme tératogène et contre-conduite langagière dans l’œuvre de Marcel Moreau

Les chemins de l'imperfection, 2024

La contribution a pour objectif de mettre en lumière les ressorts de la valorisation du monstrueux, et par voie de conséquence de l’imperfection et de l’impur, au sein de l’œuvre de l’écrivain d’origine belge Marcel Moreau. Depuis le passage en revue de plusieurs textes de l’auteur, se voit ainsi éclairée la dynamique propre à cette singulière œuvre qui consiste, à partir de l’investissement du motif tératogène et d’un dérèglement de la langue commune, à promouvoir le difforme et l’excessif, en venant dynamiter les normes et conventions en tous genres. [Si vous souhaitez un tiré-à-part au format pdf du chapitre, contactez-moi et je pourrai vous en fournir un – il m'en reste 13 de disponibles]

Tu pointes ou tu tires ?! Annotation sous ELAN des pointages d’un ‘entendant vocalo-gestualisant’, 2011

The aim of the challenge we are presenting in this study is to show that the canonical shape of pointing gestures (extended index, folded fingers) is representative of a specific type of pointing gesture, but that the formal definition could include all types of alignment of three adjacent segments with no movement in the proximal direction (a movement directed towards the elbow when the hand and fingers are extended).This hypothesis needs to be tested and not only do we use formal elements to describe gestures, but gaze, the direction of the head and verbal productions are here included in our analysis. The visual and vocal modalities are viewed as linked and enable us to underline psychological predicates (Mcneil’s growth points). We first present the various elements of our annotation procedure, and our categorization of the various pointing gestures we coded (layout, touch, direction, movement, target) and their inclusion in iconic gestures. We also tackle the anaphoric function of pointing gestures and the formal specialization of the gestures used for that function. This study helps us redefine the reference framework associated with pointing gestures (metrical vs topological, main pointing vs secondary pointing, possible specialization of the degrees of freedom in movements) and shows the importance of using micro-annotations for gestures. Le défi présenté ici vise à montrer que la forme canonique d'un pointage (index tendu, doigts repliés) représente un type particulier de pointage, mais qu'on peut étendre la définition formelle à tout alignement de trois segments adjacents pendant une certaine durée qui ne présente pas de mouvement dans un sens proximal à l'alignement (mouvement dirigé vers le coude alors que la main et les doigts sont tendus). Cette hypothèse est à tester et par delà les éléments formels que nous nous donnons pour décrire le geste, le regard, la direction de la tête et le verbal sont évidemment convoqués. Ces deux modalités verbale/vocale et gestuelle sont vues comme un contexte lié qui devrait permettre de mettre en évidence des prédicats psychologiques (growth point de McNeill). Après avoir donné les éléments du protocole d’annotation, nous exposerons brièvement une catégorisation possible de ces pointages (tracé, toucher, direction, mouvement, mire) mais également leurs inclusions dans des gestes iconiques. Nous aborderons également la fonction anaphorique que peut remplir un pointage gestuel et la spécialisation formelle des gestes utilisés à cet usage. Ce dernier point amène à mieux définir le cadre de référence associé aux pointages (métrique vs topologique, pointage principal vs secondaire, spécialisation éventuelle des degrés de liberté en mouvement) et montre l'importance d'une micro-annotation gestuelle.