Tumeur Desmoïde Paravaginale (original) (raw)
Introduction : Les tumeurs desmoïdes sont des tumeurs bénignes mais se caractérisent par une véritable malignité locale en raison de leur propension aux récidives. Observation : Il s'agit d'une patiente âgée de 27 ans qui présente des douleurs pelviennes avec à l'examen une masse paravaginale. L'IRM avait montré un processus tumoral pelvi périnéo fessier. Une exérèse par voie basse a été réalisée et l'histologie était en faveur d'une tumeur désmoide. Un an après, une récidive a été notée. Discussion : Les tumeurs desmoides sont des tumeurs rares, qui surviennent chez l'adulte jeune. Le traitement chirurgical à visée curative est le traitement de choix, même s'il ne prévient pas le risque de récidive. D'autres thérapeutiques ont été proposées, notamment l'hormonothérapie avec de bons résultats. Conclusion : Le potentiel invasif et le fort taux de récidive de ces tumeurs en font des tumeurs redoutées.
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Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2005
atient âgé de 18 ans sans antécédents pathologiques familiaux, consulte pour une tumeur bour-geonnante péri-anale évoluant depuis trois ans. Cette tumeur était prurigineuse et douloureuse au moment des défécations. L'interrogatoire poussé du malade trouvait des antécédents de sévices sexuels à l'âge de 12 ans. L'examen clinique avait montré une formation végétante péri-anale, mamelonnée suppurée en surface et saignante par endroit au contact ( ). L'examen proctologique et le reste de l'examen clinique étaient normaux.
Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle, 2013
Tumeurs osseuses ; Côtes ; Matrice ostéogénique ; Cartilagineuse et fibreuse Résumé Les auteurs proposent une revue iconographique visant à illustrer l'aspect en imagerie des principales lésions tumorales costales ainsi que leurs spécificités et d'évoquer les principaux diagnostics différentiels. Cette revue iconographique est basée sur les données de la littérature et illustrée à partir de notre propre expérience.
Une tumeur ovarienne inhabituelle
Annales de Pathologie, 2009
Accepté pour publication le 20 octobre 2008 Disponible sur Internet le 13 juin 2009 Une femme âgée de 79 ans, hypertendue, consultait pour des métrorragies évoluant depuis un an s'associant à des douleurs pelviennes. L'échographie pelvienne par voie endovaginale et l'examen tomodensitométrique abdominopelvien objectivaient une masse latéro-utérine gauche mesurant 54 × 44 mm. La patiente bénéficiait alors d'une salpingoovariectomie gauche. L'examen macroscopique retrouvait une néoformation d'un poids de 105 g mesurant 5 × 5 × 4 cm à laquelle était accolée une trompe de 6 cm de long. Cette masse était bien limitée, de couleur jaune orangée, ferme, d'aspect charnu et vaguement lobulée ponctuée de quelques kystes à la coupe. L'examen histologique objectivait une prolifération faite de glandes tubuleuses siégeant dans un stroma fibreux assez dense sans chorion cytogène associé . L'épithélium des glandes était fait de cellules cylindriques pseudostratifiées d'allure endométriale, aux noyaux ovales avec une chromatine peu dense et un nucléole peu visible. L'échantillonnage de la tumeur permettait néanmoins de révéler quelques plages aux glandes d'architecture complexe, cribriforme, tapissées de cellules de plus grande taille, au noyau atypique, muni d'un nucléole proéminent . L'index mitotique restait faible. Il n'était pas observé de foyer d'invasion.
Une tumeur inhabituelle de la trompe
Annales de Pathologie, 2008
Observation Une femme âgée de 30 ans, nulligeste, consultait pour infertilité. L'examen clinique révélait une masse latéro-utérine gauche. À l'échographie, la masse était kystique et cloisonnée. La coelioscopie exploratrice montrait une masse du pavillon de la trompe gauche. Les deux ovaires et la trompe controlatérale étaient sans lésion. L'ablation chirurgicale du segment tubaire pathologique était réalisée. À l'examen macroscopique, le segment tubaire mesurait 3 cm de long. Du côté du pavillon, la paroi tubaire était épaissie ; sa lumière était dilatée par une formation kystique cloisonnée mesurant 4 cm de grand diamètre et renfermant quelques bourgeons végétants de couleur blanc grisâtre . Par ailleurs, la paroi tubaire était épaissie. À l'examen microscopique, les bourgeons étaient formés par la prolifération de structures papillaires ramifiées ayant un axe tantôt épais et oedématié, tantôt grêle et sclérosé . Elles étaient revêtues par un épithélium cubocylindrique pseudostratifié à noyau hyperchromatique . Des cellules isolées se détachaient dans la lumière du kyste. La composante conjonctive était peu cellulaire et sans atypie. Le reste du kyste était tapissé par un épithélium cubique régulier. Il n'y avait pas de nécrose. L'étude immunohistochimique réalisée sur des prélèvements fixés et inclus en paraffine montrait une forte positivité pour le CA125 et pour les récepteurs estrogéniques. Le traitement était complété par une annexectomie gauche. Un contrôle coelioscopique, réalisé huit mois après, était normal.
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