Histoplasmose disséminée: deux cas chez des patients infectés par le virus de Pimmunodéficience humaine (VIH) en Guyane française (original) (raw)
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2020
Introduction French Guiana is the territory which is the most deeply affected by HIV in France (1.3% of the population in 2009). The distribution of new cases across the territory is scattered. For the last ten years, the virus has spread around the West coast and diagnosis are made at late stages. This study aims at comparing the immune status at diagnosis of HIV infected patients between the CHAR hospital center and the CHOG hospital between 2007 and 2017. The secondary goals are to understand predictive factors of delayed diagnosis for both centers. Methods We lead an observational retrospective study, based on multicentered cohorts. The primary study endpoint is the immune status, defined by the WHO CDC Classification, and the number of CD4(/mm 3) at diagnosis. The diagnosis was defined as delayed if the patients were detected with a stage C or with less than 200/mm 3 CD4. Results The patients of the CHOG's group were diagnosed later than those from the CHAR's one (p<0,05 OR 2.06 IC [1.52, 2.80]). The predictive factors of late diagnosis in CHOG's group were : being a male (OR 3,27 IC [2,01-5,31]), aged 30 to 49 (OR 2,54 IC [1,58-4,08]), and coinfected with HBV and/or HCV (OR 3,40 IC [1,07-10,80]). Pregnancy was a protective factor (OR 0,14 IC [0,06-0,33]). Being born in Suriname was a predictive factor of late diagnosis in the CHAR's group (OR 2,88 IC[1,11-7,46]). Discussion Patients from the West of Guiana were diagnosed with a more advanced disease than in Cayenne. Women are detected early thanks to a systematic screening during their pregnancy. Suriname's permeable border formed by the Maroni river is one of the explanations. Before 2015 in Suriname, the antiretroviral therapy was only indicated for patients with fewer than 200 CD4 leading to an active spreading. Conclusion French west Guiana must reinforce its systematic screening approach and information campaigns by targeting young men born in Suriname as well as women detected during their first pregnancy.
Maladie de Castleman chez les patients infectés par le VIH
2002
Reçu le 14 mars 2001 ; accepté le 10 août 2001) Résumé Propos. -La maladie de Castleman est une prolifération lymphoplasmocytaire polyclonale et vasculaire prédominant au sein des structures lymphoïdes. Elle associe des adénopathies diffuses, une hépatosplénomégalie et une fièvre. Ces manifestations correspondent à un tableau d'hypersécrétion d'IL-6. Le pronostic est sombre. Les infections opportunistes, propre au terrain sida aggravent ce pronostic. Les monochimiothérapies prolongées, par vinblastine ou étoposide, contrôlent la maladie de Castleman. Actualités et points forts. -Les récents progrès concernant le virus HHV8 (Human Herpesvirus 8) et sa présence dans les formes liées au VIH ont permis d'expliquer l'ensemble des manifestations de la maladie de Castleman. En effet, le virus HHV8 produit un homologue de l'IL-6, la vIL-6, responsable d'une prolifération lymphoplasmocytaire polyclonale. La présence d'autres homologues de cytokines humaines, produites par le virus HHV8, pourrait également participer à la prolifération lymphoplasmocytaire et endothéliale. Perspectives et projets. -Compte tenu de son origine virale, un traitement par interféron alpha pourrait être une alternative dans les formes peu évolutives. Cependant, les traitements antiviraux visant le virus HHV8 ou le VIH et la reconstitution immunitaire n'ont aucune influence sur l'évolution de la maladie de Castleman, à l'inverse des infections opportunistes. © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS Castleman (maladie de) / VIH / human Herpesvirus 8 / interleukine 6 / vIL-6
Les envenimations vipérines en Guyane française
Annales françaises de médecine d’urgence, 2021
L’OMS classe l’envenimation vipérine comme pathologie négligée. Elle représente un problème de santé publique associé à des taux de mortalité et de morbidité importants. Notre objectif est de faire une mise au point sur les données récentes de la littérature sur l’épidémiologie et la prise en charge de l’envenimation vipérine en Guyane française. La Guyane est un département français presque entièrement recouvert par une forêt tropicale. Elle abrite une herpétofaune très riche comportant notamment les espèces du genre Bothrops (famille des Viperidae) qui provoquent le plus grand nombre de morsures et d’envenimations. La gestion des envenimations vipérines représente un défi de santé publique. En effet, la plupart des envenimations se produisent dans des zones rurales éloignées où l’accès aux soins est le plus compliqué, avec la présence d’un personnel médical peu formé à la prise en charge et l’indisponibilité de l’antivenin, ce qui constitue une véritable perte de chance pour les p...
Pan African Medical Journal, 2015
Introduction: L'objectif de ce travail était de déterminer la séroprévalence et les facteurs associés au VIH et aux hépatites virales B et C dans la ville de Bafoussam au Cameroun. Méthodes: Il s'agissait d'une étude descriptive et analytique réalisée de février 2012 à Juin 2012 dans la ville de Bafoussam au Cameroun. Pour cette étude, nous avons obtenu une clairance éthique. Résultats: Au total, 982 personnes ont été dépistées pour le VIH et les hépatites virales B et C. Les femmes représentaient 56,3% des personnes dépistées. La tranche d'âge la plus représentée était celle des 20 à 24 ans. L'âge médian était de 34,5 ans. Les prévalences du VIH, de l'AgHBs, et de l'Ac anti HCV étaient respectivement de 6,0%, 4,1%, et 0,4%. La prévalence du VIH était 2 fois plus élevée parmi les femmes que les hommes avec 8,1% contre 3,5% (p=0,01). Les prévalences les plus élevées ont été observées chez les personnes de 30 à 34 ans, 40 à 44 ans avec 15,0% et 11,5% (p=0,01), les personnes sans emploi avec 11,1% (p<0,001) et les personnes en union libre avec 17,9% (p=0,000). La prévalence du VIH n'était pas directement liée aux comportements et pratiques sexuels de la population de l'étude. On enregistrait une prévalence élevée de 29,3% chez les individus ayant déclaré avoir au moins une infection sexuellement transmissible (p=0,000). Conclusion: Il apparait urgent de mettre en place des stratégies de prévention contre le VIH, les hépatites virales et les facteurs associés au Cameroun.
HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2020
RESUME Introduction. L’infection par le VIH a un impact sur l’histoire naturelle de l’hepatite virale B (VHB) et augmente la mortalite chez les patients coinfectes. L’objectif de notre etude etait de determiner la prevalence de la coinfection VIH-Hepatite B et de decrire les facteurs associes. Materiel et methodes. Il s'agit d'une etude transversale ayant porte sur les patients suivis a l’Hopital de Jour Donka. L’AgHBs a ete mis en evidence par une methode immuno-chromatographique basee sur la capture directe de l’antigene par des anticorps monoclonaux. L'analyse des donnees a ete faite avec le logiciel R. Les proportions ont ete comparees grâce au test de Chi-deux ou au test de Fisher au seuil de significativite de 5%. Un modele de regression logistique a ete utilise pour expliquer la prevalence de l'hepatite B. Resultats. Deux cent trente-deux personnes vivant avec le VIH (PvVIH) ont ete enroles (1er octobre 2016 au 31 mars 2017). Le sex-ratio etait de 0,66. L’âge...