Plantes médicinales chinoises introduites dans la pharmacopée française (original) (raw)
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Journal of Animal & Plant Sciences
Monographies des plantes à haute fréquence d’utilisation en pharmacopée traditionnelle au Moyen Atlas Central Maroc. Amine DAOUDI1, Mariame NAJEM1, Lamia BACHIRI1, Jamal IBIJBIJEN1 et Laila NASSIRI1 1Equipe de Microbiologie du Sol et de l’Environnement, Faculté des Sciences- Université Moulay Ismail -Meknès Auteur correspondant ; E-mail : lamiaebachiri@gmail.com, Faculté des Sciences ; B.P : 11201, Meknès, Maroc. Tel : (+212) 618859436 Mots-clés : Monographies– Plantes médicinales – Moyen Atlas– Maroc. Keywords: Monographs-Medicinal plants-Middle Atlas-Morocco. Publication date 30/06/2019, http://www.m.elewa.org/JAPS; 1 RÉSUMÉ La région du Moyen Atlas central recèle d’un grand potentiel floristique, qui a permis au fil du temps, l’acquisition d’un important savoir quant à l’utilisation des plantes en pharmacopée traditionnelle. Aussi, le présent travail consiste en l’élaboration de monographies de 11 plantes parmi les plus utilisées en phytothérapie locale ; celles-ci sont le fruit ...
DES PLANTES POUR DORMIR: UN APERÇU DE LA PHARMACOPEE ANCIENNE DE L'INSOMNIE
A ceux qui croiraient que les pharmacopées de l'Antiquité ou de la Renaissance doivent être renvoyées à un passé à jamais aboli, la lecture de publications, récentes ou plus anciennes, se réclamant de la phytothérapie ou de quelque autre médecine dite naturelle apporterait un démenti flagrant 1 . Comme les ouvrages de médecine ancienne, ils mettent l'accent sur les causes psychologiques ou physiologiques de l'insomnie et comme eux, encore, proposent une batterie de plantes ou de médicaments composés à base phytothérapeutique pour lutter contre l'absence de sommeil, les mauvais rêves ou le somnambulisme. Dans l'ensemble des plantes supposées faciliter le sommeil, ces ouvrages présentent de grands classiques de la médecine familiale : l'aubépine en infusion, en décoction ou en teinture mère parce la plante a une action directement sédative ; la camomille, la mélisse ou le tilleul qui procurent le sommeil en calmant le patient. La verveine ou l'oranger peuvent être également utiles, le second en particulier parce qu'il permet de lutter contre l'insomnie liée au stress ou à d'éventuels problèmes digestifs. D'autres plantes procurent le sommeil non pas directement, mais en agissant sur les causes supposées de l'insomnie. Ainsi les plantes qui calment la nervosité comme le lotier corniculé ou celles qui agissent sur la douleur articulaire qui empêche le malade de dormir : l'arnica, la bardane ou le basilic. On peut également ajouter aux plantes précédemment mentionnées le chardon-béni ou les endives. Avec beaucoup de prudence, les auteurs de ces traités de vulgarisation médicale appellent l'attention du malade devenu pharmacien amateur, lorsqu'il s'agit de plantes aussi actives que le pavot ou le romarin ou mettent en garde contre les erreurs de détermination qui pourraient avoir pour conséquence de confondre l'angélique et la cigüe.
International Journal of Biological and Chemical Sciences
La population locale de la région de Zerhoun au Maroc a une riche tradition ancestrale dans le domaine de la phytothérapie. En effet, plusieurs plantes à vertus médicinales sont à l'origine d'intoxications constituant ainsi un problème de santé publique assez sérieux. Ainsi, le présent travail est une contribution à la connaissance des plantes toxiques ; il s'agit en effet de recenser parmi les plantes médicinales utilisées dans la région de Zerhoun, celles déclarées toxiques par la population locale. L'enquête a permis de déceler 17 plantes (15,31%) sauvages sur la base de leurs noms vernaculaires locaux. Une prospection sur le terrain a été conduite dans un deuxième temps pour la collecte et l'identification préliminaire d'échantillons de ces plantes, Ensuite leur identification taxonomique a été faite en s'appuyant essentiellement sur la Flore marocaine. Les plantes à effet toxiques cataloguées appartiennent à 13 familles et utilisées essentiellement par voie interne, avec des doses aléatoires pour traiter une panoplie de maladies. Cette utilisation anarchique, non rationnelle des plantes médicinales présente un risque d'intoxication. La sensibilisation et la formation des utilisateurs et la législation dans le domaine de la phytothérapie traditionnelle s'imposent.
La part oubliée de l’étude des pharmacopées traditionnelles africaines
Revue d’ethnoécologie
La part oubliée de l'étude des pharmacopées traditionnelles africaines Itinéraire de l'ethnopharmacognosie à l'anthropologie écologique du remède The forgotten part of the traditional African pharmacopeia: from ethnopharmacognosy to the anthropology of remedies Claudie Haxaire 2 Elle était dotée d'une « Commission des plantes médicinales d'Outre-mer » qui comportait différents directeurs d'instituts, de centres comme l'ORSTOM, l'IFAN, de La part oubliée de l'étude des pharmacopées traditionnelles africaines Revue d'ethnoécologie, 21 | 2022 La part oubliée de l'étude des pharmacopées traditionnelles africaines Revue d'ethnoécologie, 21 | 2022 Dans l'introduction de La pharmacopée sénégalaise traditionnelle (Kerharo & Adam 1974), Kerharo définit ce qu'il entend par pharmacopées (« l'art de préparer les médicaments »), précise pourquoi il les qualifie de traditionnelles (elles sont à transmission orale) avant d'exposer son point de vue sur la façon dont elles doivent être étudiées. Cette enquête, initiée en 1959, s'inscrit pour son auteur dans la suite d'un travail du même type entrepris dès 1945, en collaboration avec le pharmacien militaire Armand Bouquet, portant sur les plantes médicinales de Côte-d'Ivoire et de Haute-Volta. Kerharo et Bouquet (1950) travaillaient alors dans le cadre de l'ORSTOM. Ces recherches anticipaient la résolution WHA 22-54 de la 22 e Assemblée mondiale de la santé à laquelle oeuvra le professeur Michel Attisso (1969). Déjà, était fixé le programme d'une discipline, l'ethnopharmacognosie, que les colloques et congrès de la fin du XX e siècle n'en finirent pas de redécouvrir, la baptisant souvent indûment ethnopharmacologie (Middelkoop 1985 cité par De Smet et River 1989). La part oubliée de l'étude des pharmacopées traditionnelles africaines Revue d'ethnoécologie, 21 | 2022