"La centralisation du culte au regard des textes bibliques et de l'archéologie," in M. Richelle (ed.), Temples de la Bible (Louvain-la-Neuve: Presses universitaires de Louvain, 2022), 37-54 (original) (raw)
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La centralisation d'un culte périphérique
Politique africaine, 2010
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2013
Les bibliothèques ecclésiastiques constituent moins, comme on l’affirme souvent, un « portrait » intellectuel des communautés religieuses, qu’une esquisse d’un horizon de pensée normatif. L’architecture des classements, les modalités de surveillance des acquisitions et de la lecture, le caractère répétitif des livres possédés dans la plupart des abbayes et couvents, l’adéquation entre les livres possédés et les enseignements dispensés aux jeunes profès, plaide en faveur de cette interprétation du contenu des bibliothèques. Pour autant, au sein d’un périmètre intellectuel défini comme orthodoxe et conforme, reste une large part d’interprétation et de choix d’approches diverses, notamment dans le domaine de l’exégèse et de la scholastique. En dehors de ce périmètre, le domaine de l’interdit souffre en outre de définitions mouvantes. L’étude des pratiques de lecture, quand elle est possible, montre que la plupart des religieux se sont conformés à cette orthodoxie de pensée, mais non sans quelques hésitations. Des lectures ont lieu en effet hors de la bibliothèque commune, et chez quelques figures d’exception, comme le minime Claude Pithoys converti au protestantisme, la lecture semble avoir eu des effets dévastateurs. Finalement, la bibliothèque constitue un point de repère pour la société monastique, mais pas un horizon indépassable de lecture.
XXVIIè Rencontres de Patristique. Du Jésus des Evangiles au Christ des théologiens. J. LAGOUANERE, Quand un néo-platonicien lit les Evangiles Exemplier 1 Quand un néo-platonicien lit les Évangiles. Le Jésus de Porphyre et sa critique par Augustin. Jérôme LAGOUANERE (Université-Paul Valéry Montpellier 3) EXEMPLIER Texte 1 : G. MADEC, « Le Christ des païens d'après le De consensu euangelistarum de saint Augustin », RechAug 16 (1992), p. 3-67, ici p. 66. « Les ouvrages de Porphyre sont donc demeurés, selon l'expression consacrée, l'arsenal des objection antichrétiennes jusqu'aux dernières années de la 'fin du paganisme'. À titre d'hypothèse, car il faudrait une étude autrement fouillée que le présent essai pour en fournir les preuves, s'il se peut, je supposerai que les adversaires d'Augustin ont eu à leur disposition un ouvrage antichrétien condensant, d'une part, les thèses de Porphyre sur la personne du Christ, telles qu'elles étaient exposées dans la Philosophie des oracles, et, d'autre part, sa critique des Évangiles développées dans le Κατὰ Χριστιανῶν. Ce serait là que les païens auraient trouvé commodément regroupées les objections à la crédibilité des Évangiles qu'ils estimaient, au dire d'Augustin, assez pertinentes, et les éléments de la thèse cohérente qu'ils soutenaient sur la personnalité du Christ ».
Nicole Belayche, 2018
Christian discourses on the "end of cults" in the Levant: the argument of cult places The "end of cults" is easier to pinpoint in sanctuaries, which disappeared after either voluntary destruction, abandonment or reoccupation. Traditional religions, and their societies, are built on spatiality : the sacred place is both the "locus" of the divinity and a cultural and identity land mark that goes beyond its ritual use. Because Christian discourses on the "end of cults" were engaged with spatialized religious conceptions ("paga nism" and Judaism), they took over this spatial symbolism for writing the story of Christianization in the Levant-thus challenging the utopian model of Jonathan Z. Smith-and for drawing the exempla of holy men. On the basis of three cases from the fourth century (Aelia Capitolina, Aphaca/Heliopolis, and Gaza), this paper analyzes how these discourses used the argument of sanctuaries.