Physiologie de l’œil et principes généraux de la vision (original) (raw)

II- L’Œil et La Vision

2013

Voir est un acte complexe dont l’œil est la porte d’entree incontournable. L’image qui se forme sur la retine est la premiere etape avant l’integration de multiples elements qui aboutiront a la perception. L’œil est constitue sur le plan fonctionnel, d’un systeme optique assurant la transmission optique de la lumiere et d’un systeme photosensible qui assure la transduction, c'est-a-dire la transformation en un message neurologique, des photons lumineux d’une image retinienne d’une qualite optique relativement mediocre, alors que l’acte final perceptif est une vision precise.L’œil assimile a un instrument d’optiqueL’image qui se constitue sur la retine est conditionnee par l’optique de l’œil. Elle n’a cependant qu’un lointain rapport geometrique et energetique avec la scene observee.En effet, le systeme optique de l’œil est imparfait. Il est constitue d’un grand nombre d’elements transparents de formes complexes qui induisent des distorsions qu’il faut prendre en compte lorsqu’on...

La mécanique de l’œil. Entretien réalisé par Julie Rossello-Rochet et Victor Thimonier

2013

Nous avons rencontre Simone Amouyal a deux reprises dans son bureau a l’Ecole Nationale Superieure des Arts et Techniques du Theâtre (ENSATT), ou elle est aujourd’hui chargee de mission pedagogique et artistique. « Dame de theâtre », Simone Amouyal a ete tour a tour assistante a la scenographie d’Andre Acquart, et longuement assistante a la mise en scene de Roger Planchon. Puis metteur en scene d’operas et d’œuvres dramatiques classiques ou contemporaines – souvent inedites, Hermann Broch, Ho...

II- L'Oeil et La Vision

OEIL ET PHYSIOLOGIE DE LA VISION, 2009

L'oeil assimilé à un instrument d'optique L'oeil : un globe et deux espaces intérieurs Optique de l'oeil Conséquences optiques de l'anatomie oculaire L'oeil n'est pas un instrument d'optique L'oeil : un mobile L'image : dispersée par les aberrations chromatiques La rétine : un capteur inhomogène et anisotrope La vision : résultat de processus complexes et multiples Message de l'oeil au cerveau pour des réactions adaptées L'image nette de l'environnement : une intégration multiple Considération sur la répartition des photorécepteurs Conséquences sur l'exploration visuelle Les relations entre l'espace et le temps Compression de l'information : transformation analogique-digitale Conséquence sur le signal électrophysiologique Conclusion Texte intégral Voir est un acte complexe dont l'oeil est la porte d'entrée incontournable. L'image qui se forme sur la rétine est la première étape avant l'intégration de multiples éléments qui aboutiront à la perception. L'oeil est constitué sur le plan fonctionnel, d'un système optique assurant la transmission optique de la lumière et d'un système photosensible qui assure la transduction, c'est-àdire la transformation en un message neurologique, des photons lumineux d'une image rétinienne d'une qualité optique relativement médiocre, alors que l'acte final perceptif est une vision précise.

Deux points de vue sur la vision

Clément Dousset, 2024

Deux points de vue sur la vision pour Academia Du mot vision le Robert donne la définition suivante : « mécanismes physiologiques par lesquels les stimuli lumineux donnent naissance à des sensations ». Les sensations engendrées par la vision prennent la forme d'images. La définition de l'image la moins sujette à caution me paraît celle-ci : « ensemble des sensations ponctuelles, colorées et lumineuses apparaissant disposées dans un espace à trois dimensions lorsque nous fixons une scène visuelle immobile »(1). Proposer un relevé des mécanismes physiologiques nécessaires à ce que des stimuli provenant d'une scène visuelle aboutissent à des images ainsi définies, c'est proposer une certaine conception de la vision. Mécanismes nécessaires ne veut pas dire mécanismes suffisants et une conception de la vision n'a pas besoin d'être complète pour exister. Elle peut en particulier laisser dans l'ombre ce qui expliquerait en dernière analyse la venue à la conscience des sensations ponctuelles. Mais elle peut aussi se présenter comme une conception totale et se lier ainsi à une explication définitive de la conscience.

Trouble de l’Acquisition de la Coordination et déficits visuo-spatiaux

"Le lien entre la présence d’un TAC et celle de troubles visuospatiaux est une donnée ancienne de la littérature. Le déficit moteur est central chez le TAC et les difficultés visuo-spatiales ne concernent qu’un sous groupe de TAC. Elles sont d’autant plus importantes qu’il existe une composante motrice. Il est toutefois difficile de déterminer quelle est la voie visuelle impliquée de façon préférentielle au niveau cérébral (« What » versus « Where »). A l’échelle individuelle, les profils sont hétérogènes, ce qui renvoie en partie à la fréquence élevée des troubles neurodéveloppementaux associés et pourrait suggérer une atteinte commune aux différents troubles du système d’apprentissage procédural. The links between children who present with a DCD and visuospatial disorders is not a new idea in the literature. The motor deficit is critical in DCD and visuospatial deficits affect only a subgroup. They are particularly important when a motor component occurs. However It is difficult to determine the neural pathways preferentially involved (« What » vs « Where »). On an individual level, profiles are heterogeneous, due to the high-frequency rate of associated neurodevelopmental disorders. This suggests the presence of a an impaired procedural learning system."

« L’oeil ne se voit pas voir »

Philosophiques, 2015

Johann Georg Sulzer participe d’une tradition allemande et wolffienne qui conjugue réflexion épistémologique et esthétique. L’originalité de Sulzer au sein de cette tradition consiste à développer un nouveau modèle de la connaissance comme contemplation (qewrei`n, speculatio). Selon ce modèle spéculatif qui emprunte des éléments à l’esthétique de Du Bos, la distance et l’extériorité du spectateur par rapport à son objet est loin d’être le réquisit d’une bonne vision. Celle-ci dépend tout au contraire de l’appartenance du spectateur au monde qu’il contemple, de sa réceptivité, de sa sensibilité et de son humanité. Car l’âme ne peut déployer son activité de pensée qu’à condition de s’attacher d’abord à son objet : un tel attachement est la condition de son détachement. La mise en place de ce nouveau modèle spéculatif répond à l’injonction de Mérian qui est de repenser la conscience ou l’aperception à partir d’un sentiment a posteriori. Car « l’oeil ne se voit pas voir » (Mérian), et l...

De l’œil au cerveau … et retour

Signata, 2019

L'élaboration des stimulations reçues par les cellules de la rétine peut aboutir à la formation d'un signe visuel. Symétriquement, pour communiquer ses idées ou ses théories, le sujet humain est souvent amené à créer des signes visuels. L'objet de cette étude est de comparer ces deux processus. De l'oeil au cerveau … et retour Signata, 10 | 2019 RÉSUMÉS Qu'il existe un lien entre vision et connaissance ne peut être nié. Cependant ce lien est loin d'être direct, et peut s'exercer dans les deux directions. Pour préciser cette liaison il convient d'abord d'établir une distinction entre information et connaissance. Ensuite il faut examiner ce qui, dans la perception visuelle, revient véritablement au stimulus, et ce qui résulte d'une élaboration périphérique. Enfin il faut se demander comment peut s'opérer, à partir d'une saisie visuelle globale, une transposition dans un langage chronosyntaxique. Ces préalables étant posés, on pourra analyser une série d'exemples, tirés des domaines les plus divers, et illustrant le rôle du visuel dans la découverte scientifique, technique ou mathématique, dans la pratique didactique, et enfin dans l'imagination symbolique ou poétique. That a link exists between vision and knowledge cannot be denied, but this link is by no means straightforward, and can function in either direction. In order to describe it accurately, the distinction between information and knowledge must first be clarified. We must then examine that which, in our visual perception, really stems from the stimuli, as opposed to that which results from some reworking by the brain. And finally we need to investigate how a global visual image can be transformed into a linear verbal sequence. We may then analyze a series of examples, some very famous, that illustrate the role of vision in such fields as epistemology, general science, techniques, teaching and finally in poetic and symbolic imagination.