Une approche de la Low-tech dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (original) (raw)
Préambule Ces temps-ci, le terme low-tech se trouve devenir de plus en plus visible dans le milieu de l'enseignement supérieur et de la recherche (Meyer, 2021) (MITI, 2021), alors que sa définition n'est pas bien fixée. L'article de J. Carrey, S. Lachaize et G. Carbou « Les Low-techs Comme Objet de Recherche Scientifique. Vers Une Société pérenne, équitable et conviviale » de la Pensée écologique (15 décembre 2021), ouvre le débat de la place de la low-tech dans la sphère académique et nous leur en sommes reconnaissants. En effet, nous construisons également depuis quelques temps des activités de Recherche et Enseignement autour des low-tech, tout en restant dans une posture de construction de notre réflexion sur ces sujets prospectifs (Guimbretiere, 2019) (LowTRE, 2021). La suite présente notre approche de la low-tech : dans une démarche constructive d'une vision de la place de la low-tech dans le milieu de la recherche et de l'enseignement, nous avons décidé d'exposer nos points de vue en les mettant en perspective de l'avis exposé dans l'article cité plus haut (appelé CLC dans la suite). Nous commençons donc par détailler notre définition de la low-tech, dans une deuxième partie nous discutons la place de la low-tech en recherche et notre démarche de recherche sur les low-tech. Une dernière partie est dédiée spécifiquement à la place des low-tech dans l'enseignement supérieur. Notre motivation à travailler sur la low-tech est tout à fait identique : nous faisons le même constat de nécessité de changer de paradigme en termes d'innovation. Le tout high-tech sans considération des limites planétaires est une impasse et il est urgent de repositionner la durabilité comme impératif non négociable de la R&D. Pour cela une démarche techno-critique et réaliste est nécessaire et inévitable. Nous espérons enrichir cette vision par la contribution qui suit.