Le diabète: facteur de risque rare pour la gale croûteuse (original) (raw)
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Glycogénose hépatique : une complication rare du diabète déséquilibré (à propos d’un cas)
Médecine Intensive Réanimation, 2017
Le diabète déséquilibré expose à de nombreuses complications liées à un défaut d'insuline. La surcharge glycogénique hépatocytaire, antérieurement nommée syndrome de Mauriac, en fait partie. C'est un syndrome rare initialement décrit chez des enfants diabétiques de type 1 (DT1) chez qui se succèdent une hyperglycémie importante suivie par une administration de fortes doses d'insuline. Il est exceptionnellement décrit chez les adultes. Nous rapportons ici un cas de syndrome de Mauriac diagnostiquée chez une patiente adulte DT1 admise en réanimation pour cétoacidose diabétique. L'examen clinique a objectivé un abdomen distendu avec hépatomégalie à 20 cm. Les examens biologiques ont montré une acidose métabolique, une hyperglycémie, une hyperlactatémie, une cytolyse majeure et une cholestase anictérique. Une prise en charge fondée sur insulinothérapie et une équilibration hydroélectrolytique ont été instaurées. L'enquête étiologique des perturbations hépatiques a été négative. L'évolution clinique et biologique était favorable. Le diagnostic de glycogénose hépatique a été retenu sur un faisceau d'arguments anamnestiques et cliniques, et ce en l'absence d'autres anomalies responsables des perturbations hépatiques. La certitude diagnostique est histologique, et le traitement repose sur l'équilibration du diabète.
Une acromégalie révélée au décours d’un diabète d’équilibre difficile
2019
Resume Introduction : L’acromegalie est une affection rare dont la prevalence varie entre 40 et 60 par million d’habitants. Nous rapportons une deuxieme observation d’acromegalie documentee en Guinee. Observations : Il s’agit d’un Guineen de 51ans, resident a Conakry. Il presente un diabete depuis 2015, decouvert lors d’un syndrome polyuro-polydipsique. Un traitement par un antidiabetique oral (ADO) avait ete initie mais le diabete est rapidement passe en insulino-requerrence. L’aspect clinique du patient est d’emblee evocateur d’acromegalie, marque par un syndrome dysmorphique. On notait par ailleurs des cephalees diffuses intenses en casque. Il avait une HTA connue depuis 2010 sous Atenolol. Il n’y avait pas d’antecedents familiaux particuliers. L’examen clinique trouve une atrophie bilaterale des testicules et une atteinte rachidienne. L’IMC est de 26,4 Kg/m2, la PA a 170/120 mm Hg avec une FC a 112 battements par minute. L’equilibre glycemique etait mediocre (HbA1c a 15,90%). ...
Plis choriorétiniens idiopathiques et diabète : (à propos d’un cas)
2021
Les plis chorioretiniens sont une anomalie du fond d’œil secondaire a un grand spectre de pathologie benigne ou maligne. Le diagnostic de plis chorioretiniens idiopathiques impose donc la realisation d’un bilan etiologique. Ils sont le plus souvent bilateraux et symetriques. Il n'y a pas suffisamment de donnees sur la relation entre le diabete et les plis choroidiens. Nous rapportons le cas d’une patiente diabetique qui presente des plis chorioretiniens idiopathiques avec une pachychoroide.
16. Le sucre est le seul responsable de l’épidémie mondiale de diabète de type 2
Des idées reçues en santé mondiale
Organisation monDiale De la santé (2002). Stratégie de l'OMS pour la médecine traditionnelle. Genève, Organisation mondiale de la santé. Vonarx, N. (2012). Le vodou haïtien : entre médecine, magie et religion. Presses universitaires de Rennes. * EVCI : espérance de vie corrigée en fonction de l'incapacité Source : Présentation des auteurs d'après Mackellar (2005).
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2015
Plusieurs paramètres peuvent être étudiés pour évaluer le rein. Parmi ceux-ci, le débit de filtration glomérulaire (DFG) a été déterminé avec les formules de Cockroft et Gault (CG), du Modification of Diet in Renal Disease (MDRD) et du Chronic Kidney Disease EPIdemiology Collaboration (CKD-EPI) et la formule la mieux adaptée pour le diabétique a été recherchée. Chez 59 diabétiques de type 1 (DT1) et 70 diabétiques de type 2 (DT2), le DFG a été déterminé avec les formules de CG, du MDRD et du CKD-EPI. Avec l'analyse statistique, les seuils de significativité ont été fixés pour p<0,05 ; T 0 α>1,96 et Z 0 α>1,96. Le MDRD est superposable au CKD-EPI chez les DT1 et DT2. Chez les DT1, le DFG moyen et la corrélation entre 1/créatininémie et DFG ne varient pas si CG ou CKD-EPI ; cependant, les sujets à DFG réduit (< 90 ml/min/1,73 m²) sont plus nombreux avec CG plutôt qu'avec CKD-EPI (66,10% vs 47,46% ; T 0 α=2,05). Chez les DT2, le DFG moyen et la proportion de sujets à DFG réduit sont indépendants de la formule utilisée, mais la corrélation entre 1/créatininémie et DFG est plus forte si CKD-EPI que CG (0,961 vs 0,632 ; Z 0 α=7,02). Ainsi, la formule la mieux adaptée pour la détermination du DFG serait CG chez les DT1 et CKD-EPI chez les DT2, sachant que CKD-EPI est équivalent à MDRD quel que soit le type de diabète.
Diabète ou pas ? Une HbA1c étrange
Médecine des Maladies Métaboliques, 2009
Ce cas clinique illustre les difficultés d'analyse et d'interprétation de l'HbA1c chez un patient présentant un taux modérément élevé d'hémoglobine foetale (HbF 6,9 %). Un suivi de la glycémie et de l'HbA1c est initié en raison de facteurs de risque cardiovasculaire. Les taux d'HbA1c mesurés en laboratoire de ville étaient élevés (> 8,5 %) et toujours discordants des glycémies, normales ou sub-normales. Une évaluation spécialisée a mis en évidence une bêta-thalassémie hétérozygote expliquant ce taux modérément élevé d'HbF et l'interférence induite sur le dosage d'HbA1c par HPLC avec un temps d'élution court. Le taux d'HbA1c mesuré en mode « bêta-thal » sur automate HPLC Variant II Bio-Rad avec dualkit (temps d'élution 6 minutes) est de 4,7 %. Ce résultat d'HbA1c est concordant avec le profil glycémique du patient vérifié par HPO et holter glycémique, qui correspond à une intolérance au glucose. La connaissance d'une hémoglobinopathie comme ici, la présence d'une bêta-thalassémie hétérozygote à l'origine d'un taux augmenté d'HbF, est indispensable pour la réalisation d'une technique de mesure de l'HbA1c sans interférence et une interprétation correcte du taux d'HbA1c.
Abcès rétropharyngé révélateur d’un diabète : à propos d’un cas
Annales d'Endocrinologie, 2008
Retropharyngeal abscess, a rare event in adults, is usually observed in immunodeficient persons or subsequent to foreign bodies. We report a case of retropharyngeal abscess which revealed diabetes mellitus. A 47-year-old woman with an uneventful history complained of fever, dysphagia and trismus. Clinical findings were swelling of the pharyngeal posterior wall. The CT scan showed an abscess in the retropharyngeal space. Puncture revealed the purulent nature of the collection. The bacteriological study identified a Gram-negative aerobic germ (Citrobacter freundii). Laboratory tests disclosed diabetes mellitus with ketosis. The treatment consisted in surgical drainage and lavage of the retropharyngeal space using a saline solution with gentamycin associated with infusion of appropriate antibiotics. Abscess formation in the retropharyngeal space is a rare event in adults. The immunological status of the patient should be carefully explored. Management requires drainage of the collection and infusion of active antibiotics. © 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Résumé L'abcès rétropharyngé est rare chez l'adulte. Il survient surtout chez l'immunodéprimé ou sur un corps étranger. Nous rapportons un cas d'abcès rétropharyngé révélant un diabète décompensé. Il s'agit d'une femme de 47 ans sans antécédent pathologique particulier, jusquelà non connue diabétique qui a consulté pour un syndrome fébrile avec dysphagie et odynophagie associées à un trismus. L'examen clinique a mis en évidence un bombement de la paroi postérieure de l'oropharynx. La tomodensitométrie a montré une collection de l'espace rétropharyngé en faveur d'un abcès. La ponction a confirmé la collection purulente. Le bilan a montré un diabète sucré, jusquelà méconnu, et avec cétonurie. La bactériologie a retrouvé un bacille Gram négatif, multirésistant. La prise en charge a consisté en une antibiothérapie par voie générale, associée à un drainage chirurgical. L'évolution après trois semaines de traitement est marquée par la disparition des signes cliniques et la restitution ad integrum des lésions radiologiques. Le diagnostic de l'abcès rétropharyngé peut être difficile. Sa découverte doit faire rechercher un terrain débilité. La prise en charge associe, au geste de drainage, l'antibiothérapie adaptée à l'antibiogramme.