Mettre en scène les coulisses. Le “secret” comme ressource et comme rhétorique journalistique (original) (raw)
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Copyright Le Décryptage du « Secret » et quelques résumés
The Secret », un succès phénoménal Tout a commencé avec le DVD « The Secret » en anglais lancé sur internet en 2006 via le site www.thesecret.tv, le bouche à oreille a été incroyable, en quelques semaines des millions d'exemplaires ont été vendus. Puis vint le livre, les versions sous-titrées puis doublées du film en Danois,
Dans les coulisses d'un jury de piano : comment enquêter dans des lieux secrets
Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales, 2021
Cet article propose de discuter du refus et ensuite de l’accès aux délibérations du jury dans les concours internationaux de musique classique. Cet accès m’a été refusé tout au long de ma thèse car le lieu des délibérations est formellement interdit à toute personne externe au jury. Lors des concours, les organisateurs n’aiment pas non plus que les jurés discutent avec d’autres personnes de la compétition en cours. Cette interdiction est même parfois mentionnée dans le règlement. Les organisateurs craignent, dans ces cas, une possibilité d’influence sur les membres du jury. Mes demandes de m’entretenir avec eux en dehors de la salle de délibération sont restées systématiquement sans réponse. L’investigation de ces jurys constitue ainsi une tâche compliquée. Aucun chercheur n’a jamais été autorisé à accéder à une salle de délibération dans ce contexte. Néanmoins, après huit ans de refus, l’accès aux délibérations du jury m’a finalement été accordé par le directeur d’un concours, ma demande s’insérant dans une activité pédagogique, associant sociologues et musicologues. À travers des extraits de mon journal de terrain, je reviendrai sur les modalités du refus et ensuite de l’accès à ce terrain : l’alliance avec des musicologues, le jeu de rivalités entre concours, leur volonté de démocratisation et leur envie de se singulariser en étant le premier concours à ouvrir le jury à une personne externe. J’inscris également cet accès au terrain dans mon parcours de vie et dans un temps long, l’accès étant dans ce cas soumis au statut de docteure, et dans la transformation à la fois de la chercheuse et de son terrain. L’article revient aussi sur la difficulté de l’enquête dans des lieux soumis au silence et au secret.
Dans les coulisses de l'adaptation théâtrale
Qualités extgees : la ptqure du théâtre, la passion de la langue, un sens aigu du dialogue et du rythme par Jean Delisle Jean Delisle, professeur à l'Université d'Ottawa, est l'auteur d'Au coeur du tria/ague canadien et des Obsédés textuels. HULL, Palais des Congrès, 23 mars 1985, 19h30. " Bienvenue, Mesdames et Messieurs, à la table ronde sur la traduction théâtrale, organisée par le théâtre français du Centre national des arts dans le cadre du 6• Salon du livre de l'Outaouais. Mon nom est Claude Lavoie. J'aurai le plaisir d'animer les discussions qui vont suivre. Vous êtes invité, cher public, à intervenir dans le débat. Le président d'honneur du Salon, M. Roch Carrier, est parmi nous et il n'hésitera sûrement pas à prendre la parole. J'ai le regret de vous annoncer que le directeur artistique du théâtre français du CNA, M. André Brassard, ne pourra pas être ici comme prévu ; il souffre d'un pénible mal de gorge. Je dois vous annoncer également que la traductrice Linda Gaboriau a dû elle aussi se décommander à la dernière minute. Un violent mal d'oreille la retient au lit. Rassurez-vous, cependant, la table ronde aura lieu quand même. Sans plus tarder, je vous présente nos deux vaillants participants qui nous viennent de Montréal. Tout d'abord, le comédien, traducteur et metteur en scène bien connu, Benon Girard. M. Girard a entrepris depuis quelques années une nouvelle carrière dans le prolongement de son métier de comédien, celle de traducteur théâtral. Il a déjà traduit deux pièces : Morning at 7 de John Osborne et Fools' Village de Neil Simon. Notre deuxième invité est le traducteur René Dionne, tout aussi connu des amateurs de théâtre, bien qu'il soit moins visible. Son métier, il l'exerce dans l'ombre, dans les coulisses, pour ainsi dire. M. Dionne est le doyen des traducteurs de pièces de théâtre au Québec, du moins quant au nombre de pièces traduites :plus de trente-cinq.
Agôn. Revue des arts de la scène
Fille du chef machiniste Charlet Orsonni, Claudie Grossmann commence la figuration en 1944, à l'âge de quatre ans dans une mise en scène de La Veuve Joyeuse au Théâtre des Célestins. Elle joue ensuite dans d'autres pièces, notamment dans l'OEdipe roi de Pierre Blanchar 1. Après quelques « coups de main » ponctuels, elle entre dans l'atelier de costumes du Théâtre National Populaire en 1978, le quitte en 1990 puis le réintègre ponctuellement à partir de 1992, alternant avec la réalisation de costumes de marionnettes pour le Théâtre Guignol de Lyon et quelques travaux au Théâtre de la Croix-Rousse. Elle a également figuré dans plusieurs créations de Roger Planchon, notamment le célèbre George Dandin. C'est en présence de son mari, Gilbert Grossmann, qui a suivi toutes ses années de travail au TNP, que Claudie nous reçoit. Flora SOUCHIER : Comment êtes-vous entrée au TNP ? Claudie GROSSMANN : Mon père a travaillé au TNP, après avoir travaillé aux Célestins, où il était chef machiniste 2. J'ai donc été embauchée dans l'atelier des costumes. Planchon m'a demandé de faire de la figuration dans Dandin 3. Il y avait Claude Brasseur, Zabou Breitman… enfin bref, on a fait une tournée dans toute l'Europe. J'ai également joué dans Fragile Forêt 4 , Vieil Hiver 5 de Planchon, et dans Le Cochon Noir 6 aussi. Planchon m'aimait bien, je ne sais pas pourquoi, c'est pour ça qu'il m'a fait assez souvent travailler en figuration dans ses propres pièces et dans quelques autres programmées au TNP. Entre coulisses et scène Agôn , Enquêtes Entre coulisses et scène Agôn , Enquêtes
An exceptional visit to the storage of the museum. Talk base on the ethnographic's item in an Art's Museum, issues, studies and analyses.
Les « practiques » du secret au temps de Henri III
Rives méditerranéennes, 2004
SOUVENT présenté à la Renaissance comme une nécessité pour le gouvernement du Prince, le secret n'est pas seulement quelque chose que l'on cache à autrui mais un artifice, un instrument visible du pouvoir, sur lequel le roi et son entourage s'appuient pour provoquer le doute, pour faire réagir le parti adverse. Faire croire à l'existence du secret peut être aussi un instrument, un artifice, une feinte destinée à déstabiliser les interlocuteurs ou les adversaires. Le secret est parfois l'objet d'une complexe mise en scène s'appuyant sur des attitudes, des gestes et des paroles dont le seul objet est de simuler l'existence d'un secret qui n'existe peut-être pas. C'est ce que l'on peut appeler en reprenant un mot de la Renaissance, la « parformance » du secret. Dans les lignes qui vont suivre, des aspects de cette culture du secret et de la dissimulation au temps des troubles de la Ligue seront évoqués, tout comme certaines « practiques », techniques et stratégies destinées à conserver ou découvrir le secret1. Le propos s'attachera au concret des comportements politiques et des paroles. Comment dans l'attitude, dans la posture, maintient-on le secret ? Comment empêche-ton la divulgation ou comment la provoquet-on ? De la dissimulation au temps d'Henri III Du difficile maintien du secret dans le jeu politique Une divulgation aux effets incontrôlables 2 Les « practiques » du secret au temps de Henri III Rives méditerranéennes, 17 | 2004 Les « practiques » du secret au temps de Henri III Rives méditerranéennes, 17 | 2004
This short article by Jean Paul Malrieu is the core of an interview starting from his book La science gouvernée. Essai sur le triangle science/technique/pouvoir. Professor Malrieu, physicist and quantum chemist of great importance, insists on the nerve centres of the twine in institutionalized power and democratic regimes, that non only coexist but also reveal their collusion in a paradoxical system. This twine produces an ambiguous dialogue between science (that inquires into the “why”) and technique (whic search for the answer about the “how”), in a dangerous perspective of continuity between homo faber and human improvement.