Exposition du cristallin du praticien lors des traitements avec des rayons X de basse énergie (original) (raw)

Evaluation de l’exposition aux radiations X chez des patients du service de réanimation des urgences chirurgicales de l’hôpital ibn Sina du CHU de Rabat-Sale

Annales Africaines de Medecine

Context and objective. Medical irradiation is the second most common cause of exposure to ionizing radiation after radon and accounts for 90 % of all artificial exposures. Thus, limiting the risks due to ionizing radiation is the basis of radiation protection. The present study aimed to evaluate the doses of radiological examinations in patients admitted to the Resuscitation Unit of the Department of Surgical emergency. Methods. This was a prospective series of cases during two months in the Resuscitation Unit of the Rabat-Salé University Hospital Center. In a sample of consecutively recruited patients, 2 standard examinations and 2 scans were selected according to the Euratom directive 97/43 for the calculation of entry doses (De) and Product Doses Length (PDL). The parameters of interest were sociodemographic, clinical and radiological. Results. Of a total of 55 patients enrolled, 52.8 % were hospitalized for trauma and 14.5% for occlusive syndrome. On average, seven standard radi...

Irradiation des cristallins des patients par scanners de perfusion itératifs : dosimétrie et optimisation

Journal of Neuroradiology, 2014

-Le cristallin est un organe radiosensible. En avril 2011, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) fixait à 500 mGy la nouvelle dose seuil d'apparition d'effets déterministes au cristallin. Les patients qui présentent un anévrysme intracérébral rompu bénéficient d'examens scanographiques de l'encéphale (CT) justifiés, pour le diagnostic et le suivi post traitement, réalisé le plus souvent par embolisation radioguidée. Ces examens itératifs exposent le cristallin aux rayons X. Cet article chiffre l'exposition des cristallins de 18 patients ayant bénéficié en 2011 d'examens scanographiques encéphaliques suite à une rupture d'anévrysme intracérébral, et propose un moyen de diminuer cette exposition. Dans notre étude, 44 % des patients étudiés ont reçu une dose supérieure à 500 mGy au niveau des yeux, générée par les examens scanographiques et en particulier les CT de perfusion, indispensables pour évaluer le risque d'ischémie retardée par vasospasme. Nous avons observé qu'en positionnant les patients en hyper flexion cervicale lors de la réalisation des scanners de perfusion, la dose aux cristallins pouvait être diminuée de près de 50 %.

Exposition aux rayonnements ionisants des personnels médicaux. Pour une catégorisation et une surveillance dosimétrique rationnelles

Radioprotection, 2003

Avec les progrès des appareils et des techniques d'imagerie, la presque totalité des personnels médicaux exposés aux rayonnements ionisants ne reçoit plus aujourd'hui que des doses de rayonnement t r k faihies, voire insignifiantes. Ces personnels ne répondent plus à la définition légale de personne directement affectée aux travaux sous rayonnements (catégorie A), supposés pouvoir recevoir annuellement des doses à l'organisme entier comprises entre 6 et 20 mSv. Ces personnels doivent donc être classés en catégorie B et les salles où ils travaillent doivent être des zones surveillées et non des zones contrôlées. Seuls certains postes (angiographie et radiologie interventionnelle, injection de radiopharmaceutiques en médecine nucléaire) doivent rester claqsés en zones surveillées, avec classement en catégorie A des personnels qui y sont affectés. Ce changement de classement permet une surveillance dosimétrique rationnelle, réservant la dosimétrie active, électronique (en sus de la dosimétrie passive) aux seuls personnels de catégorie A, tandis que la majorité des personnels, catégorie B, restent surveillés par des dosimètres passifs, i périodicité de lecture trimestrielle. Ce classement repose sur des études de postes individuelles prenant en compte l'exposition réelle du personnel lors de l'activité de la salle et calculant l'exposition maximale théorique qui pourrait être atteinte par un travailleur affecté en permanence i cette salle. RÉSUMÉ AHSTRACï Occupational exposure in radiology and nuclear medicine depdrtments. Categorization and dosimetric monitoring.

Effets des expositions à forte dose et à faible dose

2007

Les rayonnements ionisants font partie de l’environnement. Leur cancérogénicité, décrite dès le début du XX siècle, a été depuis largement documentée. En revanche, les effets héréditaires de l’irradiation n’ont jamais été mis en évidence chez l’Homme. Les textes réglementaires sur les expositions aux rayonnements ionisants à faibles doses et débits de dose font l’hypothèse implicite de la persistance d’un risque résiduel pour l’homme quel que soit le niveau d’exposition. Ces réglementations se basent sur les études épidémiologiques des survivants de Hiroshima et de Nagasaki. Les résultats de ces études sont compatibles avec une relation linéaire entre l’exposition aux radiations et l’excès de tumeurs solides à partir d’une exposition correspondant à environ 200 mSv. Les études épidémiologiques rétrospectives en milieu professionnel permettent d’estimer directement le risque de cancer chez des travailleurs exposés à de faibles doses de rayonnement. Actuellement, bien que commode pour...

Point de vue d’un médecin nucléaire pratiquant les examens hybrides avec injection de produit de contraste

Médecine Nucléaire, 2010

a Pôle d'activité médicale d'imagerie, service de médecine nucléaire, hôpital Lyon-Sud, centre hospitalier Lyon-Sud, 165, chemin du Grand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, France b EA 37 38, faculté de médecine Lyon-Sud, UCB Lyon-I, 69495 Pierre-Bénite, France Reçu le 28 mai 2010 ; accepté le 4 juin 2010 Disponible sur Internet le 23 juillet 2010 Résumé L'essor actuel de l'imagerie hybride, avec association matérielle d'un scanner X (tomodensitométrie [TDM]) et d'une caméra de tomographie par émission de positons (TEP) ou tomographie d'émission monophotonique (TEMP), permettant d'obtenir des documents morpho-fonctionnels, constitue une importante évolution technologique, modifiant de façon majeure la stratégie diagnostique et thérapeutique, notamment en pathologie oncologique. L'injection d'un produit de contraste iodé lors de la réalisation du scanner associé est toujours une question d'actualité controversée en France. Nous exposons l'apport diagnostique, le cadre et les limites matérielles de notre expérience pratique dans ce domaine. # 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le travail en présence de rayonnements ionisants dans des laboratoires universitaires

Radioprotection, 1991

Le travail en présence de rayonnements ionisants dans des laboratoires universitaires C. DEMERS, N. VÉZINA, K. MESSING* (Manuscrit reçu le 15 mai 1990) RÉSUMÉ L'accroissement de l'utilisation des produits radioactifs dans les laboratoires de recherche a généré de nouveaux risques pour les travailleurs de laboratoires. En milieu universitaire, l'arrivée régulière de nouveaux étudiants pose des problèmes particuliers. A l'aide de méthodes d'analyse ergonomiques, nous avons étudié les conditions d'utilisations des produits radioactifs dans quatre laboratoires de deux universités québécoises. Nous avons observé deux travailleurs ou plus par laboratoire durant 34 heures de manipulations de produits radioactifs. Nous avons également mesuré le niveau de contamination par la technique de frottis dans tous les laboratoires. Les règles et pratiques de travail varient selon le laboratoire de recherche et selon l'expérience de l'individu. Les sites contaminés étaient surtout les espaces communs et les sites occupés par de nouveaux utilisateurs. Le port du dosimètre n'était pas suffisamment constant pour assurer que la dose se mesure avec précision. Nos résultats nous permettent de classer les conditions pouvant comporter un risque d'exposition en trois catégories : 1) celles relevant de l'équipement, par exemple des écrans de dimensions insuffisantes ; 2) celles relevant des installations, par exemple un seul laboratoire maintenant un espace réservé à la manipulation des produits radioactifs ; 3) celles relevant de la formation du personnel en vue d'empêcher une contamination accrue des travailleurs ou dès espaces avoisinants. ABSTRACT The increasing use of radioactive material in research laboratories has generated new risks for laboratory workers. In universities, new students arrive constantly, posing a specific problem for radiation-protection. Using methods derived from ergonomie studies, we analysed the conditions of use of radioactive substances in four different laboratories-molecular biology (2), chemistry (1) and geology (1) in two universities in Quebec. We observed two or more workers in each of the laboratories during a total of 34 hours of handling of radioactive substances. We also measured radioactive contamination by surface sampling techniques in all laboratories. Work practices and regulations varied among laboratories and according to workers' experience. Contaminated sites were principally those in common use or those assigned to new students. Dosimeters were not worn with sufficient regularity for us to be confident that radiation doses were being accurately measured. Our results permitted us to classify conditions at risk for exposure to radiation in three categories : 1) those associated with equipment, e.g., insufficient size of protective screen ; 2) those associated with laboratory installations, e.g., only one laboratory maintained a specific area for the handling of radioactive substances ; 3) those associated with training of personnel, resulting in use of techniques to control contamination of the worker or surroundings. * Groupe de recherche-action en biologie du travail, CINBIOSE, Université du Québec à Montréal, Département des sciences biologiques, CP.