Anorexies, boulimies : quelles sont nos limites ? (original) (raw)
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Anorexie, boulimie et société. Penser des corps qui dérangent
Dans les années 1970, l’anorexie et la boulimie ont fait une entrée fracassante dans l’espace public. Dès le départ, on leur suppose un fort ancrage social. Toutefois, les différentes disci-plines mobilisées autour de la question ne parviennent jamais vraiment à comprendre la teneur de la relation entre troubles alimentaires et société. Par l’examen d’une variété de discours scientifiques sur la dimension sociale de l’anorexie et de la boulimie, issus entre autres de la psychiatrie, de la psychologie, des gender studies et des neurosciences, l’auteure de cet ouvrage présente les diverses conceptions de l’individu et de son rapport à la société qui organisent cette littérature. L’un des principaux enjeux qui se présentent aujourd’hui consiste à penser ensemble les troubles alimentaires comme expérience intime et située ainsi que les traits dominants des sociétés contemporaines. Dans ce cadre, l’auteure se penche entre autres sur la relation entre le corps et la santé mentale pour dégager des pistes de réflexion qui pourraient permettre de lier l’intime et le social. Cet ouvrage intéressera les étudiants, les chercheurs et les intervenants. Il propose un état des savoirs sur la dimension sociale des troubles alimentaires, une analyse sociologique des représentations de l’individu et de la société imbriquées à ces discours et un examen des possibilités qu’offre l’intégration du corps vécu et ressenti à la sociologie de la santé mentale.
L'anorexie et la boulimie : différentes facettes d'une même psychopathologie
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2014
The authors question the psychic functions occupy the symptoms of anorexia and bulimia in patients with eating disorders. The purpose of this article is to highlight that there are common in each of these pathologies to identify the functions occupied by each of these symptoms in the psyche of the subject suffering from eating disorders. In doing so, the authors discuss successively : anorexia as a struggle against the impulse bulimia and bulimia as a decompensation of anorexia. The authors conclude that the symptoms of anorexia and bulimia can think on a continuum and as different facets of the same psychopathology
Anorexie et adolescence un délire qui senkyste dans le corps
L’anorexie nerveuse est malheureusement une démonstration d’épreuves très dures pour le psychothérapeute: elle présente tous les effets d’un syndrome border-line, c’est-à-dire une forme entre la psychose (rupture du rapport de réalité, absence de la conscience de maladie) et la névrose. Puisque la jeune anorexique est substantiellement réfractaire de manière fantasmatique dans son enveloppe materno-fœtale, les phases de contact et d’ouverture sont une entreprise difficile qui requiert au thérapeute: expérience, neutralité, et une attente persévérante ; chaque tentative dans le but de forcer la situation sera vécue par la patiente comme la répétition d’une menace globale qui met en danger son intouchable Unicité.
L'anorexie : la violence paradoxale d'un corps en trop
Violences chaudes, violences froides, 2012
Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique, médecine interne-psychothérapie. Colette Combes, psychanalyste et psychiatre. Que nous apportent l'origine étymologique et l'évolution historique du mot « violent » dans la langue française ? Viol de l'être, violence de l'être et violence d'être. « Violent » naît au XIII e siècle d'un mot latin, vir, la force en action, la force à l'encontre, la violence, le viol, sachant que vir, c'est aussi la traduction d'un mot grec dunamis, la puissance, l'ascendant. Vir, la force d'un mot, d'une monnaie, d'un remède, les forces physiques, les ressources, les propriétés viriles, les organes sexuels masculins. Violent porte en réserve tout ce contexte. Emporté, despotique, impérieux, cette réserve du tragique humain, cette réserve de l'incréable disait André Green, c'est :-l'impétueux comme violente tempête, le tyrannique comme violence au pouvoir, l'impérieux comme ordre qui ne saurait attendre ;-le sans-retenue, l'épuisant qui vide l'être de ses forces, en somme, l'excessif, l'exagéré, l'intense, l'émotionnel qui étreint jusqu'au langage qui va au-delà des mots, et qui tue, en fait, toute brutalité, le brusque de cause humaine qui secoue jusqu'aux tréfonds, assomme, effondre comme mort violente, et donc tout ce qui est contre nature, ce qui n'est pas naturel.
Anorexie mentale : un diagnostic trop facile ?
La Revue de Médecine Interne, 2010
Conclusion.-Nous rapportons un nouveau cas de DRESS au ranelate de strontium. Cette toxidermie doit être connue du fait de sa gravité et d'une présentation parfois trompeuse, simulant une maladie systémique. Sa survenue sous ranelate de strontium est à signaler du fait de la fréquence de prescription de ce traitement.
Marie Claes : l’anorexie comme dialectique du vide et du désir
Merand, 2022
Revue Zone Critique, Rubrique "Idées", 11 janvier 2023. Cet article propose d’envisager Légère de Marie Claes, le récit d’une jeune adolescente anorexique, comme un texte qui montre particulièrement que l’anorexie mentale, loin d’être la manifestation d’une pulsion de mort, est d’abord un excès d’auto-conservation, une quête d’immortalité et de permanence.
Anorexie mentale à l'adolescence
EMC - Pédiatrie - Maladies infectieuses, 2010
ଝ Grâce au partenariat mis en place en 2010 entre la revue Journal de pédiatrie et de puériculture et l'EMC, les articles de cette rubrique sont issus des traités EMC. Celui-ci porte la mention suivante : Godart N., Lamas C., Nicolas I., Corcos M. Anorexie mentale à l'adolescence. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Pédiatrie, 4-002-U-50, 2010. Nous remercions les auteurs qui ont accepté que leurs textes, publiés initialement dans les traités EMC, puissent être repris ici.