The medieval liturgical fragments of the Chapter Library in Vercelli (Journées d’études “Remembratio codicum”, Tours & Angers, 23-24 juin 2022) (original) (raw)

CORTELAZZO M., PERINETTI R., Une église et deux espaces liturgiques: le double chevet de la cathédrale d’Aoste, entre le royaume de Bourgogne et la famille aristocratique des Anselmides, in FRANZE, LE LUEL (Dir) "Le transept et ses espaces élevés dans l’église du Moyen Âge", Zagreb 2018, p. 217-230

The cathedral in Aosta was commissioned by Bishop Anselm 994-1025). The fabric, started at the end of the 10th c., ends only in the second half of the 11th, with the western part, forming another liturgical pole. It is a three nave church with two opposite choirs. The eastern choir consists of a large central apse flanked by two lateral ones and two towers with chapels on two levels. Those tower chapels along with the lateral apses form a transept, interrupted by the presbytery. The typology, with two distinct liturgical poles, reminds ottonian models. The liturgical practice is pretty clear: the eastern choir, dedicated to Saint Mary is linked to liturgical activities of the bishop and the canons, the one in the western pole, dedicated to Saint John, to the parish functions.

Les fragments liturgiques à la BnF (Projet Fragmentarium) (Colloque « Rencontres de Musicologie Médiévale », Paris, Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris, 10-11 juin 2021)

Jean-François Goudesenne (IRHT, UPR 841) ▪ Le chant grégorien : tradition d'exception ou musique de tradition orale ? Regards des Bénédictins orientalistes français dans les années 20 ▪ L'achèvement d'un premier programme de recherche en 2018-2019 sur « Dom Jeannin et la restauration du chant syriaque et chaldéen (1866-1933) », dans le cadre du Labex Hastec, mené en collaboration avec Daniel-Odon Hurel, historien du monachisme moderne (LEM, UMR 9221), a donné l'occasion de revisiter les conceptions du chant liturgique, notamment du chant grégorien, que l'on se faisait il y a un siècle, peu après le Motu Proprio de Pie X et tout au long de sa restauration dans la première moitié du XX e siècle.

“Les Heures de Claude d’Urfé (1549), Manuscrit de la Huntington Library à San Marino (Etats-Unis) et l’Eglise de la Trinité-des-Monts, à Rome (=compte-rendu des articles d’Isabelle Balsamo)”, dans Bulletin Monumental, 173-3, 2015, p. 265-266.

En couverture : Chartres, cathédrale Notre-Dame, deuxième travée sud de la nef, oculus aveugle, détail, musicien à la harpe (cl. P. Calvel).

Les chapitres cathédraux dans la province ecclésiastique de Tours (XIe – milieu XIIIe siècle) : Perspectives de recherches

Depuis les années 1980, l’histoire religieuse du Moyen Âge s’est renouvelée autour de concepts mieux à même de caractériser la puissance des institutions ecclésiales. Après les figures de l’évêque et du moine, celle du chanoine cathédral mérite d’être abordée au regard de ces concepts périodisant, la Réforme grégorienne (F. Mazel), et globalisant, le dominium ecclésial (A. Guerreau) pour comprendre son intégration et son agentivité au sein de la société féodale. La province ecclésiastique de Tours offre un terrain de recherche propice. Du XIe au milieu du XIIIe siècle, l’historien dispose d’un éventail de documents qu’il peut définir comme les sources de son travail. Cartulaires, enquêtes, chroniques, nécrologes : l’objectif de ce mémoire est de les quantifier, de les présenter et de les critiquer. L’inventaire privilégie les sources diplomatiques et envisage leur apport dans une perspective d’histoire globale des chanoines cathédraux. Le déséquilibre des sources en faveur du chapitre Saint-Julien du Mans n’empêche pas une approche comparative et réticulaire des chapitres de la province, avec les chapitres d’Angers, de Tours et même de Bretagne.