Profil épidémiologique, étiologique et évolutif des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques au Sénégal (original) (raw)

Les pneumopathies infiltrantes diffuses d’origine médicamenteuse : un problème avant tout diagnostique

Revue de Pneumologie Clinique, 2005

Les médicaments sont fréquemment incriminés à l'origine de pneumopathies infiltrantes diffuses (PID). Ils sont à l'origine de PID par deux grands mécanismes qui peuvent s'associer avec le même médicament : toxicité directe et mécanisme immunoallergique. Toute la difficulté pour le clinicien qui suspecte l'origine médicamenteuse d'une PID est d'en apporter la preuve. La suspicion repose sur des critères chronologiques, sémiologiques, et sur la confrontation du cas avec les données de la littérature. La preuve ne peut être apportée que par l'évolution. C'est souligner que les décisions thérapeutiques doivent être prises sur les seuls éléments de suspicion.

Les pneumopathies infiltrantes diffuses associées aux connectivites

Revue des Maladies Respiratoires, 2018

A130 22 e congrès de pneumologie de langue française-Lyon, 26-28 janvier 2018 des formes très différentes, classiquement bilatérale et granulomateuse et peut engager le pronostic fonctionnel de l'oeil. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

Physiopathologie des pneumopathies interstitielles diffuses

Revue De Pneumologie Clinique, 2005

Les pneumopathies interstitielles diffuses chroniques forment un ensemble de nombreuses affections ayant pour dénominateur commun une infiltration pulmonaire radiologique, un syndrome fonctionnel typique, ainsi qu'une atteinte diffuse du parenchyme pulmonaire profond en histopathologie. Les corrélations entre l'histopathologie et la radiologie ont permis de faire progresser ces deux domaines, de mieux interpréter la sémiologie radiologique et d'optimiser le diagnostic étiologique. A côté des signes euxmêmes, leur distribution par rapport aux structures normales du poumon prend toute sa valeur. Les explorations fonctionnelles permettent de quantifier le retentissement respiratoire et d'apprécier l'évolution et l'effet des traitements. Une définition de critères stricts basée sur la médecine factuelle doit progressivement se substituer aux critères consensuels pour évaluer dans les meilleures conditions l'efficacité des traitements dans les affections difficiles à traiter comme la fibrose pulmonaire idiopathique.

Profil Épidémiologique Des Pathologies Respiratoires Aux Services De Pneumologie De La Ville De Meknès (Maroc)

Introduction: Respiratory pathologies represent one of the major causes of morbidity and mortality. Therefore, the main objective of the present investigation is to evaluate the epidemiological profile of respiratory pathologies of subjects hospitalized at the pneumology department of Meknes (Morocco). Methods: For this purpose, a retrospective and descriptive study was carried out on 2842 patients hospitalized and treated at the Respiratory Departments of Mohammed V Hospital and Sidi Said, over a period of five years (January 1, 2010 to December 31, 2014). Results: the analysis of the results showed that the most common pathologies among the hospitalized subjects were asthma (47.7%), tuberculosis (17.48%), pneumopathy (11.78%) and chronic obstructive pulmonary disease (COPD) (11.29%). Asthma was more pronounced in women (58.36%) (p < 0.001) while tuberculosis and COPD were more common in men with rates of 56.44% and 89.1% (p < 0.001), respectively. Conclusion: Respiratory diseases represent a real health and socio-economic problem for families and health facilities in Meknes, a city in Morocco.

carnet de pédiatrie en Afrique: Pneumologie

2010

Battement des ailes du nez Absent discret Marqué L'étude des gaz du sang artériel montre une hypoxémie d'intensité variable avec souvent acidose métabolique (BE à-8 ou plus) ou respiratoire (pCO2 > 55 mmHg). Détresses respiratoires du nouveau-né et les cardiopathies à révélation néonatale Prof O Battisti, détresses respiratoires 4 Les formes néonatales  Le surfactant: maladie des membranes hyalines  Le liquide alvéolaire: retard de résorption du liquide alvéolaire  Pneumonie infectieuse ou d' Inhalation liquide amniotique, méconium/sang  Le développement du poumon: Les fibres élastiques et les sacs alvéolaires: hypoplasie pulmonaire  Autres: atrésie des choanes, hernie diaphragmatique, pneumothorax  Causes vasculaires: PCF ou HTP ou hypertension pulmonaire; PCA ou PDA ou persistance du canal artériel

Profil épidémiologique de la Tuberculose, Sénégal, 2009-2018

Journal of Interventional Epidemiology and Public Health, 2022

Introduction: Le fardeau de la tuberculose (TB) pose un grave problème de santé publique au Sénégal. Nous avons analysé les données de surveillance de la tuberculose pour décrire le poids et la tendance de la tuberculose au Sénégal. Méthodes: Nous avons effectué une analyse secondaire des données de surveillance de la tuberculose du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2018 du programme national de lutte contre la tuberculose (PNT). Résultats: Au total, 128 836 cas de tuberculose toutes formes ont été analysées dont 67,42% de nouveaux cas de TB pulmonaire confirmée par microscopie. Les personnes âgées de 25-34 ans représentaient 29,66%. Le sex-ratio H/F était de 2,33. Dakar avait rapporté la plupart des cas 44,17%. L'incidence pour 100 000 habitants était de 91, 87 et 86 en 2009, 2008 et 2011, de 93, 95 et 95 en 2012, 2013 et 2014 et de 92, 86, 87 et 84 en 2015, 2016, 2017 et 2018. La majorité des cas (77%) avaient été testés pour le VIH, dont 6,84% co-infectés. Le taux de TB multirésistante (TB-MR) était de 11%. Conclusion: Au Sénégal, l'incidence de la tuberculose a légèrement diminué en raison du faible taux de détection qui était de 62% en 2018. Le nombre de cas détecté a augmenté entre 2013 et 2014, mais elle restait inférieure à celle estimée par l'organisation mondiale de la santé. Une surveillance accrue de la tuberculose et un suivi des tuberculeux pour éviter la pharmaco-résistance sont nécessaires.

Les pneumopathies nosocomiales en réanimation de CHU Hassan II de Fès

Pan African Medical Journal, 2015

L'objectif principal de notre étude était d'identifier les bactéries incriminées dans la pneumopathie nosocomiale (PN) au service de réanimation A1 du CHU Hassan II de Fès, en vue d'en améliorer la prise en charge et de diminuer la morbi-mortalité associée. Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive, menée du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013. Seules les infections pulmonaires survenant au-delà de 48 heures de l'admission du patient au service de réanimation ont été incluses. L'incidence de la PN était de 11,2%. Les Bacilles à Gram négatif (BGN) étaient retrouvés dans 48,5% des cas, le Staphylocoque Aureus dans 21,21% des cas et le Klebsiella Pneumoniae était dans 10,7% des cas. Le taux de mortalité était de 48,33%. L'âge, la gravité de la pathologie sous jacente et le retard de l'instauration d'une antibiothérapie adaptée étaient considérées comme facteurs de mauvais pronostic. L'étude de la résistance aux antibiotiques, montre une multirésistance surtout pour les BGN, dont il faut tenir compte en mettant en place une stratégie de prévention active.

Pathologies respiratoires en milieu carcéral noir africain

Revue des Maladies Respiratoires, 2017

MOTS CLÉS Prison ; Pneumologie ; Tuberculose Résumé Introduction.-Les mesures en faveur des personnes en situation particulière telle que les prisonniers font partie des objectifs du millénaire pour le développement établis par l'Organisation des Nations Unies. L'objectif de notre étude était d'étudier les pathologies respiratoires dans un centre carcéral noir africain. Méthodes.-Étude rétrospective portant sur la prévalence des pathologies respiratoires à la maison centrale d'arrêt pour hommes de Bamako, de mai 2012 à avril 2013. Les registres d'admission ont servi de support vérificatif des données. Résultats.-Sur 2740 admissions, 207 concernaient les pathologies respiratoires (7,5 %). Il s'agissait exclusivement d'hommes, d'âge moyen 30 ± 13 ans (extrêmes 19-71). Les pathologies respiratoires retrouvées étaient : pneumopathies (33,8 %), bronchite chronique (26,6 %), infection respiratoire aiguë (14 %), asthme (13,5 %) et tuberculose (5,3 %). Un diagnostic de certitude était obtenu dans 42 % des cas. Une intoxication tabagique était retrouvée dans toutes les tranches d'âges (IC 95 %, R 2 = 0,01), sans différence statistiquement significative de la survenue de la toux chez les tabagiques et non tabagiques. Conclusion.-Du fait de leur fréquence, les pathologies respiratoires nécessitent une prise en charge collaborative entre les structures sanitaires carcérales et les services spécialisés pneumologiques.