La prestidigitation au xixe siècle à Paris (original) (raw)

L’éclectisme du style dans le « canard » au xixe siècle

2018

Éditeur : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques Année d'édition : 2018 Date de mise en ligne : 27 novembre 2018 Collection : Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques ISBN électronique : 9782735508631 http://books.openedition.org Édition imprimée Nombre de pages : 141 Référence électronique CABOURET, Bernadette (dir.). La communication littéraire et ses outils : écrits publics, écrits privés. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2018 (généré le 03 mars 2020). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/cths/3605. ISBN : 9782735508631.

Boucherie et hygiène à Paris au XVIIIe siècle

Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2004

Le sain et le malsain Boucherie et hygi?ne ? Paris au XVIIIe si?cle Sydney Watts Au XVIIIe si?cle, l'essor de la consommation de viande de boucherie rend probl?matique la pr?sence des bouchers et de leur commerce au centre de Paris. Gr?ce ? ses r?seaux d'approvisionnement, la capitale est relativement riche en b uf, veau et mouton frais (les produits premiers du commerce de boucherie), mais la pr?paration de la viande ? l'int?rieur de la ville pollue l'air et l'eau1. Des chroniqueurs tels que Louis-S?bastien Mercier ?voquent la pol lution provoqu?e par la pr?sence des tueries qui g?n?rent des rivi?res de sang, des odeurs putrides, bref un spectacle et des sons barbares : ? Elles ne sont pas hors de la ville, ni dans les extr?mit?s ; elles sont au milieu. Le sang ruisselle dans les rues, il se caille sous vos pieds. En passant, vous ?tes tout ? coup frapp? de mugissements plaintifs. Un jeune b uf est terrass? et sa t?te arm?e est li?e avec des cordes contre la t?te. Une lourde massue lui brise le cr?ne; un large couteau lui fait au gosier une plaie profonde. Son sang qui fume, coule ? gros bouillons avec sa vie... ?2. Cette description effroyable qui souligne la fr?quence de l'abattage public d?figurant la ville, montre que les boucheries sont de plus en plus consid?r?es comme des lieux violents et sanglants. La pollution provoqu?e par les abattoirs heurte le sens civique de nom breuses personnes qui se mettent ? chercher le moyen de remplacer les tueries de quartier par des abattoirs municipaux situ?s ? l'ext?rieur de la ville3. Scientifiques et m?decins prennent de plus en plus conscience de la contrainte que le commerce de la viande impose ? l'environnement urbain, en particulier autour des ?tals et des boucheries. Malgr? leur m?connaissance des bact?ries et de la contamination provoqu?es par le traitement de la viande, ils s'inqui? tent du rejet des d?chets insalubres et des vapeurs nocives qui impr?gnent les rues de la ville et risquent de corrompre les r?serves de nourriture4. 1. Pour plus de d?tails sur le commerce de la boucherie et l'essor de la viande, cf. Sydney WATTS, ?Meat Matters: The Butchers of Eighteenth

Les mises en scène de l'architecture parisienne du milieu du xixe siècle à nos jours

Sociétés & Représentations, 2004

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Chanson et chiffonnerie à Paris au XIXe siècle

Le jeudi 3 juin 1847, Jules Michelet donne au Collège de France la quatrième leçon de son cours sur la Révolution. La semaine suivante, le 7 juin, un certain Louis Marie Ponty, qui lui est alors inconnu, lui écrit pour le remercier et lui faire part de la « coïncidence de [ses] sentiments avec les [siens] ». De cette première lettre naît une relation épisodique qui dure près d'un an, jusqu'au 8 avril 1848 au moins. Après réception d'un ensemble de trois pièces de vers, Michelet écrit à Ponty que ses « chansons sont excellentes 1 » et lui propose de les remettre à Béranger ou d'y aller lui-même. Son correspondant est en effet chansonnier.

Punkitude et vie quotidienne dans le Paris de la fin des années 1970

Volume !

Volume ! n° 13-1 C'est suite à un concours de circonstances que Marie Roué se retrouva intégrée au milieu punk parisien à la fin des années 1970. Rompue à l'observation ethnographique via un terrain arctique auprès des lapons éleveurs de rennes depuis 1969 dans le cadre de ses recherches, elle hébergea successivement, à partir de 1977, sa soeur, puis deux de ses amis punk montés à Paris depuis la Bretagne. Ces derniers vivaient pleinement le mouvement. Suite à ces moments communs, où elle partageait leurs sorties, elle se surprit à exercer son métier dans ce contexte. Elle débuta ainsi l'observation des membres d'un collectif qui partageait une culture, le punk, dans le cadre de leur vie quotidienne. Alors qu'elle avait investi d'autres terrains sur le territoire canadien, elle publia entre 1983 et 1987 plusieurs articles sur ce travail qui avait concerné le punk français. J'ai mis du temps à contacter Marie Roué, dont j'utilisais pourtant les travaux depuis mon mémoire de maîtrise, en 1995, après avoir découvert son article « Assurer son cuir » (Roué, 1984), qui était mentionné dans la première bibliographie générale des travaux universitaires sur le rock rédigée en français par Patrick Mignon (1991 2). Elle fut d'ailleurs surprise de savoir qu'on la lisait encore et qu'elle pouvait susciter aujourd' hui l' intérêt de chercheurs sur ces questions. Il faut dire que le travail de Marie Roué Entretien avec Marie Roué (CNRS/MNHN 1) Réalisé par Gérôme Guibert (Paris, le 30 mai 2016) Retranscription par Cécile Verschaeve Punkitude et vie quotidienne dans le Paris de la fin des années 1970 Trib une