La Phénoménologie économique de Fernand Dumont (original) (raw)

Un théologien à découvrir : Fernand Dumont

Laval théologique et philosophique, 1999

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Fernand Dumont et la modernité

Classiques des sciences sociales., 2005

Montréal: Les Presses de l'Université Laval. [Autorisation accordée par l'auteur le 12 décembre 2002] M. Marcel Fournier est sociologue à l'Université de Montréal et directeur de la revue Sociologie et Sociétés. [M. Fournier nous a autorisé à diffuser la totalité de son oeuvre publiée au Québec, le 12 décembre 2002]

Fernand Dumont : un théologien au risque de la culture

Laval théologique et philosophique, 2019

Cet article vise à circonscrire la portée de la théologie dans l'oeuvre pluridisciplinaire de Fernand Dumont. Faisant fond sur l'autodéfinition intellectuelle de Dumont comme philosophe sans objet, il s'agit avant tout de montrer que la théologie dumontienne demeure, théoriquement et pratiquement, indissociable d'une réflexion fondamentale sur le devenir imprévisible de la culture à notre époque.

Fernand Dumont et la sociologie de la culture

Pour l’essentiel, l’œuvre de Fernand Dumont se déploie dans trois directions convergentes : analyser et critiquer les fondements épistémologiques des savoirs propres aux sciences humaines (il rédigea sa thèse de doctorat sur ce thème), comprendre les assises de la culture moderne, étudier sous ses différentes facettes la culture québécoise. Trois ouvrages clés illustrent bien un tel projet savant : L’Anthropologie en l’absence de l’homme (Paris, PUF, 1981), Le Lieu de l’homme. La Culture comme distance et mémoire (Montréal, HMH, 1968) et Genèse de la société québécoise (Montréal, Boréal, 1993), auxquels s’ajoutent maints autres ouvrages importants, notamment Les Idéologies (Paris, PUF, 1974), L’Institution de la théologie (Montréal, Fides, 1987), Le Sort de la culture (Montréal, Hexagone, 1995), Raisons communes (Montréal, Boréal, 1995) ainsi que son premier livre de nature plus épistémologique, La Dialectique de l’objet économique (Paris, Anthropos, 1970).

L’économiste (Jean-François Melon) et le conteur (Thémiseul de Saint-Hyacinthe) : analyse croisée

2009

Dans son Histoire du Prince Titi (1736), Themiseul de Saint-Hyacinthe integre au cœur meme de son conte-roman des reflexions d’ordre politique et economique. A la meme epoque, Jean-Francois Melon a recours dans son Essai politique sur le commerce (1734) a une allegorie justifiant le systeme de Law. L’analyse croisee de la litterature d’un economiste et de l’economie vue par la litterature au debut du xviiie siecle devrait permettre d’eclairer ces modalites differentes de concevoir les savoirs economiques. Il s’agit donc d’examiner comment fiction et theories economiques s’entremelent dans L’Histoire du Prince Titi : plus qu’une allegorie economique, le conte experimente et met a l’epreuve les theories economiques repandues dans le milieu des elites du debut du xviiie siecle. Le pacte de lecture induit par cette demarche experimentale favorise l’eveil de l’esprit critique et de la conscience politique du lecteur.

Nation et mémoire chez Fernand Dumont

Bulletin d'histoire politique, 2000

nation québécoise au futur et au passé 1 , Gérard Bouchard désigne Fernand Dumont comme le plus éminent représentant de ce qu'il appelle « la thèse des nations ethniques au Québec». L'examen de cette thèse, ou de cette « proposition », amène Bouchard à formuler à son encontre un certain nombre d'objections et de critiques, dont celle-ci qui prétend en révéler le vice rédhibitoire : Si une telle proposition devait prévaloir, elle viendrait en quelque sorte confirmer tout le mal que l'on entend ici et là à propos du nationalisme québécois, tous ces préjugés et stéréotypes malveillants qui l'associent au repli, à l'ethnicisme, au refus de la différence. Quelle défense pourrait désormais leur être opposée 2 ? L'accusation est grave, qui vise en particulier Fernand Dumont. L'auteur du Lieu de l'homme aurait-il défendu une conception de la nation relevant de l'ethnicismemot qui, dans le contexte «malveillant» auquel se réfère ici Gérard Bouchard, connote le racisme ? C'est à cette question que je voudrais répondre ici. Ma réponse, je le dis tout de suite, sera négative, évidemment négative. Non, Fernand Dumont n'était pas un penseur ethniciste. Et qu'il faille aujourd'hui se donner la peine de démontrer une pareille évidence (car il le faut bien, eu égard à la notoriété que l'auteur de l'accusation s'est acquise depuis quelques années dans le champ intellectuel québécois), cela en dit long à mon avis sur la crise que traverse actuellement notre nationalisme franco-québécois, crise qui, comme Dumont avait su lui-même si bien le diagnostiquer, en est une par-dessus tout de la mémoire. Je reviendrai plus loin sur cette question. Mais, auparavant, il importe de s'attarder sur « la thèse des nations ethniques » que Gérard Bouchard prête fallacieusement à Fernand Dumont.