De la quête de légitimation à la question de la légitimité : les thérapeutiques « traditionnelles » au Sénégal (original) (raw)

Recours a la Médecine Traditionnelle chez les Rhumatisants en Guinée

Aim: To determine the frequency and pattern of use of traditional medicine in rheumatic patients at Ignace Deen National Hospital in Conakry, Guinea. Patients and methods: Descriptive cross-sectional study in the rheumatology department of HNID between January and March 2018 Results: Of the 108 patients interviewed, 40 had used traditional medicine (37.03%). There was a female predominance (21 women, 52.5%) with a sex ratio of 0.90. The mean age of the patients was 44.75 ± 17.24 years. Rheumatoid arthritis and knee osteoarthritis were the main rheumatic diseases observed with 41.86% and 16.27% respectively. The diagnostic delay was 6.54 ± 1.25 years. The nature of the treatment used was dominated by taking a decoction (57.50%) and the reason for using traditional treatment was to relieve pain (85%). The oral route was the main mode of use of traditional treatment (67.5%). More than half of the patients (52.50%) were not satisfied with the outcome of traditional treatment received and did not know the name of the treatment used in their vernacular language. In 47.50% of cases they thought that traditional treatment had adverse effects and had possible interactions with modern drug therapy. Conclusion: More than a third of rheumatology consulting patients use traditional medicine even though they believe it has side effects. This phenomenon leads to a delay in consultation with the rheumatologist, hence the need for better communication between the different actors.

Les initiatives de promotion des thérapeutiques traditionnelles au Bénin, nouveaux enjeux thérapeutiques, politiques et religieux, Thèse sous la direction de M. Duval, Université Paul Valéry.

2003

UNB : Université Nationale du Bénin. d'intégrer tous les champs du développement pour améliorer l'environnement de l'individu. Certes, on reconnaît la médecine traditionnelle et son approche globale mais il convient d'en extraire ce qui ne saurait être admis dans un système de santé moderne. L'OMS conseille donc de manière préliminaire d'organiser les guérisseurs en association nationale permettant de distinguer le bon grain de l'ivraie (la médecine 3 Se référer à l'annexe n°1 "Liste des documents OMS consultés". 4 La définition de la médecine traditionnelle est donnée en 1976 par le bureau Régional de l'OMS à Brazzaville : "La médecine traditionnelle serait l'ensemble de toutes les connaissances et pratiques explicables ou non, pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre physique, mental ou social, en s'appuyant exclusivement sur l'expérience vécue, et l'observation transmise de génération en génération, oralement ou par écrit" et plus loin : "La médecine traditionnelle serait également la rencontre solide d'un savoir-faire médical dynamique et d'une expérience ancestrale" (n°622 Série rapports techniques, Promotion et développement de la médecine traditionnelle, 1978). La définition actuelle la reprend presque mot à mot (WHO/EDM/Traditional Medicine/Definitions, Juin 2002) : "Traditional medicine is the sum total of knowledge, skills, and practices based on the theories, beliefs, and experiences indigenous to different cultures, whether explicable or not, used in the maintenance of health as well as in the prevention, diagnosis, improvement or treatment of physical and mental illness". 5 Cette définition globale de la santé par l'OMS est reprise d'un texte qui date de 1953, Recueil de textes fondamentaux, Genève, sept. 53, p. 3. 6 Abayoni Sofowora est pharmacologue, enseignant à l'Université d'Ile-Ife au Nigeria. Il est vice-Président du Comité interafricain de l'OUA/CSTR pour la médecine traditionnelle et les plantes médicinales et il est membre consultatif de l'OMS sur la médecine traditionnelle.

Le bouclier thérapeutique : discours et limites d'un appareil de légitimation

Le sujet dans la Cité - Revue internationale de recherche biographique n° 2, 2011

En 1982, le professeur René Küss plaide à la télévision pour un protocole appelant à distinguer entre « vrais » et « faux » trans' : de « vrais trans' » ne causent aucun trouble dans le genre ; on leur accorde une aide exceptionnelle (l'opération) par laquelle -hommes devenus femmes ou femmes devenues hommes -ils rentrent dans l'ordre du genre et de l'identité. Telle est l'une des premières expressions de ce que nous proposons d'appeler le « bouclier thérapeutique », formule qui paraît convenir à refléter l'ambiguïté de la position ainsi défendue. Les trois décennies qui suivent voient s'affronter les affirmations transidentaires et l'idéologie dominante des « traitants ». S'inscrivant dans la dynamique des Gender Studies, les trans' hors protocole engagent un large mouvement de revendication sociétale, politique et philosophique, tandis que les « traitants » défendent leur statut et leur expertise de médecins et de « professionnels ». Appareil de légitimation d'un ordre ancien, le « bouclier thérapeutique » ne serait-il plus aujourd'hui pour ses partisans que le dernier vestige d'une ère marquée par l'effritement d'un deuxième bouclier, juridique celui-ci, garantissant que la libre disposition de l'état civil reste une exception ? Sur ces questions qui interrogent profondément les représentations que nos sociétés se font d'elles-mêmes, peut-être le temps est-il venu de libérer la route tracée par la recherche en sciences sociales et humaines, en l'ouvrant en particulier aux nouveaux paradigmes amorcés par les Études de Genre.

Thérapies traditionnelles aux Comores

Cahiers des Sciences Humaines, 1993

École nationale supérieure de Mvuni (ENS), Mvuni, République fédérale islamique des Comores. **** Dipldmée de lettres modernes, chercheur en littératures orales et traditions populaires, Centre national de la documentation ef de la recherche scienfitïque (CNDRSI, RF' I69, hforoni, République fédérale islamique des Comores. **+** Chercheur en traditions orales (histoire régionale) au Centre national de la documentation et de la recherche scientifique (CNDRS)-BP 169, hiloroni, République fédérale islamique des Comores. Cah. Sci. Hum. 29 (4) 1993 : 763-790 ' Ce mot &&i (pl. mczfzrndi) est pass6 dans le « français des Comores u sous sa forme singulier.

Les métamorphoses de la légitimité

Actes de la recherche en sciences sociales, 2010

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Le recours aux guérisseurs et aux pratiques traditionnelles dans le sud de la Belgique

2017

PaRaLLèLement, La RecheRche ethnogRaPhique… Afin d'éviter tout « charlatanisme », l'OMS préconise de ne prendre en compte dans cet inventaire que les pratiques ayant donné des résultats sûrs et efficaces en laboratoire. Par contre, pour l'ethnologue, qui décrit et référence les contenus patrimoniaux de chaque communauté en fonction de sa structure sociale et des Résumé Entre 1997 et 2002, une vaste enquête ethnographique a été réalisée dans les provinces belges de Liège et de Luxembourg, à l'initiative du Musée En Piconrue de Bastogne. Destinée à alimenter la documentation d'une exposition intitulée Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui, l'étude a mobilisé plusieurs dizaines d'étudiants

Les médecines traditionnelles entre politiques locales et décisions internationales, le cas de Madagascar - Revue Sociologie Santé, n°36 - 2012

Les politiques de santé africaines s'attachent, depuis des décennies, à valoriser leur médecine traditionnelle, marginalisée depuis le développement du système biomédical dominant. En prenant le cas de Madagascar, le présent article montre l'émergence d'une médecine intégrative, qui se situe au carrefour de deux systèmes de santé : un local, traditionnel et un global, diffusé et imposé par des politiques internationales (OMS, etc.). La valorisation et le contrôle des médecines traditionnelles passent par leur évaluation thérapeutique. Celle-ci est conduite par des politiques aussi bien nationales qu'internationales, notamment par le biais de programmes de développement et de coopération décentralisée. Le champ de la santé est alors le siège d’enjeux et de pouvoirs aussi bien sanitaires que culturels, sociaux, politiques et économiques.