Dépistage de la dysplasie et de la luxation congénitale de hanche (original) (raw)

Imagerie de la dysplasie et de la luxation congénitale de hanche

EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale, 2006

Les anomalies congénitales de la hanche de l'enfant représentent un problème quotidien dans la pratique pédiatrique. De nombreux travaux sur l'anatomie pathologique, la pathogénie, les techniques de l'examen clinique et de l'échographie ont permis de mieux comprendre cette pathologie congénitale anténatale et surtout de mieux en assurer le dépistage et le traitement qui posent un problème réel de santé publique. On distingue : la luxation où la tête fémorale est en dehors de la cavité cotyloïdienne ; la subluxation où la tête fémorale est en position haute et trop externe sans être totalement sortie de la cavité cotyloïdienne ; l'instabilité, qui est la traduction du phénomène de réduction/reluxation de la tête fémorale, analysée dans différentes positions de la hanche ; l'instabilité est constatée lors d'une manoeuvre dynamique, soit au cours de l'examen clinique, soit au cours de l'examen échographique ; la dysplasie acétabulaire, qui peut être définie comme une anomalie architecturale du développement de la hanche, d'expression essentiellement radiologique.

Dépistage de la luxation congénitale de hanche chez le nourrisson

Archives de Pédiatrie, 2003

(1) Clinical examination of the hips should be systematically performed in the newborn, in order to detect a possible congenital dislocation. This translates into hip joint instability, which can be evidenced by both Ortolani's and Barlow's signs, the latter being more sensitive. Special attention should be paid for abduction range, as limited abduction is a warning sign. (2) Use of imaging, especially sonography will be restricted to specific cases only. It's prescription, technical realization as well as interpretation have to be carefully done, so that it is actually relevant to uncertain or "at risk" situations. (3) Treatment if needed, should be ideally managed by a paediatric orthopaedic surgeon.

Dépistage clinique de la luxation congénitale de hanche chez le nouveau-né

Archives de Pédiatrie, 2006

chez le nouveau-né Screening of congenital dislocation of the hip in the newborn Une monographie récente, publiée sous l'égide de la Société française d'orthopédie pédiatrique, fait le point sur tous les aspects de la luxation congénitale de hanche (dépistage, imagerie, traitement) : Luxation congénitale

Luxation congénitale de hanche chez l’enfant

Journal de Radiologie, 2011

À un mois, la mesure du fond cotyloïdien sur la coupe frontale externe de référence est de 4,6 ± 1,0 mm. La concordance junior/senior est très élevée (kappa 0,795). Le seuil de 6 mm avec (différence de mesure entre la droite et la gauche) inférieur à 1,5 mm permet une sensibilité de 100 % de dépistage de la luxation congénitale de hanche (LCH) à l'âge d'un mois. La généralisation de l'échographie de hanches à un mois à toutes les filles et aux garçons à risque a permis en Ille-et-Vilaine de réduire en 2009 le taux de diagnostic tardif (zéro fille, deux garçons) grâce à la formation continue des radiologues généralistes.

Luxation congénitale de hanche irréductíble à la naissance

Archives de Pédiatrie, 1996

Les luxations cong&tiWerr de lxtnche WH) i&ductibles (0.33 pour I 000 nrti~umes) sent &crires comm t&atologiqucs &ns la litttmture. Ceependunt. certaines d'entrc elks sent Pppremment isol&s. NLS XPXI contexte twtlformztlif ott en nppoft avec une p&o!ogie .wus-joCente. Pafienk-Dix-sept hilnches lux&s ckz IZ enfan& entrant dans bz cadre des LCH ir&ductibles et isoh% font l'objet de ce tmwil. En &hors cks signcs de l&H. I'examn &it mml. he ammik pos~unie (pied Mus. genu rccurvstum. torticolis) &tit not& chez dix enfanw : PWUrl I;igne ivcrquane unc affection neurologiquc. dyslrophique ou malfornxttive n'Ctait not& mais h signe.5 d'une affection powant exp!irpcr I;r LCH (myoputhie cw&nitak. ~tmphk cortic;iIe. nyndrumt: de Klinefelw) &Gent app~~rus ckz quzrtre ck ces enfvlts &MS les mois suivrtnt I'examen mitial. Le titemcnt de ce~ LCH irr&ductibb et apparemmena isoi&r a toujours d&au5 p une rentive de rt2duction pur tmction continue, efficace huit foix. WIE luxation s'est repro&he quatre his et cinq hatches ant r&&G d'embMe h ce mitement. Finahnwt. sept hanches ant dQ&re tnit&s partiduction chin@&. Meuf mres sent m&s &uires apr&s tmi#mnt ortho@diqwc. dent I'um up&s reprise d'unc mluxatim Unc hack resre fuxk aprks MICC du tni~emerrt. La r&!uction ophtoire 3 dd he st&iWe par des ost&omies pelviennes ou fhonh daw la major& des as. co&4sh?s,-Lzs iInomaliPS morphofogiqws de la iwchc corrr* SW k?l mdioppltk ott h#S dcs interventions r&vent plurirr de I'ancicrate3 des LCH. Lcs LCH irh&ctibles er is&es p.tx~~t he d'origirte bllnnhnent postunk mai I aussi d@mdre d'une mladk dmt la% signes n'appmitrrmt qu'avec retard. Ces luxatiom exposent L des difficult& de tni:wmt onlmpkdiqw: 011 chimqical. rnkment dmt ks rks!W+ ..ont g&&rukmcnt d&cevmnts.

La hanche douloureuse de 20 à 50 ans par conflit et dysplasie. Bilan, place de la chirurgie biologique

Revue du Rhumatisme, 2006

Les douleurs de hanche du sujet jeune (20 à 50 ans) traduisent le plus souvent la dysplasie de hanche. Parfois elles sont aiguës par désinsertion ou dégénérescence du labrum. Habituellement, elles sont mécaniques et chroniques. Les composantes morphologiques de la dysplasie doivent être analysées, le rapport entre dysplasie et arthrose affirmé, les trois facteurs de bon pronostic recherchés (arthrose sans pincement ; âge inférieur à 40 ans ; correction possible des anomalies fémorales et acétabulaires). La chirurgie biologique est vivement conseillée car elle permet de retarder de 20 ans la décompensation arthrosique et la chirurgie prothétique. La butée donne 87 % de bons résultats à 15 ans, l'ostéotomie fémorale de varisation plus ou moins butée 85 % de bons résultats à 15 ans. Les ostéotomies acétabulaires sont moins favorables : le Chiari est possible en présence d'arthrose, mais entraîne des boiteries durables ; l'ostéotomie périacétabulaire n'est recommandée que pour des dysplasies modérées, sans aucune arthrose. La butée et l'ostéotomie fémorale nécessitent cinq à huit mois d'arrêt de travail (alors que la prothèse n'en demande que cinq), mais permettent de poursuivre une vie bien plus active. La prothèse, qui sera nécessaire 20 ans (ou plus) après la chirurgie biologique, aura le même pronostic qu'une prothèse de première intention (80 % de bons résultats à 15 ans).

EAO de l'échographie des luxations de la hanche chez le nourrisson

l'échographie des luxations de la hanche chez le . nourrisson L'équipe de dépistage des luxations congénitales de la hanche, composée des Docteurs Theot et Deschamps, utilise lors de ses séminaires de for-mation le logiciel nommé THEOPHYLE élaboré dans le service du Professeur F. Gremy. Le logiciel complète le cours dispensé dans le séminaire, il regroupe une partie théorique, une analyse des schémas anatomiques et des images échographiques.Il permet une auto-évaluationdes connaissances. A ce jour il a été utilisé pendant 4 sessions depuis le mois de septembre 1988, nouspensons faireune évaluation globale de cet outil au boutd'une année d'utilisation. tage clinique dans les 8 premiers jours de la vie. Mais cet examen, très opérateur-dépendant, peut être difficile quand l'enfant n'est pas correctement relâché et son interprétation est parfois sujette à confusion. La complétude par l'examen radiographique est illusoire car ce dernier apporte des information...

Les déformations spastiques de hanche

La Lettre de médecine physique et de réadaptation, 2011

Les déformations neuro-orthopédiques des hanches sont fréquentes chez les patients spastiques et réalisent une multitude de tableaux cliniques. Dans tous les cas, la part de la spasticité, des rétractions, des raideurs, des déficits musculaires, doit être précisée afin de définir le programme médicochirurgical. Celui-ci est adapté en fonction des objectifs définis contractuellement avec le patient et sa famille. L'association de plusieurs déformations pose la question de la hiérarchie des gestes (intervention proximale ou distale) et chronologique (en un ou plusieurs temps). Pour citer cette revue : Lett. Méd. Phys. Réadapt. 27 (2011).

Dépistage officiel de la dysplasie coxo-fémorale en France : détermination, au sein de 16 races canines, de la population faisant l'objet d'un dépistage radiographique systématique. Etude rétrospective sur la période 1993-2002

Revue De Medecine Veterinaire, 2005

En France, le depistage de la dysplasie coxo-femorale (DCF) n'est pas obligatoire et releve de la responsabilite des clubs de race qui ont, a cet egard, des politiques differentes. La validite des chiffrespublies sur la prevalence de la DCF depend pourtant etroitement de l'importance du depistage au sein de la race consideree. Le but de cette etude est d'evaluer l'importance reelle de ce depistage au sein de 16 races canines en France a partir des chiffres du depistage obtenus pendant une periode de 10 ans, entre 1993 et 2002. Pour chaque race, le nombre d'animaux soumis au depistage a ete compare a l'effectif total de la race, au nombre d'animaux âges d'un an au moment du depistage, et au nombre de reproducteurs potentiels, ayant subi avec succes l'examen de conformite au standard (confirmation).