« ALBERT CAMUS ET LA GUERRE AU TERRORISME » (original) (raw)
Related papers
ALBERT CAMUS, LE SACRÉ OU L'HUMANITÉ COMME VALEUR
2018
Dans le champ des études camusiennes, la question du sacré est le plus souvent posée à partir des analyses de la révolte. Dans L'Homme révolté, Camus consacre en effet quelques pages à la dimension historique de la révolte. Il explique que celle-ci n'est possible que dans les sociétés ayant rompu avec un ordre sacré, c'est-à-dire avec un ordre divin ou traditionnel : En fait, le sujet inca ou le paria ne se posent pas le problème de la révolte, parce qu'il a été résolu pour eux dans une tradition, et avant qu'ils aient pu se le poser, la réponse étant le sacré. […] L'homme révolté est l'homme situé avant ou après le sacré […]. Il serait possible de montrer ainsi qu'il ne peut y avoir pour un esprit humain que deux univers possibles, celui du sacré (ou, pour parler le langage chrétien, de la grâce), et celui de la révolte.
LE SENTIMENT D'ETRANGETE DANS L'ETRANGER D'ALBERT CAMUS
2015
RÉSUMÉ Ce roman est un réçit dans le quel Albert Camus compose un réquisitoire contre la société qui juge en ayant des préjugés. C'est la narration du problème du sens de la vie pour l'homme qui a un double comportement : son comportement social et son comportement naturel. Tout au long de cette narration, il nous donne l'absurdité de l'homme, son désir de tout et son désir d'imposer une vérité qui lui semble absolue. Il est possible de dire que Camus n'essaie pas de faire la peinture d'un tableau réaliste de l'Algérie coloniale. Mais par contre nous pouvons aussi dire qu'il essaie de montrer l'absurdité d'une pareille situation. Cette oeuvre est écrite à la première personne, donc il est possible, dans une certaine mesure, de dire qu'Albert Camus s'identifie à son caractère Meursault et lui donne la charge de narrer l'histoire. Il est intéressant de dire que nous n'assistons pas à la mort de notre personnage car celui-ci est le narrateur de l'histoire, donc il n'est pas possible pour lui de raconter sa propre mort. Meursault nous narre ses pensées et ses sentiments à travers une focalisation interne qui nous permet d'aller vers les profondeurs de sa conscience. Il est possible de dire que le lien qu'entretient Camus avec Meursault est obscur. La narration à la première personne ferait penser à l'autobiographie, mais nous savons qu'il n'en est rien. Le « je » est un procédé pour rendre plus opaque la conscience de son caractère Meursault en supprimant l'écart qui, placée entre Albert Camus et Meursault, facilite l'explication et le jugement moral. Nous allons nous questionner sur sa façon de se sentir étranger envers soi-même, les conventions sociales, son propre procès, le monde et nous essayerons de montrer que certains de ses actes n'ont aucun rapport avec l'idée que l'on peut se faire de lui. Bu makale Crosscheck sistemi tarafından taranmış ve bu sistem sonuçlarına göre orijinal bir makale olduğu tespit edilmiştir.
L’« AUTRE » L’ETRANGER DANS « L’HOTE » D’ALBERT CAMUS
Camus était fondamentalement ignorant de la langue et culture arabes ; ce qui a confiné sa perception de l'altérité. Accusé de colonialiste, voire de raciste, par certains théoriciens postcoloniaux, Camus, il est vrai, expose une certaine distorsion de l'Histoire dans son oeuvre littéraire, notamment en ce qui concerne la responsabilité coloniale face à l'extrême pauvreté de la population autochtone. « L'Hôte » est le témoignage littéraire le plus direct et le plus subtil de sa position relativement aux problèmes de l'Algérie coloniale et à sa relation avec l'« autre ». Dans l'exégèse de cette nouvelle, on examine les indices révélant la dualité des sentiments du protagoniste dans son interaction avec l'altérité, à savoir, en quels termes son comportement révèle des impulsions alternativement éthiques et colonialistes. Parallèlement, on dévoile le pessimisme de l'auteur à l'égard des relations avec l'« autre », l'étranger, principalement par temps de conflit.
ALBERT CAMUS ET OCTAVE MIRBEAU
Société Octave Mirbeau, 2005
Ce petit volume, consacré à un rapprochement entre deux écrivains engagés, regroupe deux études indépendantes : l’une, « Mirbeau et Camus : éthique et ambiguïté », est la version longue d’une communication au colloque de Lódz d’octobre 2005, "Cet irrésistible désir d’éduquer... Manipulation, endoctrinement, mystification" ; l’autre, « Mirbeau, Camus et la mort volontaire », une communication au colloque de Lorient de novembre 2000 sur "Les Représentations de la mort". Octave Mirbeau et Albert Camus ont en commun d’avoir mis l’éthique au poste de commande, dans leur engagement politique, et d’avoir adopté une esthétique à la fois classique, par l’adaptation de la forme et des règles aux objectifs de l’écrivain, et novatrice, par le recours à une pédagogie de choc, qui oblige les lecteurs à jeter sur les choses un regard neuf qui contribue à les émanciper intellectuellement. Refusant les œuvres didactiques, les œuvres à thèse et, à plus forte raison, les œuvres de propagande, ils ont fait de l’ambiguïté un principe de leur éthique en même temps que de leur esthétique. Ici le corpus réduit à deux œuvres théâtrales en forme de tragédies, "Les Mauvais bergers" et "Les Justes", et à deux romans, "Le Journal d’une femme de chambre" et "L’Étranger", pour montrer que, malgré leur révolte et leur engagement au service de la justice, les deux écrivains ont respecté leur devoir de vérité en ne craignant pas de « désespérer Billancourt » et en s’interdisant de faire de leurs personnages de simples porte-parole : Jean Roule et Kaliayev, comme Célestine et Meursault, constituent de simples exemples, et pas du tout des modèles à suivre, et leurs comportements aboutissent à des apories, que leurs créateurs se gardent bien de prétendre dépasser.
LE YÉMEN: LUTTE DIFFICILE CONTRE LE TERRORISME
2010
La lutte contre le terrorisme au Yémen s’annonce difficile. Bien que l’Occident ait reconnu la nécessité d’une vaste stratégie civilo-militaire au Yémen, il se trouve devant un défi puisqu’un renforcement du gouvernement central au Yémen ne signifie pas obligatoirement un surcroît de stabilité ni une baisse de la menace terroriste. Etant donné les possibilités d’influence limitées, les gouvernements occidentaux devraient faire de la promotion de l’intégration régionale du Yémen et des efforts de négociation en vue de la résolution des conflits internes les points forts de leur politique au Yémen.
L'ENJEU DE L'« HOMME SACRÉ » DANS LES ESSAIS PHILOSOPHIQUES D'ALBERT CAMUS
Albert Camus et les vertiges du sacré, 2019
S'interroger sur les sens que la notion de sacré acquiert chez Camus revient à sonder la question de la liberté, qui ne se sépare pas de celle, chère à la phéno-ménologie, de l'origine des valeurs, et notamment de la valeur de ce que, dans Le Premier Homme, l'écrivain français appelait cette « vie, mystérieuse et éclatante, [qui] suffisait à le remplir tout entier » (OC IV, 842). Le sacré chez Camus a partie liée avec le mystère de la vie humaine, comme l'écrivain lui-même l'avoue dans une déclaration rendue au lendemain du Nobel, et rapportée par le Figaro littéraire du 21 décembre 1957 : En descendant du train, un journaliste m'a demandé si j'allais me convertir. J'ai répondu : Non. Rien que ce mot : non… J'ai conscience du sacré, du mystère qu'il y a en l'homme, et je ne vois pas pourquoi je n'avouerais pas l'émotion que je ressens devant le Christ et son enseignement. Je crains malheureusement que, dans certains milieux, en Europe particulièrement, l'aveu d'une ignorance ou l'aveu d'une limite à la connaissance de l'homme, le respect du sacré, n'apparaissent comme des faiblesses. Si ce sont des faiblesses, je les assume avec force 1 … En associant la conscience du sacré à une profession d'ignorance socra-tique (gr., agnoia), Camus refuse nettement toute (re)fondation du « sacré » dans une vérité métaphysico-politique ou théologico-politique, dont Le Mythe de Sisyphe marque justement l'inaccessibilité. Ce qu'il endosse avec force est, plutôt, une dimension du sacré que nous pouvons définir comme existentielle, puisqu'elle relève de l'expérience de la liberté humaine en tant que capacité d'auto-1. Cité par Roger Quilliot dans Camus Albert, Essais, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1965, p. 1615.
LE TERRORISME, 2022
a noté en 2013 que de telles théories « se distinguent par leur absence ». La prévention indépendamment du domaine sur lequel elle se concentre, est un concept difficile. Comment établir une relation causale entre l'impact d'un ensemble d'interventions de précaution ou de mesures préventives et un résultat qui est un non-événement, à savoir, dans notre cas, l'absence d'actes de terrorisme ? Après tout, le même non-événement résultat de l'événement aurait pu se produire de toute façon, sans interventions actives visant à éliminer ou à atténuer les causes et sans cibler les moteurs présumés de la radicalisation, de l'extrémisme et du terrorisme ?
CAMUS CLAIR-OBSCUR... (ébauche d'un futur article
Nous tenterons de montrer, dans un nouvel article à paraître bientôt, que Camus parle le plus souvent le "parler hésitant" ("I ou E") défini par l’Analyse des Logiques Subjectives© (A.L.S.©), à rattacher à la structure (ou "personnalité") phobique. À l'appui de cette thèse, nous fournirons une série d’échantillons du discours de Camus, mais pour commencer citons les propos de Benjamin Stora dans un article du quotidien La Provence daté du 7 septembre 2013 : " Question : Pourquoi autant de personnes s'identifient-elles à Camus ? Réponse : Parce qu'il est dans l'AMBIGUÏTÉ, l'HYBRIDITÉ. C'est un personnage de l'ENTRE-DEUX qui est au cœur de la Méditerranée. " ... et par ces propos de Camus lui-même : “ Sur une même chose, on ne pense pas de même façon le matin ou le soir. Mais où est le vrai ? Dans la pensée de la nuit ou l’esprit de midi ? Deux réponses, deux races d’hommes. ” Albert Camus (Extrait de Carnets, 1962)
LE CONTEXTE HISTORIQUE DU TERRORISME
LE CONTEXTE HISTORIQUE DU TERRORISME, 2023
Le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau ; il peut être l'une des formes les plus anciennes de dissidence politique illégitime. L'utilisation de la violence ou de la menace de violence pour "envoyer un message" aux dirigeants politiques ou à la société dans son ensemble s'est produite tout au long de l'histoire enregistrée. Des groupes tels que les Zélotes et les Sicaires dans la Palestine biblique, ainsi que les Assassins de la Perse du XIe siècle, sont souvent cités comme des terroristes historiques. Les XVIIIe et XIXe siècles ont généré des formes de terrorisme qui sont encore utilisées aujourd'hui. C'est Maximilien Robespierre, chef de file de la Révolution française, qui a inventé le terme "terrorisme". Il a publiquement préconisé son utilisation comme outil politique et a employé des exécutions publiques par guillotine pour capter l'attention du public et terroriser la société française. Le terrorisme moderne a ses racines les plus larges au milieu du XXe siècle. Les pères du terrorisme moderne ont largement émergé en Russie, où de nombreux groupes, anarchistes et philosophes prônant la terreur, sont apparus, tels que Sergi Nachayev et Mikhail Bakunin. Le terrorisme s'est propagé dans toute l'Europe, où de nombreux chefs d'État ont été assassinés. Il est finalement arrivé aux États-Unis avec l'assassinat du président McKinley en septembre 1901 et les attentats à la bombe de Wall Street en 1920.
TAP 04 article extremisme violent (bon)
surrounding this type of violence, which has become the country's priority in terms of national security. The purpose of this contribution is to provide an understanding of the nature of this form of violence. The methodology is based on field surveys in localities known as "red zones" that are plagued by this violence, particularly in villages along the border with Burkina Faso, and interviews with gendarmerie company commanders and prefectural and sub-prefectural authorities. The results show that this violence originated in the struggle for control of resources between the gold mining lords and the state, which is gradually regaining control over an area left abandoned during the military-political crisis.