Travailler avec les familles dans le traitement à long terme des troubles schizophréniques (original) (raw)
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Travail avec les familles lors d’un premier épisode psychotique
Revue médicale suisse
Travail avec les familles lors d'un premier épisode psychotique Rev Med Suisse 2004; Résumé Une grande majorité des troubles psychotiques survient dans la phase de transition entre l'adolescence et le début de l'âge adulte. Le système familial joue dans cette période un rôle capital pour permettre l'individuation et l'autonomisation du jeune. Cette phase initiale de la psychose a très souvent un impact considérable sur le système familial. Il existe actuellement un large consensus sur l'utilité du travail familial pour les jeunes patients souffrant de troubles psychotiques dès le début des troubles. Nous assistons dans la psychiatrie moderne à un mouvement vers un travail avec les familles utilisant une approche très pragmatique, intégrant des éléments psychothérapeutiques, sociaux et biologiques. Tant les approches individuelles que groupales peuvent être utilisées. Le choix des éléments utilisés se fait sur la base d'une évaluation approfondie des besoins du jeune et de ceux de sa famille ou, en d'autres mots, d'une manière individualisée.
[Working with families in the long-term treatment of schizophrenic disorders]
PubMed, 1994
The authors present and discuss, within a systems frame of reference, the main aspects of family interventions with adults affected by long-term schizophrenic disorders involved in psychosocial rehabilitation. Special attention is paid to mutual influence between the interventions aimed at individual disability and those centered on family attitudes, beliefs and interactional patterns.
Familles de schizophrènes et perturbations de la communication
Thérapie Familiale, 2002
Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
La famille du schizophrène : interférente ou alliée?
Santé mentale au Québec, 1982
Résumé Nous avons fait un tour d'horizon des différentes études qui, dans la seconde moitié de notre siècle, ont été faites sur la famille du schizophrène. Les premières études, plus descriptives, cherchaient à établir l'étiologie de la schizophrénie ; elles identifiaient la famille comme étant une des principales causes de la maladie. Par la suite, le raffinement de la méthodologie et l'apport des études génétiques ont amené les chercheurs à considérer la famille d'un point de vue différent. La famille apparaît désormais comme un facteur important mais elle est liée aux facteurs environnementaux subtils et complexes qui restent encore à déterminer. Les chercheurs tendent maintenant à privilégier une approche qui permette à la famille de jouer un rôle actif face à l'évolution de la maladie. On perçoit de plus en plus la famille comme une alliée potentielle du malade et on s'efforce de l'associer au traitement. C'est du moins le but poursuivi par les t...
La représentation de l'organisation familiale chez les patients schizophrènes institutionnalisés
Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, 2001
Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur. © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
L'alliance thérapeutique dans la prise en soins des patients souffrant de schizophrénie
2018
Déclaration « Ce travail de bachelor a été réalisé dans le cadre d'une formation en soins infirmiers à la Haute École de Santé-Genève en vue de l'obtention du titre de Bachelor of Science HES-SO en Soins infirmiers ». L'utilisation des conclusions et recommandations formulées dans le travail de bachelor, sans préjuger de leur valeur, n'engage ni la responsabilité des auteurs, ni celle du directeur du travail de bachelor, du juré et de la HEdS. Nous attestons avoir réalisé seuls/seules le présent travail sans avoir plagié ou utilisé des sources autres que celles citées dans la bibliographie ». Fait à Genève le 30 juillet 2018.
Thèse HAL Sciences, 2021
Il s’agit, ici, de décrire par qui et comment sont prises en charge, depuis leur domicile, les personnes vivant dans avec des troubles psychiques, aujourd'hui qu’une transformation institutionnelle a modifié la place qu’avait la psychiatrie. Il s’agit, dans ce contexte nouveau où plusieurs institutions, plusieurs équipes et plusieurs secteurs sont amenés à intervenir simultanément, de regarder les relations qui se nouent entre les personnes vulnérables et les personnes qui interviennent auprès d’elles, entre les différents acteurs impliqués dans les prises en charge et de voir ce qui s’échange entre elles. Il s’agit de regarder, d’une part, la négociation dans des contextes situés de l’objectif même des prises en charge mais également leur schéma d’intervention, et, d’autre part, le travail de relation mené auprès des personnes souffrant de troubles psychiques sévères par les intervenants à domicile. Ce que je souhaite montrer plus précisément, ce sont les variations que connaissent ces relations en fonction de plusieurs facteurs tels que ce qui s’échange – si « la chose » échangée est du soin, de la contrainte, de l’accompagnement social, etc. -, la demande de relation, et la manière dont elle est vécue. Je fais l’hypothèse que ces facteurs modifiant la qualité même de la relation ont un impact sur la prise en charge elle-même et sur ce qui s’échange entre les personnes.