Comment refonder la science économique (original) (raw)
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Renouveler la philosophie des sciences
Monographie, 2022
Qu'est-ce qu'un modèle ? Les leçons de la philosophie des sciences Chapitre VIII L'approche 'sémantique' des théories scientifiques répond-elle à nos interrogations ?
Pour une rénovation de l'enseignement des sciences économiques à l'université
L Économie politique, 2001
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La science économique face au mur vert
Courrier de l'environnement de l'INRA, 2008
En mai 1997, une étude publiée par le journal Nature 1 estimait la valeur de la terre à 33 000 milliards de dollars. Plus récemment, en octobre 2006, le rapport Stern 2 , ancien économiste de la Banque mondiale a fait la une des journaux. Le rapport évalue-ou tente d'évaluer-le manque à gagner que représenterait dans l'avenir l'absence de politique vigoureuse pour enrayer l'effet de serre. A priori, ces démarches « vont dans le bon sens ». Et pourtant, comment ne pas être saisi d'une certaine perplexité ? La terre, 33 000 milliards de dollars ? L'effet de serre,-5 % de PIB ? Qu'est-ce que cela signifi e au juste ? Car l'ensemble de ces raisonnements, de ces modèles et de ces démonstrations acceptent sans sourciller un étalon, et un seul : le dollar.
DÉPAYSER LA PENSÉE SCIENTIFIQUE: Renouveler les sciences en les voyant d'ailleurs
François Jullien a voulu accéder à un extrême-ailleurs de notre façon d’être, à la ressemblance de l’extrême-orient. Vue de cet ailleurs, l’entreprise entière de la philosophie, et de la science qui la prolonge, apparaît comme un simple cas particulier. Or, ce cas particulier semble avoir épuisé son pouvoir d’élucidation, même s’il continue de servir de moteur à un pouvoir de contrôle. Sa pulsion de réification devient un générateur de paradoxes (en physique quantique tout particulièrement), et la métaphore fluide contre laquelle il s’est édifié permet au contraire de mieux lire ses formalismes opératoirement efficaces. Pour nous réapproprier notre propre création scientifique, il nous reste alors à surmonter l’aveuglement de nos héritages culturels.
Pourquoi la science économique redécouvre les activités d'éducation ?
Revue française de pédagogie, 1993
La difficulté actuelle de maintenir un haut niveau de financement budgétaire aux activités d'éducation s'est conjugué avec certaines remises en doute de l'objectif de scolariser le maximum de jeunes aux niveaux les plus élevés de culture générale. Ceci a impulsé une interrogation sur la finalité économique de l'éducation. Par ailleurs l'explication des causes de J'émergence de nouveaux CI dragons» dans le système économique mondial, dans le contexte d'une économie mondiale de plus en plus ouverte et globalisée, montre que les ressources humaines, et en particulier le stock de formation moyen disponible, conditionne la réussite de certaines nations dans la compétitition économique. Cet article après un rappel factuel, tant au niveau comparatif qu'au niveau historique sur le cas français, montre comment de nouvelles théories économiques tentent d'intégrer le " facteur éducatif" dans l'explication de la croissances économique. Mème si l'on peut réaliser des essais appliqués de l'apport de l'élévation du stock de connaissances au développement économique, les conclusions restent limitées en fonction du flou de certains concepts utilisés et de la difficulté à obtenir des données statistiques à la fois synthétiques et précises. L a conjugaison de deux centres d'intérêt replace actuellement le rôle de l'èducation dans la dèmarche de l'analyse économique. En premier lieu, J'interrogation est de plus en plus présente sur le bien fondé, sous le critère de rationalité économique, d'affecter une part croissante des ressources à la dépense éducative. En second lieu, un puissant mouvement de réflexion dans la science économique s'interroge sur les causes exactes de ra croissance économique. Dans un contexte d'économies de plus en plus interdépendantes au niveau mondial. l'analyse des faits montre avec une crédibilité affirmée l'impact de la qualité des ressources humaines sur la fichesse économique. Ainsi, pour l'économiste une grande partie des critiques qui s'adressent à ['éducation de nos
De la crise économique à la critique de la science économique
2012
* par Ivan Jaffrin Revue européenne des sciences sociales, Librairie Droz C'est l'une des singularités de l'« économie »-et pas la moindre de ses complications-que de désigner tout à la fois la science et son objet : l'économie n'est rien d'autre en effet que la science de… l'économie. La définition classique de la discipline économique, entendue comme science de l'allocation optimale des ressources rares, ne change d'ailleurs rien au fait qu'il ne saurait y avoir dans la réalité, non plus que dans la nature, de référent répondant spontanément au nom d'« allocation des ressources rares ». Un tel objet n'est jamais qu'un état du monde social appréhendé sous le rapport économique, et donc à l'aune de la science économique elle-même. On pourrait certes en dire autant de l'ensemble des disciplines des sciences sociales, dont le regard que chacune d'elles porte sur son objet participe de leur construction respective. Cependant, dans le cas précis de l'« économie », il y a, pour ainsi dire, superposition de l'ordre des faits économiques au fait de l'ordre économique, au point qu'il devient hasardeux de discerner entre les deux et que la faillite du premier sonne comme le démenti nécessaire du second. * EV dans toute la suite du dossier.