Les partis politiques au prisme de l’organisation (original) (raw)

« L’organisation politique almohade »

Las Navas de Tolosa, 1212-2012. Miradas cruzadas, 2014

Procedural acts can provide rich information when analyzed well, completing the sometimes different information found in chronicles. Historians have heretofore studied mainly the latter and focused on the first decades of the Almohad Empire, when it was expanding. Manuscript 4752 from the Ḥasaniyya Library of Rabat contains 77 acts of appointment of governors, tax inspectors and judges. It leads us deep into the administrative practices of the Almohad Chancellery. The taqdīm-s thus contain valuable information about the modalities of nominations, about the counsels and instructions given to civil servants. Nevertheless, their interests go beyond their informative aspects about the imperial administration. The heavily codified chancery language they were redacted in is at the heart of the process of lexical and semantic genesis that determined the elaboration of the political and religious thinking of the Arab and Muslim world. Within sajʿ (prosed rime typical to Chancery style), neologisms, semantic revitalizations, systematic associations of terms, allow the scribes to participate actively to the constitution of linguistic tools that would be used by future authors and thinkers, when trying to conceptualize Power and Authority. Thus, paradoxically, though they were in theory under the highest authority, that of the Caliph, whom they served faithfully, the kuttāb were indeed masters of the order; they literally put in order the sovereign’s words. They were authority. This is all the more remarkable during the Almohad Era since jurists and men of Law had gone into the Chancery offices, after having been deprived of any jurisprudential function, by the interdiction of the Malekite school and practice and by the imposition of the Almohad dogma which reserved to the Caliph alone the right to interpret the Divine Law.

Les partis politiques en France

2014

A l’instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés à plusieurs défis et soumis à nombre de tensions à l’aube de ce XXIe siècle, alors même que leur attractivité n’a jamais semblé aussi faible. Longtemps dominée par un agencement autour du Rassemblement pour la République (RPR) et de l’Union pour la démocratie française (UDF) à droite, et du parti socialiste (PS) et du parti communiste français (PCF) à gauche, le système de partis a lui-même considérablement évolué sous l’effet de la recomposition de la droite parlementaire, de l’effondrement du parti communiste ou de la percée de nouveaux venus, tels le Front national ou Les Verts. Après la séquence des élections présidentielles et législatives de 2012, cet ouvrage analyse en profondeur l’état de chacun des partis actifs dans le système politique. Comment chacun d’entre eux se positionne-t-il au regard des transformations du fait partisan ? Comment les partis interprètent-ils les mutations auxquelles ils font face ? Comment agissent-ils face à la désaffection qu’ils subissent ? Quelles évolutions idéologiques et organisationnelles connaissent-ils ? Ces questions sont examinées dans ce livre de référence. Les auteurs présentent un tableau d’ensemble original, offrant de manière systématique une analyse des partis à l’œuvre dans le système politique français ; laquelle est complétée par une réflexion sur les grandes transformations de la géographie électorale.

Une généalogie des organisations de partis

Res Publica

The first aim of the article is to present the lineage of party organizations integrating several "classical" approaches. Therefore a second aim is to set up a structural model able to catch the evolution of any typeof modern party organization.One assumes that Party Structure is an invariable element which subsumes several organizational translations. Same are protopartisan translations : leagues, armed and unarmed f actions, parliamentary groups. Some are partisan translations : modern party organizations. This assumptions means a corollary: organizations tend to adapt to the kind of party competition they have to afford in order to have accessto governmental power. The model combines the assumptions in a two dimensional matrix.The first dimension is concerned with the organization's major historical goal. It takes three values : a) to elect of MP's ; b) to promote a Weltanschauung; c) to elect the President.The second deals with mobilization and takes three va...

Jusqu’à quel point les régimes politiques façonnent-ils l’organisation des partis politiques? L’exemple de la France contemporaine

2015

This article addresses the question of the impact of institutional rules on party organizations focusing on French case. It compares the impact of presidentialization ontwo major French parties, the PS and the UMP/ Les Républicains. Against classical institutionalism assuming that parties accommodate presidential constraint in a passive, automatic and unequivocal way, it argues that parties deal with contradictory dynamics based on both presidential and parliamentarian and local incentives. It also shows that this accommodation is complex, occurred indirectly and has been postponed for a long while in so far as it mainly addressed party internal issues and met mimetic drives.

D’utopismes en organisations

Revue Française de Gestion, 2016

En réaction aux multiples crises qui affectent les sociétés et les organisations contemporaines, de nombreux acteurs expérimentent des modes alternatifs de management, d’entrepreneuriat ou de leadership. Dans cet article, les auteurs avancent que ces démarches s’inscrivent dans la filiation des utopies sociales. Ils présentent une revue historique des dimensions organisationnelles de l’utopie, puis introduisent la notion post-structuraliste d’hétérotopies pour éclairer l’émergence de démarches localisées créatrices d’alternatives dans les contextes contemporains.

Les « civic tech » à l’épreuve des partis politiques

RESET

Recherches en sciences sociales sur Internet | 2018 Formes et mouvements politiques à l'ère numérique Les « civic tech » à l'épreuve des partis politiques Les plateformes participatives de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP) et du Parti Socialiste (PS) « Civic tech» with the test of the political parties.

La discrète influence des groupes d’entreprises sur les politiques

On l’a vu récemment avec le Plan alcool 2014-2018, non approuvé, ou, il y a plus longtemps, la directive européenne Reach sur l’autorisation et l’évaluation des substances chimiques : entre le projet politique d’origine et les décisions effectivement prises en bout de course, il y a pour le moins des différences de contenu. C’est qu’entre-temps, une multitude d'acteurs sont passés par là. Parmi eux les lobbys, mais aussi les multinationales et autres groupes d’entreprises. Ceux-ci ne manquent pas d’arguments, ne fût-ce qu’en termes d’emplois, ce qui leur permettent de peser sur la décision politique.