Compte rendu Nicolas Guilhot, After the Enlightenment. Political Realism and International Relations in the Mid-Twentieth Century (original) (raw)
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Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca Article « H. J. Morgenthau, le débat entre idéalistes et réalistes et l'horizon politique de la théorie des relations internationales : une interprétation critique » Jean-François Thibault Études internationales, vol. 28, n° 3, 1997, p. 569-591. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/703776ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html Document téléchargé le 29 mars 2015 02:56 Hans J. Morgenthau, le débat entre idéalistes et réalistes et Phorizon politique de la théorie des relations internationales : une interprétation critique Jean-François THIBAULT* «... même les ennemis des slogans libéraux sont encore victimes des illusions libérales ; intellectuellement ils sont toujours des libéraux car ils ne sont capables de penser que dans des termes libéraux. » Hans]. Morgenth.au 1 ABSTRACT -Hans J. Morgenth.au, the Îdealist-Realist Debate and the Political Horizon of International Relations Theory : a Critical Interprétation It is a truism to state today that the idealist-realist debate represents a foundational moment oj great importance for the discipline of international relations that had defined and set the problematic that will occupy her latter. In those circumstances, the works of Hans f. Morgenthau occupied a privileged posture because he contributed more than anyone else to grasp what makes the originality and specificity of that « new » domain of study. The metatheoretical examination of that idealist-realist debate and of the stratégie position that it occupied in the theoretical thinking of Morgenthau allowed us to enlighten anew one crucial moment in the analytical constitution of international relations. Retrospectively this kind of metatheoretical examination throws critical light on difficulties faced by theoretical activities in that discipline.
Études internationales, 1997
It is a truism to state today that the idealist-realist debate represents a foundational moment of great importance for the discipline of international relations that had defined and set the problematic that will occupy her latter. In those circumstances, the works of Hans f. Morgenthau occupied a privileged posture because he contributed more than anyone else to grasp what makes the originality and specificity of that « new » domain of study. The metatheoretical examination of that idealist-realist debate and of the strategic position that it occupied in the theoretical thinking of Morgenthau allowed us to enlighten anew one crucial moment in the analytical constitution of international relations. Retrospectively this kind of metatheoretical examination throws critical light on difficulties faced by theoretical activities in that discipline.
Les relations internationales et la crise de la pensée politique moderne selon Jean-Jacques Rousseau
Il nous appartient de commencer au commencement, mais quel est le commencement ? Cornelia NAVARI 1 RÉSUMÉ : Si c'est à partir de Thomas Hobbes que la distinction entre État et état de nature apparaît comme un point de départ à partir duquel il deviendra possible de faire reposer l'intelligibilité de l'ordre étatique qui se développe alors, ce n'est cependant qu'avec Jean-Jacques Rousseau que se fera véritablement jour le caractère constitutif de cette distinction. Avec Rousseau, la pensée politique moderne atteint un seuil critique alors même que les contradictions qui l'habitent semblent condamner les États à une guerre perpétuelle à laquelle aucun principe politique ne permettrait de mettre un terme. C'est ce seuil critique que nous entendons explorer dans cet article en nous attardant à la réflexion que Rousseau consacre au domaine des relations internationales. La prise en compte de ce domaine agirait comme un révélateur des contradictions qui traversent la pensée politique moderne. ABSTRACT : If it is with Thomas Hobbes that the distinction between the state and the state of nature appears as the starting point upon which the intelligibility of the state rest, the constitutive character of that distinction really only shows up with Jean-Jacques Rousseau. With Rousseau, modern political thought reaches a critical threshold while the contradictions inhabiting it seems to condemn states to a perpetual war for which no political principle appears indulged to put an end. It is that critical threshold which is explored in this paper by way of a reading of Rousseau's reflections about the sphere of international relations. Rousseau's engagement with international relations reveals those contradictions that cut throughout modern political thought.
S. Péquignot, Au nom du roi. Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d'Aragon
Stéphane Péquignot, Au nom du roi. Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d'Aragon (1291-1327), Madrid, Casa de Velazquez (Bibliothèque de la Casa de Velazquez, vol. 42), 2009, 640 p. (plus un CD-Rom d'annexes) ; ISBN : 978-84-96820-29-6 Résumé : Avec cette étude sur la pratique diplomatique d'un souverain généralement perçu comme ayant donné la primauté aux échanges d'ambassades sur le fracas des armes, Stéphane Péquignot livre, en s'appuyant sur une érudition sans faille et une quantité impressionnante de sources archivistiques, une véritable somme sur Jacques II, les milieux diplomatiques de la couronne d'Aragon et l'utilisation par le roi d'une diplomatie définie comme « l'arme brillante d'un pouvoir faible aux ambitions parfois démesurées ». Agrémenté d'un fort utile dictionnaire des ambassadeurs au service de Jacques II, l'ouvrage devrait s'imposer comme une référence incontournable pour tous ceux que passionnent les questions diplomatiques mais, faute d'une thèse clairement affirmée -peut-on réduire sa problématique à une simple interrogation sur le rôle que joue la pratique diplomatique pour le pouvoir royal ? -, il risque de décevoir ceux qui ambitionnaient d'y partir à la recherche de clefs de compréhension du règne du souverain aragonais.
Histoire de la pensée et relations internationales
Études internationales, 1998
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de lURI : https://id.erudit.org/iderudit/703963ar DOI : https://doi.org/10.7202/703963ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Institut québécois des hautes études internationales ISSN 0014-2123 (imprimé) 1703-7891 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu Thibault, J.-F. (1998). Compte rendu de [Histoire de la pensée et relations internationales]. Études internationales, 29(4), 965-983. https://doi.org/10.7202/703963ar * CONSTANTINEAU, Philippe, La doctrine classique de la politique étrangère. La cité et les autres,
Une opinion publique européenne arbitre des relations internationales dans le premier XIXe siècle
L’idée d’un arbitrage par l’opinion publique était familière aux Européens du premier XIXe siècle qui associaient volontiers les deux notions. Le rapprochement relevait presque du pléonasme : si la notion d’opinion publique était évanescente et mutante, il était courant qu’on la définît, au moins par métaphore, comme une institution judiciaire informelle. Sur le plan d’une histoire sociale, s’il est difficile de quantifier avec précision l’accès aux médias des Européens dans les années 1830-1850, il faut concevoir une sorte d’équivalence quantitative entre le public constitué des lecteurs de livres, libelles politiques et judiciaires, dans le France des années 1780 et le public européen porté à discuter de problèmes internationaux au premier XIXe siècle. Soit que le lecteur parlât une langue étrangère et accédât à la presse des autres pays ; soit, plus simplement, qu’il lût sa propre presse, où les traductions abondaient grâce aux revues de presse internationales. Nous verrons comment cet espace public européen se constitua contre l’appropriation de l’honneur national par les opinions publiques domestiques. Le débat international fonctionnait selon un mouvement complexe : la proclamation à la face de l’Europe d’une vérité médiatique nationale, par une presse patriote et, simultanément, des références aux valeurs partagées à l’échelle du continent, dépassant les intérêts nationaux. La notion d’un arbitrage par l’opinion déboucha sur une véritable diplomatie des peuples, en 1830 : la Belgique associa son opinion et celle de toute l’Europe éclairée à l’affirmation de son existence nationale. Cet arbitrage de l’opinion a été progressivement intériorisé par les décideurs et les ventriloquies médiatiques, au détriment d’une diplomatie de la place publique, faite sous l’examen immédiat du public. Pour être demeurée sans postérité, cette expérience mérite d’être rappelée.