Les Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs, un dispositif d'autoformation singulier (original) (raw)

Facteurs de pérennisation d'un réseau de formation par les pairs : le cas des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs

2015

L’innovation sociale resiste mal a l'epreuve du temps. Quand la plupart des experiences s’epuisent et disparaissent rapidement, certaines parviennent a se perenniser. Le cas des reseaux de formation entre pairs pose encore d’autres questions. Qu’il s’agisse de reseaux d'apprentissage, de communautes de pratiques, de dispositifs collaboratifs, de Massives Open Online Courses (MOOCs), de groupes d'entraide mutuelle ou de formations par les pairs, ils sont particulierement soumis a des transformations en fonction des besoins, des actualisations de contenu ou des engagements : quelles sont les caracteristiques particulieres de ces dispositifs ? Quelles logiques les acteurs mettent-ils en oeuvre pour les inscrire dans la duree ? Peut-on degager de leur analyse des facteurs de perennisation ?C'est principalement a ces questions que cette these apporte des elements de reponse, en prenant appuis sur le cas des Reseaux d’Echanges Reciproques de Savoirs (RERS). Elle presente s...

Echange d'Information grâce à des caractérisations sémantiques

2005

L'utilisation d'ontologies permet à des agents de mettre du sens derrière les termes utilisés lors d'une interaction. Nous appuyant sur ce fait, nous proposons une entité permettant de qualifier sémantiquement différentes sortes d'informations : documents, bases de données, services, capacités d'agents, etc. Le focus consiste en une pondération des concepts d'une ontologie de façon à indiquer quels sens sont importants pour l'agent qui l'a mis en place. Pour aider la saisie de focus, nous présentons alors une procédure de propagation des valeurs de pondérations dans le focus. Puis, pour comparer, nous définissons une mesure de pertinence d'un focus par rapport à un autre. L'originalité de notre approche réside dans le fait que le focus est une entité échangeable entre les agents et qu'elle ne nécessite pas de centralisation des données.

Concevoir une plate-forme d’autoformation à la recherche documentaire : Arbradoc

Produire des contenus documentaires en ligne, 2014

Je tiens à remercier ici toutes les personnes qui ont contribué à l'enrichissement de ce mémoire, et en particulier : Carole Letrouit, directrice du SCD de Paris 8, pour m'avoir permis de travailler sur ce projet ; Annaïg Mahé pour sa disponibilité, ses conseils et ses suggestions ; Isabelle Breuil et Alexandra Saemmer pour cette belle expérience professionnelle ; Lydie Rollin pour son enthousiasme et son dynamisme ; L'équipe des formateurs et des enseignants de méthodologie documentaire avec lesquels j'ai eu l'occasion de travailler cette année ; Ainsi que mes parents, Paola et René, et mon compagnon, Guillaume pour leurs encouragements.

Chotel, L. & Mangenot, F. 2011 Autoformation et sites d'apprentissage et de réseautage sociale en langue.

Lidilem, université Stendhal-Grenoble 3 Résumé : Cet article analyse deux sites d'apprentissage et de réseautage en langues sous l'angle de l'autodirection, de l'autoformation sociale et de l'accompagnement à l'autonomisation à travers ces deux dimensions de l'autoformation. Nos travaux montrent que ces sites ont tendance à présupposer l'autonomie des apprenants en proposant certes des activités d'apprentissage et des outils de communication entre pairs mais sans conseils pertinents ni accompagnement humain expert pour faciliter des apprentissages autodirigés et réciproques.

Automatisation de la découverte de relations sémantiques entre contenus circulant sur les dispositifs sociotechniques

2019

Les dispositifs sociotechniques tels que les reseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Google +), les sites de microblogues (Twitter, Identi.ca), les plateformes de partage de contenus (Digg, StumbleUpon, Buzznet) ou d'hebergement de contenus generes par les utilisateurs (Academia.edu, Youtube, DeviantArt, Flickr) generent un ocean de donnees et de metadonnees. Plusieurs de ces plateformes s'en remettent partiellement aux utilisateurs lorsque vient le temps d'operer une classification de leurs contenus. La methode souvent privilegiee est celle qui permet l'ajout de mots-cles par les utilisateurs a leur propre contenu ou a celui des autres. Nous soutiendrons dans cette these qu'a partir des folksonomies qui se creent par le regroupement de mots-cles autour d'une thematique, on peut extraire un champ lexical presentant une cohesion semantique parmi les mots-cles presentant une forte cooccurrence entre eux. Nous demontrerons ensuite que l'identification de sousth...

Communautés virtuelles d’apprentissage: e-jargon ou nouveau paradigme ?

Le concept de communauté virtuelle d'apprentissage reflète-t-il simplement une mode terminologique ou contribue-t-il à une meilleure compréhension du potentiel des technologies éducatives ? Nous défendons la seconde proposition en deux temps. Primo, nous argumentons en faveur d'une utilisation restrictive du terme 'communauté' : tout groupe d'apprenants ne constitue pas une communauté d'apprentissage. Pour co-construire une culture, les membres d'une communauté doivent s'engager dans des modes d'interaction plus intenses que le simple échange d'informations sur le web. Secundo, nous évaluons la contribution théorique de ce courant: en introduisant le référentiel socioculturel dans l'univers des technologies éducatives, il permet d'articuler des contributions théoriques qui sont restées longtemps cloisonnées. Nous analysons le potentiel de ces convergences conceptuelles, notamment une approche constructiviste de la culture, mais soulignons aussi le risque de sur-généraliser aux communautés les résultats des études empiriques sur l'apprentissage en paires.

Internet, un nouveau dispositif de médiation des savoirs et des comportements?

Répondre à cette question suppose que l'on s'interroge d'emblée sur la notion de médiatisation mais aussi sur celle, plus commune de média éducatif. On ne peut en effet observer l'éventuelle innovation qu'apporterait Internet aux processus d'enseignement médiatisé si l'on ne l'a préalablement défini en tant que média. Je définirai donc ce qu'est un média et, à partir d'exemples, je mettrai en évidence les limites des définitions exclusivement descriptives souvent utilisées par les enseignants et les formateurs. Après avoir proposé une approche générale permettant de modéliser les formes de communication et de formation médiatisées -les usages éducatifs de la télévision autant que ceux d'Internet -, je m'arrêterai sur quelques notions de médiatisation et de médiation dont le sens et l'utilisation semblent rarement définis clairement. Enfin, je décrirai le point de vue particulier de la sémiotique sur ces médias et esquisserai alors quelques pistes concernant les particularités d'Internet en tant moyen de médiation des savoirs et des comportements dans le champ de l'éducation.

Les réseaux de production collaborative de connaissances

2012

Les réseaux facilitent la coordination de projets et le travail collaboratif en ligne. L'économie de l'information en réseau provoque une transformation des modèles de production des connaissances qui empruntent un modèle de gouvernance horizontale par les communautés elles-mêmes pour créer des ressources partagées, des biens communs (Aigrain, 2005; Benkler, 2009; Ostrom, 1990; Vecam, 2011).