Potvin, P. (2016). L’alliance entre le savoir issu de la recherche et le savoir d’expérience. Un regard sur le transfert de connaissances. Boucherville, Québec : Béliveau Éditeur (original) (raw)
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2011
Notre hypothese de depart dans cette etude etait que les resultats d’une recherche developpee en partenariat seraient plus adaptes aux besoins des divers acteurs impliques que ceux decoulant d’une recherche plus « classique » et qu’il en resulterait necessairement des retombees plus nombreuses dans les milieux des partenaires impliques. Au terme de notre analyse, nous constatons que l’hypothese initiale n’a pu etre confirmee que partiellement. Le modele de la Traduction developpe par Callon et al. (2001), permet de cerner les limites de cette approche dans le contexte etudie. Ce qui semble avoir invalide notre hypothese de depart tient en partie aux « mesures de precaution » mises en œuvre par les partenaires lors de la mise a l’epreuve des connaissances nouvelles mais aussi le retour aux anciens modes de fonctionnement entre intervenants et chercheurs.
Des relations aux savoirs, une perspective incarnée
Médiation et Information, 2020
Analyser les savoirs dans une perspective située et incarnée, permet de les considérer comme un effet émergent des relations du chercheur avec un terrain, et non pas comme un contenu objectif parvenu à se détacher de tout contexte. Les enjeux sont importants : ceux d'un partage du sensible, d'une reconnaissance d'une réflexivité partagée sur le terrain, d'une attention et d'une écoute aux situations d'enquête qui ne subsume pas leur richesse dans une conceptualisation surplombante. Deux exemples de pratiques, l'une de conscientisation somatique, l'autre impliquant la parole partagée à travers le média radio, viennent illustrer l'importance d'une attention aux relations dans les pratiques de recherches et le partage des savoirs.
2016
Le sujet du transfert est souvent present dans le monde des ingenieurs et techniciens, dans l’univers des relations entre science et industrie, chez les sportifs et les artistes et dans le domaine educatif. Pourtant les difficultes que rencontre ce transfert des connaissances sont nombreuses et particulierement serieuses. Les obstacles au transfert reposeraient sur un manque de motivation des personnes, notamment des salaries, ou sur un manque de confiance. Comme si, en fait, le transfert des connaissances ne se suffisait pas a lui-meme et devait emprunter des pratiques finalement assez classiques de management. Un constat plus ancien nous met en fait sur la voie d’une autre explication. Dans une etude reputee, Szulanski (1996) met en evidence les facteurs qui peuvent limiter le transfert des connaissances au sein d’une organisation : le manque de capacite d’absorption du destinataire, l’ambiguite causale et une relation difficile entre la source et le destinataire. Le transfert des...
Pour citer cet article : Louvel, S. (2009) « Organiser les incertitudes locales dans le contexte d'une nouvelle recherche-technologie : le cas d'un laboratoire de protéomique », in Chalas, Y., Gilbert, C., Vinck, V. (ed.) Comment les acteurs s'arrangent avec l'incertitude, Paris : Editions des archives contemporaines, pp. 43-68.