Les dix premières années du Lure : 1971 à 1980 (original) (raw)
2014, Histoire de la recherche contemporaine
C'est grâce à Marco Fontana qui passait une année dans mon équipe de recherche au Laboratoire de physique des solides à Orsay que j'ai pris connaissance, à l'automne 1970, de ce qu'était le rayonnement synchrotron. De plus, ce visiteur m'a appris qu'il existait un anneau de collision opérationnel au Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL) : ACO. Jacques Friedel, que j'avais mis au courant de cette opportunité, a organisé, en janvier 1971, un déjeuner auquel participaient André Lagarrigue et Pierre Marin pour le LAL, Vittorio Luzzati, Sydney Leach, André Autier et moi-même. Au cours de ce déjeuner, Pierre Marin nous a informés que la construction d'un nouvel anneau nommé DCI (Dispositif de collision dans l'igloo) avait été décidée et que cette machine émettrait du rayonnement synchrotron dans le domaine des rayons X alors qu'ACO était limité aux rayons X « mous ». Les participants m'ont alors demandé de contacter les chercheurs qui avaient déjà manifesté leur intérêt pour le rayonnement synchrotron afin de mettre en place une démarche unique et coordonnée. Ce fut, en quelque sorte, l'acte de naissance du Lure. Les principaux repères historiques 2 Les dix premières années du Lure : 1971 à 1980 Histoire de la recherche contemporaine, Tome III-N°1 | 2014
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