(2014) Mons/Mons: la chapelle du couvent des Ursulines superposée à l'ancien quartier d'habitat, intervention d'urgence. Chronique de l’Archéologie wallonne, 22, pp. 137-140 (By Ansieau C.) (original) (raw)

- « La chapelle Sainte-Ursule à l’église du Sablon de Bruxelles: l’union de l’art et de la destinée humaine », In Annales d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de l’Université Libre de Bruxelles, XXV, 2003, pp. 33-49.

Edifi6e au d6but du XVI" sidcle sur le flanc gauche du chmur de Notre-Dame du Sablon et remani6e d la fin du sidcle suivant, la chapelle Sainte-Ursule est perEue, tout au long du sidcle des Lumidres, comme l'un des monuments incontournables de notre capitale. Preuve en est, les diverses mentions rencontr6es dans les guides de cette p6rioder. Le momrment tombe ensuite peu d peu dans les abimes de la m6moire, jusqu'ir ce qu'une campagne de restauration de l'6glise mette en 6vidence-l'urgence d'une intervention pour la chapelle et les ozuvres qu'elle renferme2. c'est aussi d cette 6poque que Hyacinthe de Bruyn publie son 6tr.de sur l'6glise, 6tude qui renferme d'int6ressantes consid6rationi concernant la chapelle3. rNous adressons tous nos remerciements d M. Manuel Couweur (ULB) pour ses conseils et corrections' Toute ma gratitude va aussi d M. Christophe Loir, qui m'a aimabletnent transmis la bibliographie : Almanach pour I'annie M.DCC.LVII ou le guidefiddle tant des itrangers que domicilids dans la ville de Brurelles, Bruxelles, 1756, pp.37'38. Jean-Baptiste DESCAMPS, Voyage pittoresque de la Flandre et du Brabant, avec des riflexions relatiyement aux arts et quelques gravures, Rouen, 1769, p. 156.

(2014) Mons/Mons: rue des Sœurs noires, suivi archéologique à la caserne Guillaume. Chronique de l’Archéologie wallonne, 22, pp. 143-146 (By Ansieau C. & Yvernaux G.)

Chronique de l'Archéologie wallonne, 2014

Hainaut Toutes périodes 143 présentent la même fi nition que ceux du parement du mur d'escarpe. Un très large fossé défensif a été creusé à la même époque que l'enceinte, détruisant toutes les couches anthropiques antérieures (H). Les vestiges du Moyen Âge et des Temps modernes décrits plus haut ont été épargnés car ils se situent dans l'emprise des deux bastions hollandais. Un imposant bâtiment (fi n19 e-début 20 e siècle) Un large bâtiment d'au moins 70 m de long et de 20 m de large marque la première réaff ectation du site après le démantèlement de l'enceinte hollandaise en 1861 (I). Les deux murs gouttereaux ainsi que l'unique mur de refend observé possèdent une fondation sur piles. Un mur parallèle au mur gouttereau a été construit à l'extérieur du bâtiment au sud-est. La quasi-absence de fondations permet de supposer qu'il s'agit vraisemblablement d'un muret, peut-être en lien avec la présence d'un appentis. Le bâtiment est pourvu de deux canalisations orientées nord-ouest/ sud-est. Elles sont maçonnées en briques et possèdent encore par endroits leur couverture composée de dalles de schiste.

(2022) Mons/Mons: campagne de fouille sur le site de l'abbaye du Val des Écoliers. Chronique de l’Archéologie wallonne, 30, pp. 114-119 (By Massart C. & Ansieau C.)

Chronique de l’Archéologie wallonne, 2022

Toutes périodes Chronique de l'Archéologie wallonne 114 donc à résumer les premières observations réalisées et à donner une idée des périodes rencontrées et des domaines de recherche concernés par ce site. Chronologie d'occupation du site L'abbaye du Val des Écoliers est une importante institution montoise, édifiée au xiii e siècle par l'ordre du Val des Écoliers, un ordre religieux masculin de chanoines réguliers qui aurait été fondé par des théologiens de l'Université de Paris. Après avoir créé des prieurés en France (Reims, Troyes, Paris…) et dans l'Empire (Liège), ils fondent le prieuré Notre-Dame de Mons en 1252 à la demande de la comtesse Marguerite de Hainaut qui leur offre un terrain au bord de la Trouille, à proximité du béguinage de Cantimpré qu'elle avait fondé quelques années auparavant (Decamps, 1886, p. 22-29 ; Guyon, 1998, p. 103-104). Dans un premier temps, les membres de l'ordre du Val des Écoliers vivent dans une maison mise à leur disposition dans le béguinage de la ville de Mons. À la fin du xiii e siècle, la communauté grandit et une église, consacrée en 1301, est construite dans un style gothique. Cette église est représentée dans les albums de Croÿ, datant du début du xvii e siècle (De Vriendt, 2021, p. 1-2). Petit à petit, d'autres bâtiments et dépendances sont édifiés à partir du xiii e siècle dans les environs. Le prieuré connaît son âge d'or entre la fin du xiii e siècle et le début du xvi e siècle, période durant laquelle il est protégé et favorisé par les comtes de Hainaut et les châtelains de Mons. Plusieurs de ceux-ci y furent d'ailleurs enterrés. Reconstruits à plusieurs reprises, les bâtiments se transforment, mais la communauté se maintient et l'institution acquiert le titre d'abbaye en 1617 (De Vriendt, 2021, p.3). L'église gothique est démolie dans le courant du xviii e siècle pour laisser la place à un nouvel édifice de style classique dont la tour est encore visible aujourd'hui en face de la parcelle fouillée, le long de la rue André Masquelier. À la fin du xviii e siècle, la communauté fait face à d'importants troubles aboutissant à sa dissolution définitive en 1796. Les bâtiments sont alors occupés par un hôpital civil à partir de 1805, qui sera abandonné et détruit en 1876 pour laisser la place au percement de la rue André Masquelier, construite en 1882, destinée à relier Mons à Cuesmes (Decamps, 1886, p. 170-171). Le long de la rue est alors construite une distillerie, transformée dans le courant du xx e siècle en un centre de tri postal, détruit en 2018.