Le démembrement de l’archidiocèse de Saint-Boniface ou l’audace irlandaise (1905-1916) (original) (raw)

2010, Cahiers franco-canadiens de l'Ouest

Début décembre 1915, la communauté catholique francophone du Manitoba entre dans une période houleuse. Le gouvernement libéral de Tobias C. Norris s’apprête à bannir l’enseignement de toute autre langue que l’anglais dans les écoles de la province. La clause 258 du Règlement Laurier-Greenway de 1896 cause beaucoup d’embarras. Certaines écoles n’enseignent que la langue natale des minorités venues s’établir au Manitoba. Norris veut aussi imposer la scolarité obligatoire, à cause des taux effarants d’absentéisme. L’archidiocèse de Saint-Boniface est en profond désaccord avec ces projets de loi. Les catholiques francophones font aussi face à une menace interne. Un groupe d’Irlandais de Winnipeg cherche depuis presque dix ans à obtenir un changement de leadership. La mort de Mgr Adélard Langevin en juin 1915 présente l’opportunité recherchée. Le nouvel archevêque de Saint-Boniface, Mgr Arthur Béliveau, se retrouve donc confronté à une double menace qui, une fois les événements terminés,...

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La Société historique de Saint-Boniface

Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, 2004

Tous droits réservés © Société québécoise d'ethnologie, 2004 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

Société historique de Saint-Boniface

Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, 2011

Tous droits réservés © Société québécoise d'ethnologie, 2011 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

Une dédicace campanaire (1536) à l'église Saint-Martin de Connezac

Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2013

Le 9 octobre 2010, devant les autorités civiles et religieuses assemblées pour inaugurer l'église Saint-Martin rénovée 1 , le clocher-mur retrouvait sa voix. Une seule de ses trois cloches avait traversé les fureurs iconoclastes de la Réforme et de la Révolution. Haute de 60 cm (non compris les anses) et large de 69 cm, elle venait d'être restaurée par la maison Bodet et réinstallée dans sa baie. Depuis, les zones usées par la frappe du battant ayant été rechargées, ses deux quintaux d'airain sonnent le do, précisément le do 4 (517 Hz) de la gamme française où le la vaut 435 Hz. Tout le haut de sa « robe », plus cylindrique que tronconique et d'une circonférence de 122 cm, est occupé par une dédicace. C'est sa seule décoration. Répartie en quatre registres séparés par des cordons, l'inscription se répand sur plus de quatre mètres. On en avait composé le texte en minuscules gothiques, dites textura quadrata, avec ces mêmes matrices qui avait inspiré Gutenberg pour imprimer sa Bible quarante ans plus tôt ; des § renversés séparent les mots. Malgré l'imperfection de ces prises de vue que nous prions le lecteur de bien vouloir nous pardonner, on peut lire : 1 La paroisse de Connezac, châtellenie (et canton) de Nontron, relève de l'archiprêtré de Vieux-Mareuil.

Éclairage sur le rôle des moines chartreux du Val-Saint-Esprit dans le démantèlement du château comtal de Gosnay (comté d’Artois, Pas-de-Calais) au début du xvie siècle

Dans le cadre d’une recherche pluridisciplinaire portant sur le monastère cartusien du Val-Saint-Esprit de Gosnay, un éclairage a pu être apporté sur le rôle joué par les moines chartreux dans le démantèlement du château comtal de Gosnay dès 1518. L’historiographie s’étant principalement intéressée aux destructions menées par les princes dans le cadre d’une sanction, voire dans une moindre mesure en tant que politique préventive de la défense d’un territoire, il s’agit ici d’un cas atypique, puisque la destruction relève d’une action privée pour sécuriser les abords d’un monastère. Les différentes étapes de cette entreprise, du déclassement de la place forte par le comte d’Artois, en passant par les différents acteurs du démantèlement et la revente des matériaux de construction, sont renseignées par le croisement de sources administratives, comptables et notariales inédites, provenant des sphères ecclésiastiques et laïques. Within the framework of an interdisciplinary research concerning the Carthusian monastery of Val-Saint-Esprit located in Gosnay, we’ve been able to provide a perspective concerning the role the Carthusian monks played in the dismantling of the comtal castle of Gosnay in 1518. Historiography having mainly covered the destructions led by princes as sentences, or to a smaller extent as a preventive policy for territorial defense, this case is unusual as the dismantling is a private action whose purpose is to defend the access to a monastery. The various stages of this process, from the downgrading of the fortified place by the count of Artois, to the various actors of the dismantling and the building materials resale, have been found in administrative, accounting and notarial unpublished information sources, from ecclesiastical and secular spheres.

Anne NICOLLE-BLAYA, L'Ordre d'Orange en Ulster. Commémorations d'une histoire protestante, Paris, L'Harmattan, 2009, 558 p. ISBN : 978-2-296-07988-5. 45 euros

2010

L’Ordre d’Orange fait bien souvent figure, avec entre autres l’IRA, d’element cle de l’imaginaire exogene relatif a la representation de l’Irlande du Nord de ces quarante dernieres annees et ses caracteristiques que sont les affrontements intercommunautaires, les greves de la faim et les actes de terrorisme d’inspiration sectaire ou anti-imperialiste. Pourtant, comme le souligne Wesley Hutchinson dans la preface de cet ouvrage, si l’organisation protestante a jusqu’ici ete au cœur d’un certai...

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BONZON (Anne), L’Esprit de clocher. Prêtres et paroisses dans le diocèse de Beauvais (1535-1650). Paris, Cerf, 1999, 527 p. (préface de Marc Venard) (bibliogr., graphiques, illustr., cartes, index) (coll. « Histoire religieuse de la France », 14)

Archives De Sciences Sociales Des Religions, 2000

« Le château, le cimetière et l’île. Les consécrations de l’évêque Jean de Thérouanne, ou les transformations du dominium ecclésial entre le IXe et le XIIe siècle »

Faire lien. Aristocratie, réseaux et échanges compétitifs. Mélanges en l’honneur de Régine Le Jan, dir. L. JÉGOU, S. JOYE, T. LIENHARD, J. SCHNEIDER, Paris, Presses de la Sorbonne, 2015, p. 429-442.