Le projet EpistolART à la lumière de cinq lettres évoquant Léonard de Vinci (original) (raw)
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2019
Cette rencontre franco-italienne, s’inscrivant dans le cadre des célébrations pour le cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci (www.leonardocinquecento.it), sera suivie par une autre manifestation, les 27-29 novembre 2019 à l’Université de Turin. Les Colloques en quelques mots : La recherche actuelle sur les sources de l’œuvre de Léonard de Vinci, l’analyse de son style littéraire et la fortune de ses écrits confère un intérêt grandissant à son vocabulaire technique (mécanique, optique et anatomique). Dans cette perspective, l’étude fine du lexique de la peinture ouvre des pistes innovantes sur les outils de travail de Léonard dans son atelier où se rencontrent et fusionnent écriture, technique, expériences et création figurative. Le glossaire pictural constitue ainsi le fil rouge reliant les sources écrites de Léonard (la « bibliothèque » perdue de l’écrivain), à ses propres réflexions et à leur mise en œuvre ; il est aussi un fil conducteur permettant d’éclairer et la réception et la fortune des écrits de l’artiste dans les traités d’art successifs. La période considérée s’étendra du XIVe siècle au début du XVIIe siècle selon une approche interdisciplinaire associant historiens (de la littérature, de la langue et des arts) et spécialistes de la conservation de l’œuvre figurative de l’artiste ; les documents seront abordés dans leurs contextes culturel, social et artistique de production.
La pensée ésotérique de Léonard de Vinci : étude de son œuvre manuscrite – Mémoire de Master 1
Cet écrit reprend l’ensemble des recherches effectuées cette année durant mon Master 1 « Renaissance et Patrimoine » au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance à Tours. L’idée de ce mémoire était d’examiner l’œuvre manuscrite de Léonard de Vinci afin d’y déceler les mentions d’ésotérisme et de mettre en lumière les affinités, ou non, de ce dernier avec notamment des pratiques telles que l’alchimie et l’hermétisme. Les annexes de ce mémoire constituent l’aboutissement de ces recherches, fruit d’un long travail d’inventaire et d’étude philologique. Le mémoire en tant que tel consiste en un commentaire du corpus formé d’une cinquantaine de notes tirées de l’ensemble des manuscrits de Léonard de Vinci. Ce commentaire ne peut être qu’une étude préliminaire, et donc forcément non exhaustive, sur un sujet aussi complexe que Léonard de Vinci et l’ésotérisme. De nombreuses questions, concernant notamment l’accès à de telles connaissances ou bien encore l’étude de son entourage, méritent approfondissements. Ce mémoire donne des pistes quant à la façon de penser de de Vinci, je souhaite qu’il puisse être utile à tous ceux qui suivront les chemins, maintenant défrichés, dans cette quête de connaissances, si chère à Léonard.
Philippe de Mézières et son Epistre au roi Richart
Le Moyen Age, 2010
Philippe de Mézières et son Epistre au roi Richart* Philippe de Mézières a été par le passé et reste, de nos jours encore, l'un des écrivains politiques médiévaux les plus étudiés, en particulier, faut-il le préciser, pour son Songe du Vieil Pelerin 1 , mais aussi, ces dernières années, pour quelques pièces moins connues comme le Livre de la vertu du sacrement de mariage et du réconfort des dames mariées, l'un des épisodes de ce dernier, Griseldis, traduction en prose française de la dernière nouvelle du Décaméron de Boccace, au départ de la version latine réalisée par Pétrarque, des écrits où s'exprime sa croyance en la rédemption par la passion christique et l'intercession virginale, des textes qu'il aurait souhaité fondateurs d'un nouvel ordre de chevalerie 2 , et, bien sûr, tout récemment, l'Epistre lamentable et consolatoire 3. À l'inverse, la bibliographie consacrée à son Epistre au roi Richart 4 , Richard II roi d'Angleterre s'entend, se révèle pratiquement vierge, tout au moins d'études portant expressément sur cette oeuvre. S. Lefèvre ne signale aucun travail particulier à son propos dans le Dictionnaire des lettres françaises, mais il est vrai qu'elle n'évoque pour ainsi dire pas l'Epistre 5. La page qui
Le Traité de la Peinture de Léonard de Vinci : Histoire d’un manuscrit – Présentation
Plus de 5000 feuilles manuscrites en écriture spéculaire composées entre 1489 et 1518 par Léonard de Vinci nous sont parvenues. Elles sont aujourd’hui conservées principalement en Europe à Paris, Londres, Windsor, Milan, Turin, la cité du Vatican, Madrid, mais également aux États-Unis à Seattle. La première publication des Carnets de Léonard de Vinci remonte à 1938 sous l’impulsion d’Edward MacCurdy, qui sélectionne et regroupe par thématique des milliers de citations du peintre et inventeur italien. Ces Carnets sont traduits et publiés en France quatre ans plus tard, en 1942. Le Traité de la Peinture est une publication issue des notes prises dans ses carnets.
Léonard, Dante et François Ier
Léonard de Vinci a passé ses dernières années en France, à Amboise, invité par le roi François Ier qui met à sa disposition le château de Cloux (le Clos Lucé), lui verse une généreuse pension et l’accueille en lui disant “Tu seras libre, ici, Léonard, de rêver, de penser et de travailler”. Il arrive le 29 octobre 1516 et meurt le 2 mai 1519, passant ainsi 30 mois sur lesquels tout semble avoir été dit. Un sujet mériterait cependant d’être approfondi : son dialogue avec Dante Alighieri durant cette période et l’influence que cela a pu avoir sur la diffusion de la Divine Comédie en France.